Maritime - L'activité maritime internationale - Les marines secondaires de l'Otan : l'Europe du Sud et la flotte italienne
L’activité maritime internationale
Sous-marins nucléaires. — Les dernières semaines ont été caractérisées par un développement important des sous-marins à propulsion nucléaire, les uns lanceurs d’engins balistiques du type Polaris, les autres d’attaque armés d’engins ASM (anti-sous-marins) et de torpilles ou, simplement, de torpilles (SSBN, en France SNLE, et SSN).
Le premier de nos SNLE, Le Redoutable, mis en chantier en 1963, vient d’être lancé à Cherbourg le 29 mars en présence du président de la République : les problèmes difficiles posés par la construction de la coque (haute élasticité des aciers employés, choix des formes les mieux adaptées) ont été résolus dans les meilleures conditions, de même celui du réacteur atomique dont le prototype expérimenté à Cadarache depuis le mois d’août 1964 avait déjà parcouru au mois de janvier dernier l’équivalent de 450 000 kilomètres. Aussi les premiers éléments de l’appareil propulsif embarqué ont-ils été déjà assemblés à bord du Redoutable : cuve destinée à recevoir le cœur, échangeurs de chaleur, circuit primaire, tuyauteries correspondantes ; le cœur lui-même, à base d’uranium enrichi fourni par l’usine de Pierrelatte (1), serait mis en place au cours de l’été de 1968.
Bien des travaux restent à accomplir, dans les domaines de l’électronique, de la balistique, de l’énergie atomique, etc., pour ne rien dire de la construction navale proprement dite, avant que notre SNLE ne devienne opérationnel en 1970 (Installation de centrales de navigation à inertie, dont des calculateurs recaleront l’estime à l’aide d’observations extérieures faites au moyen du périscope de visée astrale, des relevés des chaînes radioélectriques de navigation, voire, éventuellement, des signaux émis par des satellites Transit, – exploitation des informations tactiques provenant des appareils d’écoute et de détection, – transmission constante aux centrales des engins des divers éléments : point, cap, composantes de la vitesse, du roulis et du tangage, coordonnées du but…, destinés à assurer un lancement correct, — difficultés de fabrication des propulseurs, qui devront être à la fois légers et résistants, et des têtes des engins, exposées à subir un échauffement de plusieurs milliers de degrés, – aménagements intérieurs définis en particulier par une bonne habitabilité, chacun des deux équipages de 135 hommes embarqués alternativement devant séjourner à la mer en plongée pendant deux mois au moins, – équipement enfin de la base de l’Île Longue en rade de Brest).
Mais le terrain a été déjà largement déblayé, et le sera davantage encore pendant le proche avenir, par les lancements de maquettes d’engins en vraie grandeur exécutés depuis des mois à partir de caissons immergés, puis du sous-marin expérimental Gymnote, – par les enseignements que les essais du Pacifique ont fournis et fourniront au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), chargé de l’étude des charges nucléaires, – par la généralisation dans la Marine des calculateurs électroniques et des ordinateurs, qui facilitera l’adaptation de la portion d’équipage du Redoutable affectée à la spécialité navigation–système d’armes. Quant aux spécialistes du groupe propulsion–énergie, ils auront subi à la fin de 1967 une double formation, théorique à l’École d’application militaire de l’énergie atomique de Cherbourg, puis pratique à Cadarache.
M. Messmer a pu confirmer, à Cherbourg le 29 mars, son espoir que Le Redoutable sera prêt à prendre la mer pour sa première patrouille en 1970 et que le SNLE 2, baptisé Le Terrible, lui succédant immédiatement sur cale, entrera à son tour en service en 1972.
En Grande-Bretagne, après le SSBN Resolution lancé en septembre 1966, le Renown vient d’être mis à l’eau en février dernier. Mais l’événement le plus notable a consisté dans l’accélération imprimée à la construction des SSN. On sait que la Royal Navy comptait, avant le vote du budget de défense le 28 février, 6 unités de cette classe, dont 2 en service (Dreadnought et Valiant) (2), 1 en essais à la mer (Warspite), 1 en construction (Churchill) et 2 en commande, non encore baptisés. Depuis, le ministre de la défense a annoncé qu’un septième SSN serait commandé l’automne prochain.
À tort ou à raison, la Grande-Bretagne voit dans ses sous-marins d’attaque une des parades les plus efficaces à opposer au sous-marin moderne, surtout à cause de leur vitesse élevée et de leur rayon d’action presque illimité en plongée, car ils vaudraient mieux encore si leurs torpilles étaient doublées par des engins ASM à grande portée analogues au Subroc qui équipe les SSN américains. Peut-être espère-t-elle aussi, en multipliant les répliques du Dreadnought, pallier l’incontestable affaiblissement qu’entraînera pour la Royal Navy l’abandon de porte-avions neufs.
Aux États-Unis, ou, à l’exception du Will Rogers en achèvement à flot, la force sous-marine de représailles stratégiques est désormais au complet, le problème majeur concernant les SSBN réside dans la substitution de la fusée Poseidon aux Polaris A2 et A3 (la fabrication des A1 a été interrompue).
Aux termes du budget 1966-1967, l’armement des 5 Ethan Allen, de la seconde génération des SSBN, et des 8 premiers La Fayette, de la troisième génération, devait consister en engins A2, – celui des 23 autres La Fayette en A3, cependant que les 5 George Washington, de la première génération, échangeaient leurs A1 pour des A3. Le remplacement de la fusée Polaris par le Poseidon entraînera de toute évidence une transformation des tubes de lancement, l’A3 ayant 1,85 mètre de diamètre et le Poseidon 1,80. Les caractéristiques de coque des SSBN les plus anciens (tonnage et dimensions insuffisants) ne leur permettraient guère d’embarquer les nouveaux tubes : aussi les George Washington et les Ethan Allen conserveront-ils ou recevront-ils des A3, la fusée Poseidon étant réservée aux 31 La Fayette.
Modernisation coûteuse (elle reviendrait, engins et conversion des bâtiments compris, à près de 3,5 milliards de dollars), mais modernisation nécessaire, car le Poseidon n’aura pas seulement une puissance, une portée et une précision supérieures à celles de l’A3 : chaque fusée contenant plusieurs têtes nucléaires, un seul engin pourrait attaquer des objectifs plus étendus et aurait de meilleures chances de franchir les défenses antimissiles qu’un engin à tête unique.
Que ce nouvel armement devienne opérationnel en 1970 ou plus tôt, comme M. McNamara, peut-être trop optimiste, le croit, les SSBN n’en seront équipés que progressivement, à l’occasion de leurs révisions périodiques, pour ne pas immobiliser une portion excessive de la force de représailles stratégiques.
Activités diverses. — Depuis le retour de l’escadre de l’Atlantique à Brest (3 mars) et de celle de la Méditerranée à Toulon (7 mars), à l’issue de leurs croisières d’hiver, nos forces navales n’ont déployé que des activités de routine, d’ailleurs nombreuses. On se bornera à mentionner, en marge des missions militaires proprement dites, le départ du bathyscaphe Archimède de Toulon pour Yokohama, à bord d’un cargo, le 24 mars (son bâtiment-base, le Marcel Le Bihan, l’a précédé le 11) : la campagne, centrée sur la géologie et la biologie plus que sur la descente aux profondeurs maxima, aura pour théâtre les fosses qui se creusent au sud-est de l’archipel japonais (Fosse Japonaise, Fosse de Ramapo) et commencera au mois de mai.
Nous avons dit (cf. revue d’avril, p. 726) que les économies imposées par le gouvernement britannique à la Royal Navy frapperaient particulièrement les bases et arsenaux d’outre-mer. La Méditerranée et l’Atlantique Sud en ont été les premières victimes : il a été décidé, en effet, que la dernière escadrille de la Fleet Air Arm basée à Malte reviendrait en métropole au mois d’avril ; les quelques unités composant encore la Mediterranean Squadron seront rapatriées à leur tour en mai (2 frégates, 1 destroyer) et en septembre (une flottille de dragueurs). Aucune force navale ne stationnera plus ensuite en permanence en Méditerranée, mais les bâtiments en transit entre la métropole et l’Est de Suez continueront de faire à Malte des escales plus au moins longues et la Home Fleet y détachera temporairement une partie de ses effectifs selon les besoins de la politique et de l’entraînement (exercices nationaux ou Otan). Le gouvernement de La Valette, fort mécontent de ce plan de retrait qui aggravera les difficultés économiques de l’île, a fini par l’accepter à contrecœur le 12 mars ; en compensation, et pour éviter une crise brutale de chômage, Londres a consenti à ne pas réduire avant 1970 l’effectif du petit corps de troupes de terre encore stationné à Malte.
En Union Sud-Africaine, où la Royal Navy continuait d’entretenir, en vertu des accords de Simonstown et en dépit de la rupture de Pretoria avec le Commonwealth en 1961, le siège de la South Atlantic and South America Station, ce commandement (personnel à terre et unités navales) vient d’être dissous et rattaché à la Home Fleet. La Grande-Bretagne conservera cependant les facilités dont sa marine jouissait, en paix comme en guerre, dans la base et la station radio de Simonstown, et l’entraînement bilatéral des forces se poursuivra comme par le passé.
Nous n’aurons qu’un mot pour Aden, dont le sort, après les émeutes sanglantes qui n’ont cessé de troubler le territoire pendant tout le mois de mars, demeure des plus incertains. La Grande-Bretagne l’évacuera-t-elle en 1968, au moment de la proclamation d’indépendance de la Fédération d’Arabie du Sud, comme il avait été prévu, ou dès la fin de 1967 (on lui en prête le projet), quitte à y maintenir temporairement après un détachement symbolique, voire à passer avec la Fédération des accords d’assistance techniques et financiers pour l’aider à vivre ? Le désordre permanent qui règne dans le pays et ses relations détestables avec ses voisins (Yémen) font mal augurer du respect de son indépendance : l’opinion anglaise et les amis de la Grande-Bretagne au Moyen-Orient n’imputeront-ils pas au gouvernement travailliste la responsabilité du sang qui continuera de couler après l’évacuation, voire des bouleversements – plus dangereux encore pour le prestige et les intérêts économiques de la métropole –qui pourraient s’ensuivre ?
Dans la conférence américano-sud-vietnamienne réunie à Guam à la mi-mars, le gouvernement de Saigon ne semble pas avoir obtenu du président Johnson que les opérations contre le Nord-Vietnam s’intensifient au-delà d’un certain degré ; Hanoï a été néanmoins avertie de la « futilité de ses efforts pour s’emparer du Sud », et les tentatives ébauchées par M. Thant pour amorcer une négociation ont échoué une fois de plus, les États-Unis se refusant à interrompre leurs bombardements au nord du 17e parallèle sans contrepartie, tandis que Hanoï en exige la cessation inconditionnelle.
Aussi les opérations militaires se sont-elles poursuivies, sans qu’un succès considérable ait été remporté d’un côté ou de l’autre. On notera cependant les interventions de plus en plus fréquentes de la 7e Flotte contre les objectifs côtiers du Nord-Vietnam : bombardements de batteries, ponts, dépôts de munitions ou de matériel, etc., – destruction de petits caboteurs et de sampans ravitaillant le Vietcong, – mouillage de mines de fond dans les estuaires, le Fleuve Rouge exclu (les appareils A-6 Intruder de l’USS Enterprise y ont participé). L’Aéronavale (USS Kitty Hawk et Enterprise) semble aussi avoir joué un rôle important dans l’attaque systématique du complexe sidérurgique et de la centrale thermique de Thai-Nguyen, qui, selon le témoignage des pilotes, auraient été presque détruits après une demi-douzaine de bombardements (10 au 30 mars).
Il se peut cependant que la contribution de l’Aéronavale aux opérations contre le Nord-Vietnam, avantagée jusqu’à présent par la proximité, la mobilité et l’équipement remarquable de ses bases flottantes, se réduise dans l’avenir. La Thaïlande a annoncé, en effet, officiellement le 23 mars qu’elle mettait le terrain de Satta Hip (sud de Bangkok) à la disposition des bombardiers lourds américains B-52 Stratofortress jusqu’ici stationnés à Guam à quelque 4 000 kilomètres de leurs objectifs : leur efficacité en serait infiniment accrue.
Les marines secondaires de l’Otan : l’Europe du Sud et la flotte italienne
Fort dissemblables par le tonnage global ou individuel de leurs forces, leurs caractéristiques et leur âge moyen, quel soutien les marines secondaires du Sud de l’Europe peuvent-elles apporter à la défense de l’Otan, la turque et la grecque dans le N.-E. et l’E. de la Méditerranée, l’italienne en Méditerranée centrale, la portugaise dans la zone ibérique du commandement atlantique ?
Passons rapidement sur les deux premières, qui, à cause de leur faiblesse, ne paraissent guère capables d’exercer une action isolée, mais seulement d’apporter un certain appui AA (antiaérien) et ASM à une grande formation navale étrangère telle que la 6e Flotte des États-Unis à laquelle elles s’intégreraient plus ou moins complètement, sauf peut-être pour des missions de dragage, car la Grèce possède 7 dragueurs côtiers neufs d’origine américaine (1964-1966) et la Turquie 13 dragueurs de la même classe, américains ou canadiens, relativement modernes (1951-1959). Au demeurant, le gros de leurs forces consiste en destroyers, frégates et escorteurs transférés par les États-Unis ou la Grande-Bretagne et qui datent de la guerre. On notera toutefois la présence dans la marine hellénique de 15 à 20 navires amphibies, eux aussi d’origine anglo-saxonne et âgés de plus de 20 ans, mais tonnage d’appoint non négligeable dans un débarquement, – dans la marine turque celle de 12 vedettes lance-torpilles neuves, filant 40 nœuds au moins, de type norvégien ou allemand, et de 10 sous-marins classiques ex-américains, anciens mais en partie refondus avant leur transfert : ils pourraient encore rendre des services dans des missions secondaires.
Destinée, elle aussi, à une intégration dans les forces principales de l’Atlantique la petite flotte portugaise, dont près de la moitié (destroyers, frégates, escorteurs, sous-marins) est hors d’âge. Mais elle possède 8 patrouilleurs du type français Fougueux et 16 dragueurs océaniques ou côtiers analogues les uns à nos Alençon, les autres à nos Sirius, donc relativement récents (1953-1955). Surtout elle se rajeunit rapidement, avec la construction en cours en France de 4 avisos-escorteurs dérivés du Commandant Rivière et 4 sous-marins du type Daphné, – avec la construction au Portugal même de 8 destroyers d’escorte dérivés de l’américain Dealey (1 950 tonnes pleine charge).
Seule, évidemment, parmi les marines secondaires, l’italienne serait capable de remplir des missions indépendantes, les unes nationales (protection du trafic maritime indispensable à la vie du pays), les autres internationales (protection du trafic allié en transit vers la Grèce et la Turquie). Mais, dans des opérations majeures, elle pourrait être appelée à s’intégrer à la 6e Flotte des États-Unis, à laquelle elle fournit un appui AA et ASM particulièrement important.
Elle revient de loin, on le sait, ayant été réduite par le traité de paix à environ 170 000 t, aujourd’hui condamnées ou hors d’âge, à l’exception de quelques modernisations. Mais, avec les programmes de 1950, 1956-1957 et 1962, sans parler de quelques constructions supplémentaires inscrites dans les budgets annuels, elle a accompli depuis son entrée dans l’Otan une œuvre de restauration remarquable, dont les déboires financiers et économiques éprouvés par le pays ont, seuls, contrarié l’exécution : c’est ainsi que le plus clair des crédits accordés aux constructions neuves en 1966, – 42,1 milliards de lires sur un budget naval de 201,8 Mds (1 000 lires = 7 F 92), – a passé à « éponger » les dépassements de dépenses des années précédentes ; les soldes, salaires et retraites, incompressibles pour des raisons sociales évidentes, absorbent d’ailleurs un pourcentage très élevé des ressources (115,7 Mds de lires, soit 57,4 %).
En dépit de ces difficultés, la flotte italienne compte aujourd’hui, pour nous en tenir aux unités neuves ou refondues :
– 4 croiseurs lanceurs d’engins AA Terrier américains, dont 3 en service (le Giuseppe Garibaldi, de 11 000 t, refondu ; les Andréa Doria et Cato Duilio, de 6 500 t) et 1 en achèvement (le Vittorio Veneto, de 8 850 t, lancé le 5 février dernier).
– 2 destroyers lanceurs d’engins Tartar (Impavido et Intrepido, de 3 900 t) ; 2 autres (l’Ardito et l’Audace, de 4 400 t), en projet, pourraient être mis sur cale cette année.
– 4 destroyers, dont 2 refondus et 2 neufs (Impetuoso et Indomito, de 8 800 t).
– 12 escorteurs en service, de 940 à 2 200 t, et 2 sur cale, mais à la veille d’être lancés, de 2 700 t.
– 4 corvettes, de 950 t, et 7 canonnières à moteur (dont 6 en service et 1 sur cale).
– 61 dragueurs (4 océaniques, 37 côtiers, 20 de petits fonds).
Cette flotte pèche, il est vrai, par les sous-marins : il y en a 6 en service, presque tous d’origine américaine, datant de la guerre et refondus. Mais, sur les 4 sous-marins neufs de 500 t, du type Alpino Bagnolini, inscrits au programme de 1962, 2 seulement sont sur cale.
Une simple énumération ne rend qu’imparfaitement compte de l’efficacité de la flotte italienne. Ses constructeurs l’ont dotée des progrès les plus récents de la technique. Nous avons dit un mot des engins Terrier et Tartar : grâce à l’aide américaine, elle a en service, en achèvement à flot ou en commande plus de navires lanceurs d’engins AA que la flotte française. – Elle fait aussi une large place à l’hélicoptère ASM : ses 3 croiseurs neufs, les 4 destroyers du type Impavido et 6 escorteurs en sont ou en seront pourvus (pour sa part, le Vittorio Veneto embarquera 9 hélicoptères légers Agusta Bell, dont 4 équipés de sonars travaillant en tandem avec 4 porteurs de torpilles MK-44, et 1 hélicoptère de rechange). – Sur 2 escorteurs et 5 canonnières l’appareil moteur consiste en Diesels couplés avec une turbine à gaz. Il paraît enfin fort probable que le premier navire italien à propulsion nucléaire sera une unité de soutien logistique de la marine militaire, baptisée Enrico Fermi (l’Almanacco Navale 1966-1967 en annonce la construction comme décidée en principe ; Almanacco Navale 1966-1967, p. 652).
Outil de dimensions et de prétentions modestes, la flotte italienne n’en est pas moins un outil de haute qualité.
(1) Pierrelate a commencé au mois de mars dernier à produire de l’uranium enrichi à 80 %. Cet uranium servira d’abord, en combinaison avec l’uranium américain déjà employé, à l’alimentation du prototype de Cadarache, pour la formation et l’entraînement du personnel.
(2) Le Valiant vient de se distinguer par une navigation de longue durée, en plongée presque ininterrompue (sauf une escale à l’île Maurice), de la métropole à Singapour par Le Cap. À Singapour, il participera à divers exercices avec La Far East Fleet