Le rétablissement et la normalisation des relations sino-vaticanes achoppent encore à deux problèmes dont on peut espérer qu'ils ne resteront plus longtemps sans solution : la reconnaissance par Rome de la validité des consécrations d'évêques chinois nommés en Chine populaire depuis 1949 et de la représentativité du Gouvernement de Pékin pour l'ensemble du peuple chinois. L'auteur, ancien étudiant à l'Université de Hong-Kong et à l'École nationale des langues orientales vivantes, est licencié de chinois.