Conférence donnée à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) à l'occasion de l'ouverture de la 24e session le 19 octobre 1971. Lire la suite
Tel qu’il vient d’être soumis au vote du Parlement et adopté par celui-ci, le budget de la Défense Nationale se présente, dans la forme, comme celui des années précédentes et, dans son contenu, il traduit la continuité de la politique militaire. Lire les premières lignes
À son retour de la « Conférence internationale sur les villes » tenue sous les auspices de l'Otan à Indianapolis du 25 au 28 mai 1971, l'auteur, directeur administratif et financier de la Société centrale pour l'équipement du Territoire, avait donné un article sur l'une des questions importantes évoquées par cette conférence, celle des investissements nécessaires aux collectivités locales et de leur financement (voir RDN d'octobre 1971). Lire la suite
Disparition quasi complète de l'analphabétisme, formation de 120 000 ingénieurs – alors que les États-Unis en ont seulement 38 000 – formation à la discipline, à l'amour de la patrie soviétique et de son peuple, cours du soir pour l'accès des jeunes travailleurs à l'enseignement supérieur, coopération Université-Industrie, constituent autant de succès dont peut s'enorgueillir l'enseignement en Union soviétique. Quels principes gouvernent cet enseignement, quels en sont la structure et le mécanisme, quel est l'état d'esprit de son corps enseignant, quel jugement objectif peut-on porter sur ses résultats ? Tels sont les points abordés par le l'auteur.
Le rétablissement et la normalisation des relations sino-vaticanes achoppent encore à deux problèmes dont on peut espérer qu'ils ne resteront plus longtemps sans solution : la reconnaissance par Rome de la validité des consécrations d'évêques chinois nommés en Chine populaire depuis 1949 et de la représentativité du Gouvernement de Pékin pour l'ensemble du peuple chinois. L'auteur, ancien étudiant à l'Université de Hong-Kong et à l'École nationale des langues orientales vivantes, est licencié de chinois.
Chroniques
Il était normal que des événements aussi considérables que la crise du système monétaire international ouverte (ou plutôt mise en lumière) par les décisions américaines du 15 août 1971, le « oui » de la Grande-Bretagne à l’Europe, l’entrée de la Chine à l’ONU, développassent très rapidement leurs conséquences. Les faits se sont chargés de confirmer cette logique, au point que c’est le système international lui-même qui est en mutation profonde. Lire la suite
Le 4 décembre 1971, à Cherbourg, au cours d’une cérémonie présidée par M. Fanton, secrétaire d’État auprès du ministre d’État chargé de la Défense nationale, a été lancé Le Foudroyant, troisième Sous-marin nucléaire lance-missiles (SNLM). Lire la suite
L’éviction de Formose [NDLR 2021 : Taïwan] de la communauté des Nations unies, votée le 26 octobre 1971, a provoqué une réaction de colère dans l’opinion américaine. Comme toujours dans les cas où l’intérêt et l’honneur des États-Unis sont en jeu, la défaite diplomatique, aggravée par les manifestations haineuses de certaines délégations à l’ONU, a été fortement ressentie aussi bien chez les tenants de l’Administration que chez ses adversaires. Cette réaction n’a pas manqué d’avoir des contrecoups immédiats sur la politique intérieure et extérieure. En effet, la discussion des crédits sur l’aide à l’étranger intervenant malheureusement aussitôt après le vote des Nations unies, le Sénat rejetait en bloc le budget demandé par l’Administration, soit 2,9 milliards de dollars. De nature passionnelle, inattendu des Sénateurs eux-mêmes, ce vote a autant surpris à l’étranger qu’aux États-Unis. Le président Nixon l’a immédiatement qualifié de mesure « irresponsable » présentant des risques inacceptables par la sécurité des États-Unis. Lire la suite
Le budget de la section Air prévu pour 1972 s’élève à 6 716 MF, en augmentation de 7 % par rapport à celui de 1971, tandis que le budget général des armées est en progression de + 8 % (31 205 MF). Lire la suite
Le 2 décembre 1971, l’amiral Storelli, Chef d’état-major de la Marine, a présenté à la presse l’édition 1972 de l’ouvrage Flottes de Combat de M. Henri Le Masson. Ce document qui paraît tous les deux ans et dont l’origine remonte à 1897 est le pendant français du Jane’s britannique, de l’Almanacco Navale italien et du Weyers Flotten Taschenbuch allemand. Malgré l’extrême compétence de leurs auteurs, ces ouvrages ne peuvent être rédigés, on s’en doute, sans que des informations de source officielle leur soient communiquées. Aussi l’étude de ce document est-elle très instructive car elle permet de voir l’évolution des navires, de leurs armes et équipements ainsi que le développement à court et moyen terme des diverses marines. La présente chronique sera consacrée à l’évolution des matériels tandis que la suivante le sera à celle des principales flottes. Lire la suite
Parmi les résultats de la VIIIe conférence des chefs d’État de l’Organisation de l’unité africaine, tenue à Addis-Abéba du 21 au 23 juin 1971, s’inscrivait la création d’un comité de conciliation, destiné à faciliter un règlement du différend sénégalo-guinéen, et d’un « comité des Sages » chargé de participer à la recherche d’une solution au conflit du Proche-Orient. Tandis que par un de ces paradoxes dont la politique africaine n’est pas avare, le premier de ces organismes dont la constitution paraissait à première vue relativement aisée, ne pouvait être mis sur pied, en dépit des efforts déployés par M. Moktar Ould Daddah [NDLR 2021 : Mauritanien], président en exercice, le « comité des Sages », né d’une initiative du président Senghor et comprenant dix chefs d’État africains, commençait immédiatement ses travaux. Lire la suite
Bibliographie
Dans un avertissement, l’éditeur précise que cet essai regroupe l’introduction et la conclusion d’un vaste ouvrage en quatre volumes, publié en 1956 sous le titre Der Verrat im XX Iahrhundert. L’œuvre originale comprend l’étude de cas concrets sous l’angle psychologique et socio-culturel, tels ceux de Pétain et Laval, Léopold III, Quisling, les résistants allemands, le communisme et les communistes, les procès des savants américains et le maccarthysme. Lire la suite
C’est sur une vue assez sombre de l’avenir offert à notre humanité que s’ouvre l’ouvrage de Claude Gruson, inspecteur général des Finances honoraire, ex-directeur général de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) et directeur d’études aujourd’hui à l’École pratique des hautes études (EPHE). Il nous invite néanmoins à rechercher avec lui comment rendre une vie et une foi nouvelles à la planification. À ne considérer que leur comportement anarchique dans une compétition sans frein, les quatre milliards d’hommes de notre planète donneraient à penser qu’il n’est pas possible d’établir entre eux l’intercommunication capable de leur faire prendre conscience du danger commun qui les menace et de la nécessité de s’unir pour y parer. Comme pour marquer la modestie de son propos en s’attaquant à un sujet aussi considérable, l’auteur se compare au marin de Vigny lançant une bouteille à la mer ; le message qu’elle contient ne se laisse cependant pas résumer aisément. Lire la suite
Les travaux publiés sous l’égide de la Fondation nationale des Sciences politiques (FNSP) sont toujours d’une très haute tenue. Celui-ci a pour autre intérêt de combler une grave lacune, la science politique ayant jusque-là pratiquement ignoré les conseillers généraux, ces notables de la vie politique locale dont on ne cesse de prédire la fin. Lire la suite
L’un à 45 ans, l’autre 19 : Bernard et Jean-Louis Kayser ont allié les qualités des deux âges pour réaliser un dossier à la fois sérieux et polémique. C’est dire si ce petit livre, au moment où le débat régional réapparaît, est, sinon indispensable, du moins très utile. Lire la suite
Les cadres, ces « hommes des temps qui viennent » représentent 40 % de la population active industrielle. Cela est peu mais leur nombre s’accroît sans cesse et, par le rang qu’ils tiennent encore dans la société, par la compétence et l’autorité qui leur sont communément accordées, ils forment déjà une catégorie stratégique au plan politique et social. Lire la suite
Le problème du moment n’est pas d’avoir plus mais d’avoir mieux ; d’où, cette révolte des jeunes contre la « chosification » qui les menace, cette crise de confiance des élites qui se manifeste trop souvent dans leur aveu d’impuissance par de la passivité. François Dalle et Jean Bounine-Cabalé, eux, ne s’avouent pas vaincus. C’est au gestionnaire de l’entreprise, nous disent-ils, de prendre en charge la totalité des besoins présents et futurs, matériels et immatériels des hommes et ils prouvent au fil des pages que cette ambition n’est pas démesurée. Lire la suite
Milton Friedman est, avec Paul Samuelson, l’une des deux grandes autorités de l’économie aux États-Unis. Professeur à l’Université de Chicago, auteur d’une monumentale Histoire monétaire des États-Unis, conseiller du Federal Reserve Board et du National Bureau of Economic Research, il se veut, par son libéralisme, l’antithèse, voire l’antidote de Keynes. Son livre est provocant : aussi bien contre le socialisme que contre le « capitalisme des monopoles », il défend un libéralisme intégral qui se veut « libéralisme révolutionnaire ». Celui-ci découle de deux principes clefs : la limitation et la décentralisation du pouvoir, qui trouvent leur légitimité dans le fait qu’ils assurent la préservation de la liberté. Lire la suite
Il s’agit ici du deuxième volume d’une série (qui en comportera quatre) intitulée Liberté. Il n’est guère besoin de présenter l’auteur. Tous les Français connaissent le chef d’État de la jeune République du Sénégal, ancien député à l’Assemblée nationale française, ancien ministre de notre gouvernement, agrégé de grammaire, membre de l’Institut, et, par surcroît, fin lettré, philosophe et écrivain de talent. Lire la suite
Le premier tome de cette remarquable étude présentait le conflit entre les partis (voir Bibliographie de novembre 1971). Le second analyse ce qui se situe en deçà ou au-delà de l’idéologie (selon la place que l’on accorde à l’idéologie dans les régimes idéocratiques), c’est-à-dire les rivalités classiques d’États. L’antagonisme n’oppose pas seulement le Parti communiste (PC) soviétique et le PC chinois, mais aussi, et au moins autant, l’État russe et l’État chinois. Il semble même que le conflit idéologique se soit surajouté à un conflit antérieur à l’instauration du communisme en Russie. Les controverses sur les frontières, pour ne citer qu’elles (on se souvient des combats qui eurent lieu sur l’Oussouri en 1969) ne doivent rien à des interprétations différentes du marxisme. Lire la suite
La très intéressante étude de Guy Hermet, éditée sous les auspices de la Fondation nationale des Sciences politiques (FNSP), s’adresse aussi bien aux sociologues et aux étudiants en sociologie qu’au grand public cultivé. Elle met à la disposition des premiers une documentation abondante, très bien ordonnée, présentée d’une façon claire et simple en un excellent français, accompagnée d’une bibliographie qui paraît exhaustive et de nombreuses références critiques. Aux autres, c’est-à-dire aux lecteurs simplement curieux des choses de la vie, elle permet de découvrir un des aspects les moins connus et les plus cachés de l’activité politique au sein de la société espagnole d’aujourd’hui. Lire la suite
Ce document exceptionnel est aussi un grand récit dans lequel le général Kœnig unit le souffle épique du combattant aux précisions de l’historien. Bir Hakeim n’est pas une bataille quelconque, c’est avant tout la revanche de la France vaincue qui retrouve sa place militaire auprès des alliés. Tout d’abord le grand français que fut le général Kœnig expose les motifs de ralliement au général de Gaulle. Il cite de nombreuses lettres dont l’accent rejoint le patriotisme de Péguy, écrits émouvants qui affirment tous le refus de la défaite. Il trace avec affection les portraits de ses hommes, soldats et officiers, issus de tous les milieux politiques, techniques et sociaux, et dont la diversité exprime la synthèse originale de la France et de son Empire. Lire la suite
Après avoir énoncé, dès les premières pages de ses mémoires : « Pour qu’il le soit d’emblée, il me plaît d’indiquer avant de retracer cette carrière, quel en fut le mobile constant. Ce mobile n’est rien d’autre que le patriotisme, idée simple et sentiment puissant », l’auteur dans les dernières pages écrit : « que le patriotisme doit être la vertu première pour qui a choisi de se vouer aux affaires publiques ». À une époque où cette notion est souvent contestée, on ne peut qu’éprouver de la sympathie pour quiconque se définit lui-même et définit le motif de tous ses actes de façon si nette. Lire la suite
Le Front populaire de 1936 a été – il l’est encore dans une certaine mesure – un des épisodes les plus âprement discutés de la vie politique française de l’entre-deux-guerres. Jules Moch, qui en a préparé l’avènement et qui a participé activement au gouvernement de Léon Blum, estime que ces discussions n’ont pas encore épuisé le sujet et que le moment serait venu de substituer aux polémiques une appréciation objective des événements. C’est ce qu’il s’efforce de faire, avec plus ou moins de bonheur. Lire la suite
Charles Tillon, un des dirigeants les plus en vue du Parti communiste français (PCF), a été, en 1952, déchargé par le Comité central de ce parti de toutes ses fonctions au sein de « l’appareil ». En 1970 devait intervenir son exclusion définitive du Parti. Lire la suite
L’acquisition de ce très remarquable ouvrage, annuaire et guide tout à la fois, s’impose à quiconque, diplomate, homme d’affaires, enseignant, coopérant, touriste, etc., est appelé à entrer en relations avec ce vaste ensemble francophone de l’Ouest africain dont la superficie est grande comme dix fois la France et qui compte plus de 30 millions d’habitants. Lire la suite
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