Outre-mer - L'effondrement du Biafra - En Zambie, construction par la Chine populaire d'un nouvel axe routier important - En Afrique du Sud, les accords avec la Grande-Bretagne concernant la base navale de Simonstown pourrait être remis en cause
L’effondrement du Biafra
Après deux ans et demi de combats, l’affrontement nigéro-biafrais a trouvé soudainement son épilogue à la suite de l’offensive victorieuse des Forces fédérales et de l’effondrement subit puis de la reddition des Biafrais.
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La cause profonde de la sécession biafraise est à rechercher pour l’essentiel dans l’aggravation progressive des tensions et des rivalités des vastes ensembles ethniques que contenait en germe la Fédération du Nigeria qui accéda à l’indépendance en 1960. Le Nigeria d’alors s’était trouvé divisé en trois régions correspondantes aux trois ethnies principales du pays : Haoussa au nord, Yoruba à l’ouest et Ibos à l’est qui ne tardèrent pas à s’affronter pour assurer la direction politique du pays.
En janvier 1966 un coup d’État militaire porta au pouvoir un Ibo, le général Ironsi partisan d’une Fédération centralisée et unitaire. Il fut presque aussitôt suspecté par les ethnies rivales de vouloir établir la prédominance des Ibos. Ceux-ci occupaient déjà, en raison de leurs capacités et de leur dynamisme, une place prépondérante et sans cesse grandissante dans l’administration fédérale comme dans l’économie du pays. Dans le même temps la découverte d’importants gisements pétroliers principalement dans la région de l’Est entraînait un remarquable développement économique et ces perspectives prometteuses ne pouvaient qu’accentuer la rancœur des régions moins favorisées. Une crise était ainsi inévitable : elle éclata en juillet 1966. Le général Ironsi était assassiné par des militaires nordistes et remplacé par le général Gowon, protestant issu d’une ethnie minoritaire du Centre. De nombreux Ibos étaient massacrés notamment dans la région du nord et plus d’un million d’entre eux pris de panique, se réfugiaient dans l’État oriental désorganisant d’ailleurs pour un temps certains services et l’économie nigériane. Partisan d’un État fédéral, le Gouvernement de Lagos découpait le pays en douze provinces, tronçonnant en particulier en trois États la région orientale. Le gouverneur Ibo de cette dernière, le colonel Ojukwu rejetait cette décision le 30 mai 1967 et proclamait sous le nom de Biafra, l’indépendance de l’État oriental.
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Sans refaire l’historique des opérations militaires engagées en juillet 1967, il convient néanmoins de constater que les Biafrais depuis cette date et en dépit de nombreux succès défensifs céderont toujours du terrain devant la poussée des Forces fédérales supérieures en nombre et en matériels.
Les Biafrais en effet avaient dû improviser une armée autour des quelques unités d’Ibos qui avaient fait sécession. À la fin de la dernière saison des pluies, ils disposaient d’environ 50 000 hommes encadrés sommairement, instruits hâtivement, articulés en 4 Divisions d’importance inégale et de 2 Groupes de commandos spécialisés dans les actions de guérilla. Leur armement était hétéroclite. Ils n’avaient ni artillerie ni blindés dignes de ce nom. Ils avaient mis sur pied une aviation de fortune, quelques « militrainers » ou T-6 dont les premières interventions firent sensation. Hormis quelques spécialistes indispensables à cette petite aviation, ils avaient renoncé à employer des mercenaires. Leur ravitaillement était précaire, tributaire des apports irréguliers parvenant la nuit par avion. Leur dispositif défensif appliqué sur le pourtour du réduit était sans profondeur et ils n’avaient pratiquement pas de réserves. Leur tactique pouvait se comparer à celle d’une défense élastique ou prendre la forme d’une guérilla très redoutée sur les arrières des Fédéraux. Mais ils opéraient dans un milieu qui, malgré les effets du blocus, leur était favorable. Le moral des troupes demeurait élevé bien qu’une certaine lassitude commençât à se faire jour aux environs d’octobre 1969.
Les Fédéraux, de leur côté, avaient dû décupler les effectifs de leur Armée et réorganiser leurs Forces. À la même époque ils disposaient d’environ 120 000 hommes, instruits eux aussi hâtivement. Ils utilisaient les services de conseillers étrangers, venus notamment de Grande-Bretagne ou de certains pays du Commonwealth, d’Égypte ou d’Union soviétique. L’Armée de terre opérationnelle était articulée en 3 divisions d’inégal volume et d’inégale valeur. Elles comprenaient au total 13 brigades d’infanterie renforcées de quelques escadrons blindés Daimler Ferret, Alvis Saladin, Panhard AML (Automitrailleuse légère), BTR…, de quelques groupes d’artillerie d’origine anglaise ou soviétique et de groupes de transport. Des compagnies de base ou des centres d’instruction tenaient garnison dans les autres régions de la Fédération aux côtés d’une police d’une vingtaine de mille hommes et y maintenaient l’ordre parfois troublé par des mécontentements divers nés quelquefois de la prolongation du conflit.
Leur Marine qui assurait le blocus des côtes, groupait une vingtaine de petits bâtiments de surface ainsi qu’une dizaine de LCT (Landing Cradft Tank). Le « fer de lance » de l’aviation était d’origine soviétique, environ 25 appareils en état de combattre, une vingtaine de MiG-17 et quelques bombardiers légers Il-28 – des avions d’entraînement tchèques, italiens, allemands ou britanniques et une dizaine d’appareils de transport. Les Fédéraux agissaient par groupements tactiques, parfois fort lourds, employés sur les axes, appuyés dans la mesure du possible par l’aviation et les blindés. Leur logistique était fragile et les lignes de communications aux abords des fronts étaient souvent peu sûres. D’une manière générale les troupes ne paraissaient guère enthousiastes. Les observateurs soulignaient leur manque de cohésion et de mordant. L’aide étrangère avait, dans une certaine mesure, permis d’atténuer ces faiblesses. Mais c’est surtout la loi du nombre et la puissance de feu conférée par le renforcement en armement lourd et en aviation qui leur permirent d’être en mesure de déclencher dès novembre leur ultime offensive.
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Dès novembre dernier en effet, aussitôt après la saison des pluies, les troupes fédérales se lancent dans une série d’offensives sur toutes les faces du réduit, mais les Biafrais réussissent dans l’ensemble à contenir leurs adversaires. Ils doivent néanmoins céder du terrain au nord d’Onitsha, où opère depuis plusieurs mois sur les arrières fédéraux leur 57e Brigade. De même, ils abandonnent des positions au sud d’Asaba, au sud-ouest d’Owerri, aux environs d’Okigwi et d’Owaza.
Dans le courant de la première quinzaine de décembre, aucune opération d’envergure n’est entreprise. L’activité par contre est vive dans les milieux diplomatiques qui conservent l’espoir de réunir les conditions favorables à une rencontre des dirigeants des deux camps. Mais la tentative de médiation de l’Empereur d’Éthiopie, Haïlé Sélassié Ier, se transforme une fois de plus en un dialogue de sourds, chacun des belligérants accusant l’autre d’avoir par son intransigeance entraîné l’échec de ces pourparlers de paix.
Les Fédéraux paraissent alors avoir profité de ces délais pour concentrer leurs troupes en vue d’une nouvelle offensive. À leur initiative, les combats reprennent sur le front Est. Dès la mi-décembre ils s’étendent à la presque-totalité de la périphérie du réduit. Les objectifs de l’armée fédérale paraissent avoir été :
– de couper en deux le réduit entre Umuahia et Aba,
– de s’emparer des terrains d’aviation d’Uli et Uga,
– d’occuper Owerri la capitale provisoire des Biafrais.
Dès les premiers jours de janvier l’effort principal s’applique sur le front Est. Les unités de la 1re et de la 3e Division fédérale, renforcées en artillerie, en blindés et en aviation débouchent d’Umuahia et d’Aba et réalisent leur jonction atteignant même l’Imo-River. D’autres éléments de la 3e Division, débouchant simultanément d’Ikot-Ekpene atteignent rapidement la ligne générale Bende-Itu, désorganisant complètement la 12e Division biafraise, isolent dans le nord-est les éléments de la Strike Division, et provoquent un premier afflux de nombreux réfugiés qui fuient vers l’ouest par les routes et les pistes qui conduisent à l’intérieur du réduit.
Les Biafrais s’efforcent en vain de rétablir sur l’Imo-River une ligne de défense cohérente. Ils prélèvent des unités sur les 14e et 15e Divisions, elles-mêmes soumises à de fortes pressions, notamment dans les secteurs d’Ebocha en direction d’Oguta et d’Ohoba en direction d’Owerri. Dans le Nord, la 11e Division biafraise contient la 2e Division fédérale qui cherche à percer vers le sud, d’Onitsha en direction de Newi et d’Akwa en direction d’Uga. La 1re Division fédérale reprend ses attaques au sud d’Okigwi, franchit l’Imo-River à l’ouest d’Umuahia et s’ouvre la route d’Orlu. La 3e Division fédérale de son côté a déjà franchi l’Imo-River au nord-ouest d’Aba. Elle exploite rapidement vers l’ouest dans le secteur d’Okpala. La route d’Owerri est ouverte. Grâce à leur artillerie surtout les Fédéraux ont réussi à rompre le dispositif des Biafrais qui n’ont plus de réserves. Ceux-ci se laissent alors gagner par la panique au milieu d’un flot grandissant de réfugiés qui fuient en brousse ou vers le centre de ce qui reste du réduit.
Carte de l’offensive fédérale de décembre 1969 et janvier 1970
Dès lors les événements se précipitent. Les Fédéraux ne rencontrent plus guère de résistance. Owerri tombe dans la nuit du 9 au 10 janvier. Le 11, le général Ojukwu confie le pouvoir à son chef d’État-Major le général Effiong, un Ibido, et gagne la Côte d’Ivoire dans l’espoir de rechercher la paix. Le 12, Uli et Orlu sont occupés, tandis qu’Effiong, qui a ordonné un repli général de ses troupes, sollicite un armistice sur les bases des déclarations de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Le général Gowon accepte le 13 la reddition pure et simple. Le 15, la délégation biafraise que conduit à Lagos le général Effiong reconnaît l’autorité du gouvernement fédéral. Désormais la résistance organisée des Biafrais a cessé d’exister.
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On peut s’interroger sur les causes de l’effondrement subit des Biafrais. Les Fédéraux eux-mêmes paraissent en avoir été les premiers surpris. Sans doute y a-t-il là des facteurs d’ordre purement militaire. Les Forces fédérales qui avaient pour elles la supériorité du nombre et des moyens, ont su dans l’ultime offensive choisir judicieusement leurs objectifs et le point d’application de leur effort principal. Elles ont su, pour la première fois semble-t-il, s’infiltrer hors des axes et exploiter rapidement les premiers succès, ouvrant ainsi dans le dispositif adverse une brèche qui fut fatale aux Biafrais. Ceux-ci auraient peut-être été plus efficaces s’ils avaient pu donner plus d’ampleur à leurs actions de guérilla qui obligeaient leurs adversaires à disperser leurs moyens sur des lignes de communication de plus en plus longues et dans les pays conquis. Quoi qu’il en soit, il est certain que d’autres facteurs psychologiques et moraux ont joué simultanément pour abattre le moral des Biafrais.
Ces derniers vivaient plus ou moins consciemment dans la crainte perpétuelle d’un génocide, épuisés qu’ils étaient par les privations et las de voir se prolonger une guerre apparemment sans issue. Ils ont sans doute été victimes de la panique née des premiers revers et qui s’est peut-être aussi doublée d’une habile action psychologique qui joua en faveur des Fédéraux, exploitant leur succès, vantant la conduite de leurs troupes qui apporteraient des vivres, prêchant l’inutilité des combats. Il n’est pas exclu que dans cette ambiance, des dissensions internes se soient manifestées dans certains états-majors ou dans certaines unités au moment où les revers mettaient en lumière les déficiences de certains officiers en même temps que l’insuffisance des moyens matériels. Il n’est pas étonnant que dans ces conditions le moral des troupes et des populations se soit brusquement effondré et que ce peuple affamé ait fini par accueillir peut-être comme un soulagement l’annonce de sa soumission au plus fort. Cela ne s’est sans doute pas produit sans « bavures ».
Aujourd’hui le rideau est tombé et nul n’est encore en mesure de dire ce qui s’est réellement passé depuis. Le mot d’ordre des Fédéraux est à la paix et à la réconciliation. D’immenses problèmes de ravitaillement se posent. Le gouvernement fédéral entend assurer seul ses responsabilités et exige de centraliser et de contrôler les secours qui lui sont offerts. Sur le plan politique, les problèmes ne sont pas résolus pour autant. Quoiqu’il soit difficile d’en préjuger, il n’est pas impossible que l’on s’en tienne à l’application autoritaire du dernier découpage administratif d’avant la rébellion. Sur le plan économique, le potentiel du pays ne paraît pas avoir été très sérieusement atteint. Mais un fait est à souligner : à la faveur de la guerre, l’Armée fédérale est devenue la plus puissante d’Afrique noire. Et l’URSS, qui lui a fourni des armes et des avions et qui l’aide maintenant aux côtés des Anglais, est désormais bien établie dans cette Fédération la plus peuplée et sans doute l’une des plus riches de tout le continent.
En Zambie, construction par la Chine populaire d’un nouvel axe routier important
Dans le courant du mois d’octobre dernier, une quarantaine d’ingénieurs et de techniciens chinois sont arrivés en Zambie pour étudier les conditions dans lesquelles il sera possible de remplacer par une route carrossable la piste de 650 km qui relie actuellement Lusaka à la province du Barotseland.
Ces techniciens, renforcés par quelques équipes prélevées sur celles assurant déjà les études du tracé du chemin de fer tanzambien (Tanzanie-Zambie), ont étudié les travaux à effectuer et en particulier ceux nécessaires au franchissement de la rivière Kafue, ce qui exigera la construction d’un pont important.
Il n’est guère possible de chiffrer à l’heure actuelle le coût de l’opération. Certains avancent le chiffre d’une centaine de millions de francs, le financement étant assuré en partie tout au moins par le Gouvernement de la République de la Chine populaire sur des crédits déjà dégagés au bénéfice du Gouvernement zambien pour la réfection de cette route. Toutefois, pour une très grande partie, les matériels de construction et d’équipement proviendraient de Pékin. Quoi qu’il en soit, les autorités zambiennes attachent une grande importance à la réalisation de ce projet.
Sur le plan politique, le gouvernement de Lusaka ne voit que des avantages à disposer d’une voie rapide de pénétration au sein de la province du sud-ouest qui conserve un particularisme accusé et qui reste un fief solide de l’opposition. Sur le plan économique, la construction de la nouvelle route ne peut que contribuer au développement du pays et accroître les échanges avec une province qui reste isolée des autres, notamment lors de la saison des pluies, et qui demeure déshéritée.
Les études préliminaires étant maintenant achevées, les travaux proprement dits ne devraient pas à tarder à commencer, si toutefois l’accord a pu se faire sur les modalités du financement.
En Afrique du Sud, les accords avec la Grande-Bretagne concernant la base navale de Simonstown pourraient être remis en cause
Nous avions déjà eu l’occasion, voici quelques mois (voir chronique d’Outre-Mer de juillet 1969), de souligner les préoccupations du gouvernement sud-africain en matière de défense en évoquant notamment ses soucis de voir assurer la défense de la route maritime du Cap, face à la menace que constituerait, selon lui, la présence navale soviétique en particulier dans l’océan Indien. Un récent discours de M. Botha, ministre de la Défense, vient une fois de plus d’appeler l’attention sur ce problème.
M. Botha, en effet, n’a pas craint au cours d’une réunion du Parti national, tenue dans les environs du Cap, d’accuser le gouvernement britannique de montrer de moins en moins d’intérêt pour les accords concernant la base navale de Simonstown au risque, a-t-il dit en substance, d’anéantir les possibilités de coopération qui subsistent entre les deux pays dans ce domaine et de mettre en péril la défense de la route du Cap.
Les accords qui sont ainsi incriminés, avaient été signés en 1955. La base navale avait alors été transférée à l’Afrique du Sud mais la Marine britannique pouvait continuer de l’utiliser en temps de paix comme en temps de guerre. La Grande-Bretagne, en échange de ces facilités, s’engageait par contre à coopérer à l’expansion de la Marine sud-africaine en livrant quelques bâtiments de guerre mais surtout en fournissant des pièces de rechanges ou des ensembles élaborés qui ne peuvent pas encore être fabriqués sur place. L’accord avait été adapté en 1967 par le gouvernement Wilson pour le mettre en conformité avec les résolutions de l’ONU, les Britanniques conservant des facilités dans la base en échange des fournitures nécessaires à la flotte sud-africaine, l’embargo étant par ailleurs mis sur toute nouvelle cession d’armement.
« Nous avons des exemples d’engagements écrits qui n’ont pas été tenus » a déclaré récemment le ministre sud-africain qui a rappelé d’autre part – à l’attention du monde libre – l’importance qu’avait prise la route du Cap depuis la fermeture du Canal de Suez et la mise en service des pétroliers géants. Depuis juin 1967 jusqu’à décembre 1969, plus de 3 000 bâtiments de commerce britanniques ont en effet emprunté cette route et plus de la moitié du pétrole importé en Grande-Bretagne est acheminée par cette voie.
« Le moment est venu pour le gouvernement britannique de dire clairement si les accords dans leur esprit et dans la lettre ont encore un sens. Il est préférable que nous sachions à quoi nous en tenir afin d’agir en conséquence ». De toute manière, M. Botha devait affirmer que tout serait fait pour que la République sud-africaine devienne indépendante de l’étranger en matière d’armements.
En fait, l’équivoque provient de ce que Pretoria considère, que, dans l’esprit des accords, la liste des matériels que la Grande-Bretagne s’était engagée à fournir n’était pas limitative, alors que Londres estime avoir rempli ses obligations en s’en tenant et en livrant les matériels demandés alors par les Sud-Africains.
On peut s’interroger sur les motifs réels de cette irritation sud-africaine. Certains pensent qu’il s’agit peut-être d’un rappel à l’opinion publique – à l’opinion occidentale notamment – du bon droit du gouvernement de Pretoria qui s’appuie plus sur l’esprit des accords que sur la lettre. D’autres pensent que ce sont plutôt des préoccupations électorales qui sont à la base du réveil du différent. À Pretoria, le Parti national aurait estimé opportun de réaffirmer à ses électeurs sa volonté d’assurer sa Défense et de sauvegarder ses intérêts nationaux. En Grande-Bretagne, le Parti travailliste (Labour Party) redoute les conséquences de tout assouplissement de ses positions, alors que le Parti conservateur attache une grande importance à la défense de la route du Cap, allant même, disaient certains, jusqu’à envisager de reconsidérer, s’il revenait au pouvoir, les modalités des accords à ce sujet avec la République sud-africaine. Quoi qu’il en soit on voit mal dans l’immédiat, et dans le contexte actuel, comment les Sud-Africains pourraient trouver de nouvelles solutions. ♦