Militaire - États-Unis : le projet « Armée de métier » - République fédérale d'Allemagne : publication prochain du Livre blanc sur la défense - Autriche : les problèmes de défense - Norvège : le budget de défense 1970 - Espagne : négociations concernant le renouvellement de l'accord sur les bases hispano-américaines - URSS : le 15e anniversaire du Pacte de Varsovie - Chine : nouvelles militaires - Japon : légère détente avec l'URSS - Inde : le problème de l'armement atomique national
États-Unis : le projet « Armée de métier »
Durant sa campagne électorale, M. Nixon avait promis de réviser les modalités de la loi sur le service sélectif impopulaire aux États-Unis en raison de son injustice. Dès son entrée à la Maison-Blanche, il ordonnait l’étude de deux projets : l’un, maintenant adopté, visant à modifier le système existant alors dans un sens plus équitable, l’autre à constituer à moyen terme un service militaire basé uniquement sur le volontariat.
Confié à une Commission d’experts, dite Commission Gates, ce dernier projet a été rendu public le 20 février 1970. En dépit des objections soulevées par les militaires des trois Armées, la Commission a conclu qu’une armée de métier était souhaitable et réalisable dans un avenir proche sans accroissement exagéré des dépenses militaires.
Selon les experts, l’Armée de métier est d’abord souhaitable parce que son adoption permettrait de supprimer le système sélectif actuel qui affecte très lourdement une petite minorité de jeunes gens et n’allège que d’une façon minime le fardeau financier du contribuable américain. Elle est souhaitable aussi – mais ceci n’a pas été effectivement exprimé – parce que cette suppression devrait permettre de calmer les esprits dans les campus universitaires où des minorités agissantes ont souvent pris le « draft » (« conscription ») comme prétexte pour créer et maintenir un climat trouble.
L’Armée de métier est estimée réalisable en outre sur le plan financier. L’accroissement de dépenses qui serait nécessaire pour rendre la carrière militaire compétitive par rapport aux carrières civiles, serait de l’ordre de 3,3 milliards de dollars pour un effectif de 2 500 000 soldats de métier. Compte tenu cependant des rentrées de fonds accrues qui résulteraient de l’imposition sur le revenu, cette somme serait ramenée à 2,7 milliards de dollars.
L’opération enfin est jugée réalisable sur le plan du potentiel humain disponible. La commission Gates évalue à 325 000 le nombre d’engagements annuels nécessaires pour une armée d’un volume de 2 500 000 hommes. Dans les conditions actuelles, 500 000 jeunes s’engagent chaque année, 250 000 d’entre eux peuvent être considérés comme de « vrais volontaires », les autres ne souscrivant un engagement que pour fuir le « draft ». Il suffirait donc de 75 000 « vrais volontaires » supplémentaires pour faire face aux besoins des Armées. La Commission estime que les avantages pécuniaires qu’elle propose permettraient de trouver sans difficulté ces 75 000 candidats dans la masse de 1,5 million de jeunes Américains qui atteignent chaque année l’âge légal du service (19 ans).
La commission écarte deux critiques d’ordre socio-politique souvent formulées à l’encontre de l’institution d’une armée de métier : l’une a trait à l’envahissement de l’Armée par un prolétariat noir attiré par les soldes élevées et les chances de promotion, l’autre aux risques de constitution, à la fois d’une force prétorienne susceptible de constituer un danger sur le plan politique et d’une société militaire vivant à l’écart de la Nation.
L’afflux des noirs dans les Forces armées qui constituent pour eux la meilleure chance de promotion, sera contenu par le maintien des normes physiques et intellectuelles élevées exigées actuellement des candidats à l’engagement.
À propos du second point, la Commission fait valoir que, pour un effectif total d’environ 3 M, les Forces armées comptent déjà près de 2 M d’hommes considérés comme militaires de carrière et que les appelés, officiers et sous-officiers, devant être remplacés par des volontaires n’y occupent, de toute façon, que des postes subalternes.
Les experts n’apportent par contre ni réponse ni solution aux objections techniques formulées par les militaires à peu près unanimement hostiles au projet :
– graves difficultés de recrutement pour le personnel de technicité élevée qui n’aurait aucune peine, dans un climat de plein-emploi, à trouver des postes civils mieux payés et plus stables ;
– crise grave des effectifs dans l’infanterie qui attire peu de volontaires en temps de paix comme en temps de guerre ;
– problème du recrutement des réserves, jusqu’ici alimentées par un volontariat très souvent motivé par la possibilité d’éviter, grâce à lui, le service actif et l’envoi au Vietnam.
Au nombre des mesures pratiques recommandées par la Commission Gates, il faut citer :
– la suppression de la conscription à la date du 1er juillet 1971,
– une augmentation d’environ 50 % des soldes des officiers, sous-officiers et hommes de troupe pendant les deux premières années de service (1),
– une libéralisation du statut des hommes de troupe prévoyant en particulier de leur octroyer la possibilité de démissionner à l’issue d’un certain temps de service,
– le maintien d’une infrastructure de recrutement qui ne fonctionnerait au profit des forces d’active qu’en cas de crise grave et après autorisation du Congrès.
Il appartient maintenant au Président et à ses conseillers de se prononcer sur les rapports de la Commission Gates et de faire préparer – le cas échéant – les projets de loi qui seront soumis au Congrès. Toutefois M. Melvin Laird, secrétaire à la Défense, s’est fait récemment l’interprète des chefs militaires soucieux de conserver aux Forces armées leur efficacité, en se prononçant contre toute suppression hâtive de la conscription. En l’état actuel des engagements américains dans le monde, il est très probable que cette suppression n’interviendra que progressivement et sera fonction à la fois de l’évolution de la situation au Vietnam et de l’attitude face au volontariat de la jeunesse américaine.
République fédérale d’Allemagne (RFA) : publication prochaine du Livre blanc sur la Défense
Le 6 mai 1970, le Cabinet fédéral a approuvé un Livre blanc sur « la sécurité de la RFA et la situation de la Bundeswehr » dans lequel le ministre de la Défense expose les principes de sa politique et son programme de réforme pour l’armée.
Le 20 mai 1970, le Livre blanc devait être transmis au Bundestag où il fera ultérieurement l’objet d’un débat.
Autriche : les problèmes de défense
À la suite des élections du 1er mars 1970 qui leur ont donné la majorité relative, les socialistes ont constitué le 21 avril un gouvernement minoritaire.
Le Ministère de la Défense a été confié au général de brigade Johann Freihsler, qui était jusqu’alors, chef du groupe « opérations » au 3e Bureau du ministère de la Défense. Le nouveau ministre, dont les liens avec le Parti socialiste sont étroits mais non inconditionnels, bénéficie par ailleurs de la confiance de l’Armée et de l’appui du général Fussenegger, Inspecteur général des troupes. La tâche qui l’attend sera lourde. Il apparaît que les principes et l’organisation générale de la défense autrichienne doivent être repensés et accompagnés d’une profonde réforme du Bundesheer.
En effet, depuis sa création en 1955, l’Armée autrichienne n’a jamais été en mesure de remplir la mission qui lui était assignée.
Malgré des retouches successives, son organisation initiale – un corps d’intervention à base d’appelés – n’a jamais été satisfaisante, compte tenu des deux obstacles majeurs que constituaient, d’une part, la limitation à 9 mois de la durée du service militaire, d’autre part, la faiblesse permanente des crédits accordés à la défense.
La réduction à 6 mois de la durée du service militaire qui est le principal objectif socialiste, ne pourra que renforcer une orientation vers un système mixte (milice territoriale et unités opérationnelles) qui aurait la faveur de hautes personnalités et apparaît déjà dans les premières déclarations du général Freihsler.
Toutefois, la réalisation des réformes envisagées exige que le nouveau ministre bénéficie du soutien politique et financier qui a fait défaut à ses prédécesseurs. Elle est liée également à la longévité du gouvernement minoritaire.
Norvège : le budget de Défense 1970
Le budget de Défense, voté, en décembre 1969, s’élève à 2 641,2 M de couronnes norvégiennes (1 couronne norvégienne = 0,77 F).
Son accroissement réel est de 2,5 % par rapport à l’exercice précédent, si l’on tient compte de l’augmentation prévisible des prix et des salaires. Cet accroissement est conforme au plan quinquennal.
En effet, pour la période 1969-1973, il est prévu une progression des dépenses militaire de 2,5 % en valeur réelle contre 4 % en moyenne pour les années antérieures à 1968.
Le budget de Défense 1970 représente 14,9 % du budget général et 3,3 % du PNB. Après une lente régression, ces parts relatives se sont stabilisées depuis l’exercice 1968.
La mise en place d’une nouvelle organisation de la Défense au cours de l’exercice 1970 entraînera une économie de personnels. La réorganisation régionale prévue pour 1971 aura les mêmes conséquences. Ces réformes, peu appréciées des militaires, entraîneront une diminution de 74 à 70,9 % de la part des dépenses de fonctionnement dans le budget de défense.
Cette compression permettra d’accroître les crédits destinés à l’achat de matériel.
Les crédits d’investissements pour 1970 sont augmentés de 68,7 millions de couronnes, soit une progression de 10 % par rapport à l’exercice antérieur. Ils représentent 29,1 % du budget militaire contre 26 % précédemment. Cette augmentation confirme le désir des Norvégiens de développer certains secteurs de l’économie nationale, notamment celui d’une petite industrie de l’armement, limitée certes, mais techniquement valable et complémentaire de celles d’autres pays alliés.
Le budget de Défense norvégien pour 1970 reste faible. Il s’inscrit dans l’orientation définie par le plan quinquennal 1969-1973. Cette évolution est la conséquence d’un sentiment de sécurité de plus en plus répandu en Norvège qui estompe peu à peu les souvenirs de l’invasion allemande en 1940. Elle favorise le réveil d’un neutralisme profondément enraciné dans la conscience collective et traduit l’affaiblissement de la volonté de défense du pays.
Espagne : négociations concernant le renouvellement de l’accord sur les bases hispano-américaines
Reprises au début de l’année 1970, les négociations pour le renouvellement de l’accord sur les bases hispano-américaines, qui devait venir à expiration le 26 septembre 1970, semblent entrer dans leur phase décisive. Après son voyage en avril 1970 à Washington, le ministre espagnol des Affaires étrangères, M. Lopez Bravo a déclaré que des progrès substantiels avaient été accomplis sur la voie de la signature d’un accord général d’amitié et de coopération cependant que les milieux officiels américains ont fait état de la mise au point des grandes lignes d’un nouvel accord de cinq ans concernant les bases navales, aériennes et de télécommunications.
En ce qui concerne l’aspect « défense » proprement dit, le Pentagone obtiendra probablement satisfaction en gardant l’utilisation de la base aéronavale de Rota et de trois bases aériennes importantes : Saragosse, Torrejon et Moron, l’une de ces dernières pouvant être mise en sommeil.
URSS : le 15e anniversaire du Pacte de Varsovie
Dernier en date des grands anniversaires du mois écoulé, celui de la signature du Pacte de Varsovie, le 14 mai 1970, n’a donné lieu à aucune manifestation militaire ou politique ; mais de nombreux articles ou déclarations d’officiers généraux ont mis en relief à cette occasion les progrès accomplis et les problèmes actuels au sein de l’organisation de Défense des pays socialistes.
D’une façon générale, l’accent a été mis sur les améliorations apportées par la réunion du Comité politique consultatif en mars 1969 à Budapest. Dans un article anonyme de Lidova Armada, revue militaire publiée à Prague, l’auteur insiste sur le caractère international de la défense du socialisme, qui dépasse le cadre de chaque pays ; dès lors, elle requiert une ferme unité, basée sur les principes de l’internationalisme prolétarien, et les exigences de l’art militaire ne peuvent être satisfaites que par une coalition dont la base est constituée par le potentiel militaire de l’Union soviétique.
En Europe, le facteur « Temps » revêt une importance toujours croissante ; les forces et les matériels de combat doivent être à chaque instant aptes à s’opposer à toute attaque à l’improviste ; il faut donc dès le temps de paix prendre les mesures fondamentales à cet effet.
L’amélioration a donc été poursuivie constamment au cours des quinze dernières années ; elle a porté sur la qualité de la direction politique et militaire, l’organisation et la structure des forces, et la consolidation des arrières.
À Budapest, selon l’auteur, on a discuté et adopté l’instauration d’un Comité des Ministres de la Défense, ainsi qu’un nouveau statut des Forces armées et des commandements alliés ; les principaux résultats ont été l’amélioration qualitative des systèmes d’armement de chaque armée, l’obtention d’une plus grande efficacité des moyens de recherche consacrés à la Défense, et un accroissement de la part dévolue à chaque État dans la direction de l’organisation militaire du Pacte.
Dans un autre article de la même revue, les différents organismes actuels du Pacte sont passés en revue, avec l’indication succincte de leur rôle dans le jeu des institutions. L’importance du Comité politique consultatif, présidé à tour de rôle par les représentants de chaque État-membre, est soulignée, ainsi que celle des organes permanents : la commission et le secrétariat du Pacte dont les sièges sont à Moscou.
Il est précisé que les unités mises à la disposition du commandement allié restent sous commandement national et exécutent leur préparation politique et militaire d’après les plans de leurs organes de commandement ; l’entraînement de ces forces dans des exercices communs, l’assistance mutuelle et les échanges d’expérimentations sont réalisés selon les plans du commandement allié ; celui-ci dispose d’un État-Major siégeant à Moscou. Chaque État nomme un adjoint au Commandement des forces alliées, en général le ministre de la Défense, et désigne le nombre nécessaire de généraux et d’officiers pour les organes dirigeants du Commandement.
Enfin il a été décidé que des Forces alliées seront stationnées sur les territoires des États membres pour les besoins de la défense mutuelle ; il en est ainsi, actuellement, en République démocratique d’Allemagne (RDA), en Pologne, en Hongrie et en Tchécoslovaquie. Il ne s’agit plus de « forces soviétiques temporairement stationnées dans un pays donné », mais de « forces alliées concourant à la défense mutuelle » ; c’est peut-être dans cette phase que l’on peut trouver l’indice d’un changement de statut des forces.
Dans une interview à l’agence polonaise PAP, le général Chocha, vice-ministre de la Défense, reprend les mêmes thèmes et montre surtout que la formule actuelle : forces mises à la disposition du Pacte, mais restant dans le cadre des armées nationales, respecte la souveraineté de chaque pays membre tout en répondant aux exigences actuelles qui tendent à l’unité de commandement des forces de la coalition ; seules les Forces de défense aériennes, pour des raisons évidentes d’efficacité, sont réellement intégrées.
Le général Chtemenko, chef d’état-major du Pacte mentionne dans une déclaration à l’agence Interpress, que la sécurité de l’ensemble de la coalition socialiste est assurée par les moyens nucléaires de l’URSS, et souligne que les exercices effectués en commun ont une grande importance aux yeux du commandement unifié « ces manœuvres, dit-il, constituent non seulement un excellent entraînement militaire collectif, mais aussi une école pratique de l’internationalisme socialiste ».
Tous ces articles et toutes ces déclarations semblent chercher à convaincre que la solution adoptée dans le Pacte de Varsovie est celle qui réalise le meilleur compromis entre l’indépendance des forces nationales et l’unification du commandement imposée par les conditions politiques et les impératifs stratégiques de la guerre moderne. Cela au moment ou Seinteïa, l’organe politique roumain, réaffirme dans un éditorial du 14 mai 1970, les positions de Bucarest à propos de la souveraineté du parti et du gouvernement sur les forces armées nationales, rappelant au passage que le champ d’application du Traité de Varsovie est strictement limité à l’Europe.
Tout démontre que les divergences entre les gouvernements roumain et soviétique, sur le plan militaire comme sur les plans politique et économique sont arrivées au point où il est nécessaire et urgent de trouver une solution sauvegardant l’unité du camp socialiste.
C’est aux partis qu’il revient désormais de chercher une formule d’accord et c’est sans doute pourquoi M. Ceaucescu dans son voyage subit à Moscou le 18 mai 1970 est accompagné entre autres, de M. Bodnaras, responsable des questions militaires au bureau politique du comité central.
Chine : nouvelles militaires
Au titre de la réorganisation et de l’amélioration de la capacité opérationnelle des forces dans le cadre de la préparation à la guerre, il faut mentionner ce mois-ci :
– la suppression de la région militaire de 1re catégorie du Tibet, sans doute partagée entre celle du Sinkiang et celle de Cheng-Tu (il se pourrait aussi que la région autonome correspondante ait également disparu, ou tout au moins ait vu sa superficie fortement réduite) ;
– la prolongation de deux mois de la campagne de recrutement ;
– l’existence, signalée pour la première fois, d’unités du Génie de l’Air, chargées d’importants travaux d’organisation du terrain dans une région montagneuse, (il pourrait s’agir entre autres hypothèses de l’installation d’une base de missiles au Tibet ou de la construction d’un PC souterrain au Szechuan).
Japon : légère détente avec l’URSS
Les relations avec l’URSS qui étaient assombries depuis plusieurs mois par la revendication des Territoires du Nord, connaissent une certaine détente. Malgré la déception provoquée par l’annulation du voyage à Tokyo de M. Podgorny, le Japon peut en effet escompter une diminution des incidents navals, dans les zones de pêche au Nord de l’archipel, à la suite de gestes de bonne volonté de Moscou : libération de 32 pêcheurs, promesse d’ouverture de négociations sur la sécurité des bateaux de pêche.
En outre, un sérieux différend d’ordre stratégique vient d’être aplani. À l’occasion des manœuvres aéronavales prévues en avril 1970 dans le Pacifique, l’URSS avait en effet notifié à Tokyo quatre « zones de danger », encadrant étroitement le territoire japonais, où devaient se dérouler des exercices de bombardement. Devant la vigueur des protestations du Japon, le gouvernement soviétique a accepté de supprimer une zone d’exercice puis, enfin, les trois autres. Il est possible que cette menace temporaire de l’URSS n’ait été qu’un prétexte pour préparer en retour une élimination future des zones de manœuvres conjointes nippo-américaines accordées aux États-Unis par le Japon. L’URSS a en effet dénoncé l’existence de vingt de ces zones autour de l’archipel, et réclame vivement, pour la sécurité de la pêche et de la navigation, l’abolition de deux d’entre elles (2).
Inde : le problème de l’armement atomique national
Au Parlement, plusieurs partis (droite et socialistes) et quelques membres du congrès de Mme Gandhi ont pressé le gouvernement de revoir d’urgence sa position sur la fabrication des armes nucléaires. Le ministre adjoint de la défense a répondu qu’« il n’y était pas opposé ». L’opinion est sensibilisée par la récente réussite spatiale chinoise et on a l’impression que l’idée d’un armement atomique national gagne de plus en plus de partisans dans les milieux dirigeants. ♦
(1) La solde d’un sous-lieutenant passerait de 428 à 578 dollars par mois, celle d’un soldat de 180 à 315 $.
(2) L’une, proche du détroit de Tsushima, entre la Corée du Sud et l’île de Kyu Shu, l’autre dans la région du détroit du Tsugaru, entre les Îles de Hon Shu et de Hakkaïdo.