La révolte des Gardes rouges a-t-elle été un mouvement sans spontanéité suscité par la faction maoïste pour atteindre ses objectifs propres ou bien a-t-elle joué réellement le rôle d'un élément moteur dans la Révolution culturelle ? En fait, les choses ne sont pas si simples : l'auteur montre le mécanisme dialectique qui dans la réalité a combiné les deux schémas. S'interrogeant ensuite sur l'avenir des 150 millions de jeunes chinois, il analyse la composition sociale du Comité central du Parti communiste issu du IXe Congrès et, constatant la faible part que celui-ci leur fait, il conclut que la jeunesse chinoise a été frustrée de sa révolution.