La mort du Général de Gaulle fut un événement d’une ampleur nationale et internationale qui n’a pas de précédent dans notre histoire. L’émotion populaire fut profonde, sincère, effaçant tout désaccord dans une vague quasi unanime d’admiration et de reconnaissance. L’hommage des gouvernements étrangers fut spectaculaire et le plus souvent animé par une réaction authentique de leurs opinions publiques. Lire la suite
Conférence prononcée le 20 octobre 1970 à l'institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). Lire la suite
Spécialiste des questions de droit concernant les armes nucléaires, l'auteur s'efforce de discerner les objectifs stratégiques que la Chine populaire assigne à la réalisation de son appareil thermonucléaire, objectifs de propagande interne et externe aussi bien que de dissuasion tant à l'égard des États-Unis auxquels elle est affrontée dans le Sud-Est asiatique qu'à l'égard du voisin soviétique devenu « frère ennemi ».
Les désordres de la Révolution culturelle avaient pu donner l'impression, à l'étranger, que l'économie chinoise sortirait très affaiblie de cette épreuve et handicapée pour longtemps. Il semble qu'il n'en soit rien, et qu'au contraire depuis deux ans la Chine connaisse un développement plus rapide. Aussi paraît-il intéressant d'analyser les orientations récemment définies pour favoriser la relance vigoureuse de la croissance économique dans ce pays.
La révolte des Gardes rouges a-t-elle été un mouvement sans spontanéité suscité par la faction maoïste pour atteindre ses objectifs propres ou bien a-t-elle joué réellement le rôle d'un élément moteur dans la Révolution culturelle ? En fait, les choses ne sont pas si simples : l'auteur montre le mécanisme dialectique qui dans la réalité a combiné les deux schémas. S'interrogeant ensuite sur l'avenir des 150 millions de jeunes chinois, il analyse la composition sociale du Comité central du Parti communiste issu du IXe Congrès et, constatant la faible part que celui-ci leur fait, il conclut que la jeunesse chinoise a été frustrée de sa révolution.
L'auteur s'intéresse au « groupe andin » : il s'agit de la plus récente tentative faite par des pays du sous-continent – Bolivie, Chili, Colombie, Équateur et Pérou – « pour unir » selon le président Frei « leurs bras au même bélier » en vue d'assurer leur développement.
Pour rédiger l'article suivant qui éclaire d'un jour nouveau l'affaire Bazaine, l'auteur a dépouillé certains documents inédits des archives diplomatiques prussiennes de septembre-octobre 1870 ainsi que les archives secrètes du Duc d'Aumale qui présida le conseil de guerre de 1873 devant lequel comparut le Maréchal Bazaine.
Chroniques
Le Prix Nobel de la paix n’a pas été attribué cette année à une personnalité ou à une organisation consacrant ses activités au rapprochement entre les peuples ou entre les races, mais à un scientifique dont les travaux offrent la possibilité technique de lutter contre l’une des causes de la tension internationale : la faim dans le monde. Seuls quelques spécialistes de la génétique connaissent le nom du professeur américain Norman-Ernest Borlang. Ses travaux sont pourtant à l’origine de la « révolution verte » qui est en passe de bousculer les données traditionnelles de l’agriculture dans plusieurs pays en voie de développement. L’événement est d’une signification considérable. Lire la suite
La troisième loi de programme relative aux équipements militaires Lire la suite
République fédérale d’Allemagne (RFA) : le projet de budget de défense 1971 Lire la suite
La part de l’Armée de l’air dans la troisième loi de programme d’équipements militaires Lire la suite
Dans la Marine française : le budget 1971 Lire la suite
En Afrique orientale, mise en chantier de la ligne de chemin de fer Zambie-Tanzanie Lire la suite
Bibliographie
« En somme, écrit l’auteur dans l’avertissement qu’il place en tête de son ouvrage, l’ouvrier japonais n’est pas plus japonais que l’ouvrier français n’est français ; ils sont tous deux prolétaires, ils luttent simultanément contre le capitalisme et l’impérialisme, qu’ils viennent de l’Ouest ou de l’Est ». Ceci indique clairement l’orientation et le ton général de ce livre au texte assez court et qui donne du Japon une vision évidemment toute différente de celle à laquelle se rallient les écrivains d’idées moins avancées. Lire la suite
La densité de cette étude, pourtant relativement courte, ne permet guère d’en donner un résumé en quelques lignes. En effet, les auteurs, que leurs précédents ouvrages ont largement fait connaître, y étudient les caractères généraux de la révolution en URSS et en Chine, les traits essentiels de l’opposition entre les deux conceptions du marxisme et les deux pays, avant d’entamer le sujet que le titre définit très clairement. Lire la suite
Dans un style très clair et suivant une méthode d’exposition fort simple, le général Luquet a fait, pour cette collection de vulgarisation, un résumé précis de la situation stratégique du monde actuel et des nécessités qui en découlent pour notre défense et la politique qu’elle détermine. Nos lecteurs ne trouveront dans ces pages rien qu’ils ne connaissent déjà ; mais certains d’entre eux apprécieront certainement de disposer d’un condensé à jour des problèmes essentiels qui les intéressent. Pour le grand public, l’ouvrage offre un moyen de connaître ou de mettre au point des connaissances ; car il est bien souvent ignorant des questions qui devraient le toucher de près. Lire la suite
L’intérêt de ce petit livre nous semble résider davantage dans les données statistiques qu’il contient sur la production, la consommation, le mouvement du pétrole dans le monde que dans l’exposé des rivalités et des positions des grandes compagnies qui l’extraient, le raffinent, le transportent et le commercialisent. Devant un produit capital pour l’économie des puissances industrielles, il est fatal que les appétits s’aiguisent ; mais tout aussi fatale est la nécessité de tenir compte des désirs, voire des exigences, des pays producteurs et des consommateurs eux-mêmes. Le marché du pétrole n’a donc plus le caractère qu’il a revêtu autrefois ; la lutte y est plus serrée et se mène par suite dans des conditions moins draconiennes que l’histoire et surtout la légende ont fait apparaître dans le passé. Lire la suite
L’auteur dit de son livre qu’il est « superficiel », parce qu’il n’aborde qu’une partie du sujet très vaste auquel il s’est attaqué. Il est certain que la définition d’une nouvelle société demanderait les tomes d’une Encyclopédie, si elle portait sur l’ensemble de l’organisation et des aspects de la vie collective. Le lecteur, au terme d’une lecture fort longue, mais aisée, ne partagera pas le jugement de l’auteur. Il lui semblera plutôt que ce livre est un échantillonnage, présenté en fonction d’une idée directrice, de ce que pourrait être la société de demain telle qu’elle peut être envisagée à partir des signes et des indices d’aujourd’hui. Lire la suite
Cet essai brillant sur la sociologie présente et future des États-Unis et du capitalisme a été publié en 1965 ; sa traduction dans notre langue est donc tardive. Pourtant, les idées qui s’y trouvent développées sont du plus grand intérêt. En faisant des hypothèses sur l’avenir, l’auteur admet lui-même qu’elles sont hasardeuses ; il lui suffit qu’elles contiennent un pourcentage élevé de probabilité. Lire la suite
Dans notre numéro d’avril 1969, nous avons rendu compte du livre de Michèle Aumont intitulé : Le prêtre, homme sacré. À la suite de la publication de cet ouvrage, l’auteur, encouragée par de nombreuses personnalités, a demandé à 1 500 prêtres de bien vouloir lui écrire ce qu’ils en pensaient : 396 réponses ont été reçues, ce qui représente un pourcentage important et fort satisfaisant dans une entreprise de ce genre, toute différente d’un sondage ou d’une enquête systématique. Lire la suite
Le colloque de Venise, en 1968, avait pour objet de confronter les idées des intellectuels catholiques au sujet de la révolution sociale et des moyens qu’elle peut légitimement utiliser. Ce livre contient neuf textes de communications faites par des participants appartenant à plusieurs pays. Lire la suite
Dans notre numéro d’octobre 1970, nous avons rendu compte de la publication du Tome I de ces Mémoires. On retrouve dans le second tome les mêmes qualités de clarté et de vivacité dans le style, la même facilité de lecture, ainsi que le souci de traiter essentiellement des questions strictement militaires, sans entrer dans les discussions politiques. L’orthodoxie communiste du Maréchal reste évidemment entière et à maintes reprises affirmée. Lire la suite
C’est une véritable épopée que nous fait revivre l’amiral Lepotier en retraçant l’histoire du grand port breton et en évoquant ces événements dont il fut le point de départ, le théâtre ou l’aboutissement. On le voit naître au milieu des landes et des bois, croître et se fortifier, on participe à ses vicissitudes au gré des cahots de la politique. On assiste à la belle aventure des compagnies des Indes, et l’on chemine, par-delà la course, le commerce et les guerres, jusqu’au renouveau issu de la Libération. Lire la suite
Il est inutile de souligner l’intérêt et l’importance historique des mémoires d’Édouard Benès sur les événements de 1938 qui menèrent à Munich. Nul « témoin de notre temps » n’était plus qualifié pour dire ce qu’il avait fait et ce qu’il avait vu pendant ces mois tragiques pour toute l’Europe et davantage encore pour la Tchécoslovaquie. Lire la suite
On a tant écrit sur la période qui s’étend des Accords de Munich (1938) à la déclaration de guerre de 1939 que l’historien est embarrassé pour trier de si nombreux documents de toute sorte ; encore que les archives soviétiques ne se soient pas ouvertes et que, par suite, tout un aspect du drame que vivait le monde ne puisse faire l’objet que d’informations fragmentaires ou de conjectures. Léonard Mosley, en écrivant ce long récit des mois qui pesèrent si lourd dans l’histoire, n’a pas oublié qu’il était journaliste ; aussi, à côté des considérations purement historiques, a-t-il fait une large place aux anecdotes significatives, et su mettre en scène les principaux acteurs avec le talent d’un homme habitué aux croquis d’actualité. La lecture de son ouvrage en est grandement facilitée et colorée. Lire la suite
Dans cette collection, qui contient de nombreux ouvrages historiques dont le fond et la forme sont souvent graves et parfois même austères, celui-ci surprend par le ton qu’a adopté son auteur, cynique et empreint d’un humour qui tourne au noir. Les personnages du Consulat et du début de l’Empire y sont dépeints sans complaisance, sous des couleurs sombres, comme des hommes et des femmes qui cherchent avant tout, au milieu des intrigues les plus tortueuses et les plus basses, leurs intérêts et leurs plaisirs. Le Premier Consul est évidemment au premier rang ; on pourrait presque dire que le livre est davantage une méditation sur le destin de cet homme hors-série que l’étude des conditions dans lesquelles fut décidée la création de l’Empire et se déroula la cérémonie du sacre. Lire la suite
Descendant du général Daumesnil, l’auteur a comblé une lacune dans notre galerie des portraits des héros de l’époque napoléonienne. En effet, tout célèbre que soit son nom, le général Daumesnil n’avait jusqu’à présent pas fait l’objet d’une biographie complète, bien que sa vie et ses hauts faits aient donné matière à de nombreuses brochures. Lire la suite
Si la traduction française vient de paraître, cette longue thèse historique a été publiée en Allemagne il y a plusieurs années et y a fait l’objet de controverses passionnées. En effet, elle allait à l’encontre de ce que les Allemands avaient appris et professé, car elle établissait la part prépondérante de la responsabilité allemande dans le déclenchement de la Première Guerre mondiale et montrait que la défaite avait été due, non pas au fameux « coup de poignard dans le dos », mais à une constante erreur d’appréciation des conditions réelles de la lutte par le Gouvernement allemand. Celui-ci, entraîné par son rêve de pangermanisme en Europe, désireux de faire de l’Allemagne la plus grande puissance mondiale, avait sous-estimé les forces de ses adversaires et surestimé les siennes. Lire la suite
Les sources sur lesquelles peut s’appuyer une histoire sociale du Moyen-Âge en Occident sont encore bien incertaines ; une documentation, abondante dans certaines de ses parties, existe bien dans les archives, mais n’a pas encore été exploitée. C’est donc une entreprise difficile de traiter de la question, surtout sous la forme d’un manuel, même d’enseignement supérieur. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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