Institutions internationales - La Conférence des Parlementaires de l'Otan - Le Fonds monétaire international (FMI) sous les projecteurs - Inquiétudes pour la Communauté européenne
La 26e Assemblée générale des Nations unies s’est ouverte le 21 septembre 1971 à New York dans une atmosphère assez sensiblement différente de celle qui régnait depuis quelques années. Alors que beaucoup se demandaient le « pourquoi ? » de ces délibérations dont on savait qu’elles n’aboutiraient à aucun résultat positif, cette année un certain espoir s’est manifesté, et une volonté d’agir s’est exprimée, espoir et volonté qui permettent à certains de se demander si l’organisation internationale ne va pas retrouver une partie du lustre qu’elle a perdu.
C’est qu’en effet, pour la première fois depuis longtemps, les représentants de 127 – et bientôt 130 pays – ont constaté qu’ils avaient des chances raisonnables de prendre une décision sur un problème à propos duquel ils n’avaient guère pu, jusqu’ici, que confronter leurs inconséquences et leurs impuissances, celui de la représentation de la Chine. Rien n’est réglé, mais la machine paraît « débloquée ». Dans quelle mesure, selon la thèse des États-Unis, la Chine communiste peut-elle devenir membre non seulement de l’ONU, mais du Conseil de sécurité, et Formose rester membre de l’Organisation ? L’adoption de cette thèse impliquerait celle des « deux Chine », à laquelle Pékin reste opposé, et en même temps annoncerait la reconnaissance d’un État formosan, que Pékin n’admet pas. Mais les partisans de l’universalité de l’ONU disposent de sérieux arguments, et c’est ainsi qu’ils souhaitent également l’admission des « deux Allemagne », donc implicitement celle des « deux Corée ».
Mais, pendant que se déroulaient les premiers débats de cette session de l’Assemblée générale de l’ONU, les développements de la crise monétaire dominaient la réunion annuelle du Fonds monétaire international (FMI) et celle de la Conférence des Parlementaires de l’Otan.
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