Outre-mer - L'Afrique et les pays non-alignés - Les relations mutuelles et africaines des pays de l'UDEAC (Union douanière et économique de l'Afrique centrale)
La 4e Conférence « au sommet » des pays non-alignés s’est tenue à Alger du 5 au 9 septembre 1973 sous la présidence du colonel algérien Houari Boumediène. Depuis la première réunion, le nombre des non-alignés ne cesse d’augmenter : 25 en 1961 (Belgrade), 46 en 1964 (Le Caire), 54 en 1970 (Lusaka). Cet accroissement provient de l’adhésion progressive de nombreux États modérés.
À Alger, la conférence réunit 76 États-membres ; elle accueille également les mouvements de libération reconnus par l’Organisation de l’unité africaine (OUA), le parti socialiste de Porto-Rico, l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), les secrétaires généraux de l’ONU, de l’OUA, de la Ligue arabe et de l’OSPAAAL (Organisation de solidarité des pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine), des observateurs de 9 pays latino-américains et 3 ambassadeurs de pays invités : Autriche, Finlande, Suède. Plus des trois quarts des membres sont représentés par leur chef d’État ou de gouvernement. L’ensemble des délégations et des journalistes habilités à suivre les travaux atteint 7 000 personnes.
Cette abondance de participants, provenant de différentes parties du monde et se réclamant de familles spirituelles très diverses rend difficile l’élaboration d’une politique commune. Les États parviennent à un accord sur des positions de principe qui touchent, par exemple, le combat pour la paix et le désarmement, la lutte contre le colonialisme et contre les ingérences des grandes puissances, mais ils ont du mal à définir une action pratique. Cette impuissance relative fait dire au colonel libyen Kadhafi que « toutes les belles idées » débattues « partent de bonnes intentions mais ne seront jamais mises en pratique ».
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