Aéronautique - Le programme Mercure 200 : oui, mais… - Perspectives inquiétantes pour notre industrie aéronautique - L'aéronautique en République populaire de Chine
Depuis que le gouvernement français a décidé, en août 1976, d’encourager une coopération Douglas-SNIAS-AM Dassault Breguet sur le programme Mercure 200, les prises de position officielles et politiques se multiplient.
Présentant ce programme le 14 octobre dernier, M. Marcel Cavaillé, secrétaire d’État aux Transports, déclarait : « On construit un avion parce qu’on le vendra. Tout lancement d’un programme nouveau est un rendez-vous avec un marché. Il faut y arriver ni trop tôt ni trop tard. C’est pour ne pas manquer ce rendez-vous que la France a brusqué les choses au mois d’août dernier, car l’Europe que nous avions sollicitée pour construire cet appareil ne se décidait pas ».
À travers les propos de M. Cavaillé, on perçoit les préoccupations gouvernementales. Trouver un plan de charge significatif à notre industrie aéronautique, qu’il serait par ailleurs très souhaitable de ne pas voir entièrement dépendante de la production militaire. Le problème posé n’est pas simple à résoudre, et pourtant les conseils, les critiques et les idées ne manquent pas d’être nombreuses.
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