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  • Revue n° 380 Août/Sept 1978
  • Outre-mer - L'État algérien, corps étranger dans le Maghreb - L'Afrique et le monde au lendemain de la guerre du Shaba (Katanga)

Outre-mer - L'État algérien, corps étranger dans le Maghreb - L'Afrique et le monde au lendemain de la guerre du Shaba (Katanga)

Bernard Guillerez, Bernard Brionne, « Outre-mer - L'État algérien, corps étranger dans le Maghreb - L'Afrique et le monde au lendemain de la guerre du Shaba (Katanga)  » Revue n° 380 Août/Sept 1978 - p. 184-191

Depuis plusieurs années, les relations entre les pays du Maghreb se sont détériorées jusqu’à friser la franche hostilité, du moins pour le Maroc et l’Algérie. Les terrains d’affrontement ne manquent pas. Quels que soient les sujets de discorde qui foisonnent actuellement dans les mondes arabe et africain, les dirigeants algériens et marocains se rangent toujours dans des camps opposés. Les premiers accusent les seconds de servir les intérêts américains dans cette partie du monde tandis que les seconds reprochent aux premiers d’être les instruments inconscients de la politique soviétique : mais en dépit de ces déclarations, le Maroc entretient de bonnes relations avec l’URSS, et l’Algérie fait d’excellentes affaires avec les États-Unis. Dans ce domaine, les accusations réciproques des deux gouvernements sont donc purement formelles ; elles peuvent toutefois laisser croire que la rivalité algéro-marocaine a pour origine un différend idéologique alors que la cause en est plus simple : après avoir conquis leur indépendance, les dirigeants algériens ne pouvaient construire l’État qu’en dotant le pays, dont ils avaient la charge, d’une personnalité différente de celle de leurs voisins, qu’en plaçant par conséquent, au milieu d’un ensemble maghrébin relativement homogène sur les plans ethnique et linguistique, un corps étranger animé d’une idéologie qui serait capable de faire naître un sentiment d’unité nationale ; ils espéraient ainsi lutter contre l’attraction que pouvaient exercer Rabat et, dans une moindre mesure Tunis, sur les populations de la périphérie.

Le Front de libération nationale (FLN), grâce auquel l’unité plus ou moins cimentée par les combats aurait pu se perpétuer, éclata : un essai de reconstitution autour de la personne de M. Ben Bella échoua. En dehors du parti communiste algérien sur lequel M. Ben Bella tentait de s’appuyer pour sortir de son isolement, la seule force capable de maintenir l’unité était l’armée dite des frontières qui avait absorbé ou maîtrisé ce qui restait des maquis intérieurs. Le coup d’État de 1965, qui conduisit au pouvoir le colonel Boumediène, fut organisé par des fonctionnaires militaires ou civils hostiles au marxisme, nationalistes et désireux d’utiliser le capitalisme d’État pour assurer définitivement l’indépendance du pays dans le cadre territorial laissé par le colonisateur. Le président Boumediène rencontra même alors quelques difficultés dans ses relations avec l’URSS qui, à l’époque, équipait ses blindés et son aviation. Le nouveau gouvernement n’avait plus à s’occuper de dosages politiques ; il s’attaqua à l’œuvre de construction nationale en poursuivant systématiquement la politique fixée par le FLN au congrès de Tripoli.

L’indépendance économique des anciens départements français fut assurée par des nationalisations progressives : des sociétés d'État furent créées pour coiffer par spécialités l’ensemble des activités : les propriétés des colons furent rassemblées en collectivités autogestionnaires contrôlées par l’administration : la création d’une industrie lourde, nécessitant d’importants investissements pris sur le produit de la vente du pétrole, bien qu’elle n’offrît que peu d’emplois nouveaux, fut privilégiée aux dépens du maintien et du développement de l’industrie de transformation qui restait trop dépendante de l’ancienne métropole. Ces mutations se produisirent avant même que l’État eût implanté ses bases politiques : l’appui de l’armée garantissait la docilité de l’administration : le parti n’avait pas d’existence réelle : les syndicats étaient placés sous la coupe directe du pouvoir qui en contrôlait tous les rouages. Après que les structures économiques eussent été installées de manière irréversible, on procéda à la mise en place des assises politiques, en commençant par les municipalités, puis les départements : enfin, après un référendum constitutionnel, l’Assemblée nationale fut constituée et l’élection du président de la République eut lieu au suffrage universel.

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L’État algérien, corps étranger dans le Maghreb

L’Afrique et le monde au lendemain de la guerre du Shaba

 
 

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