Aéronautique - Un réacteur moderne : le CFM56
Le 29 mars dernier, la plus grande compagnie aérienne du monde occidental, United Airlines, a fait connaître sa décision de remotoriser sa flotte de Douglas DC-8-60 ou DC-8 Super-60 (trente appareils) en remplaçant les moteurs actuels par des turboréacteurs CFM56, fruits de la coopération entre le constructeur américain General Electric et la société française Snecma (Société nationale d’étude et de construction de moteurs d’aviation) qui se partagent à égalité les responsabilités industrielles et financières de ce programme.
Dans l’avenir, ces deux sociétés sont appelées à se répartir, suivant le même principe, des bénéfices qu’il semble désormais d’autant plus raisonnable d’envisager que six autres compagnies aériennes viennent également de signer des lettres d’intention pour remotoriser au total 90 appareils environ. Le volume de travail ainsi garanti permet dès maintenant de lancer cette opération dans sa phase concrète : le premier avion remotorisé pourrait être disponible en 1981.
L’intérêt que l’industrie aéronautique française porte à ce turboréacteur s’explique par les débouchés espérés, ce programme pouvant à terme acquérir un développement tel que son impact sur l’activité économique devienne du même ordre de grandeur que celui du programme Airbus. Nous reviendrons sur cet aspect après avoir rappelé les principales caractéristiques techniques du moteur.
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