Marine - France : le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) ; les officiers des armes dans la Marine nationale - Grande-Bretagne : le Livre blanc de la Défense britannique et la Royal Navy - États-Unis : désarmement du Nautilus
C’est devenu un lieu commun que de souligner l’extrême sensibilité de l’économie française devant les transports maritimes et de rappeler le caractère insulaire de cette même économie depuis une vingtaine d’années. La France présente, dans ce domaine, une vulnérabilité qui résulte de la conjonction de ce phénomène et du développement concomitant des flottes potentiellement hostiles. La menace qui s’exerce sur nos intérêts en mer se révèle croissante quantitativement et qualitativement, alors même qu’elle se diversifie quant à ses points d’application. La présence des forces navales soviétiques est aujourd’hui mondiale, tandis que se développent de nombreuses marines secondaires dont les armements surface-surface croissent régulièrement en efficacité.
Une capacité d’action offensive apparaît donc indispensable pour contrer, sur mer, des actions hostiles limitées ou, au minimum, dissuader un adversaire potentiel de les entreprendre.
Le SNA constitue, grâce à sa mobilité stratégique et tactique et à sa disponibilité, une réplique adaptée à cette menace. La propulsion nucléaire lui confère trois qualités essentielles, qui constituent un changement de nature dans ses capacités d’action.
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