Faits et dires
* « L’Amérique ne doit pas chercher à être aimée mais respectée. Nous devons bâtir la paix à travers la puissance, il n’y a pas d’autre voie. »
Ronald Reagan, le 19 octobre 1980
* « La politique militaire de l’administration Carter a eu pour résultat une dégradation de nos forces armées. Il nous faut donc restaurer la crédibilité de notre dissuasion stratégique. Nous devons rétablir la supériorité de notre marine. Je ne suis pas partisan d’un retour à la conscription car je suis convaincu que notre système de volontariat peut être efficace. Mais il faut améliorer la condition matérielle des professions militaires. »
* « Il ne devrait pas y avoir de doute dans l’esprit de nos adversaires en ce qui concerne notre volonté de nous défendre et de respecter les engagements pris en ce sens vis-à-vis de nos alliés. En agissant ainsi, d’une manière tranquille et modérée, mais avec une détermination qui ne laisse pas de place à l’ambiguïté, nous cesserons de donner une impression de faiblesse et d’incertitude. »
* « C’est seulement si l’Amérique est forte que nous pouvons être assurés de vivre en paix. Au contraire, c’est la faiblesse, l’indécision, un leadership vacillant qui peuvent inciter l’adversaire à faire un mauvais calcul et le conduire à risquer une confrontation. Je vais chercher à restaurer la marge de sécurité dont nous disposions jusqu’à l’administration Ford et qui est absolument vitale. »
Ronald Reagan, interview au Figaro, le 27 octobre 1980
* « Nous ne sommes jamais entrés en guerre parce que nous étions trop forts. J’ai vu pour ma part quatre guerres, j’ai des fils et des petits-fils et je ne veux pas les voir verser leur sang sur des champs de bataille. »
Ronald Reagan, le 28 octobre 1980,
lors du débat télévisé avec le président Carter
* « Une France présente dans le monde pour la sécurité et pour la paix, un gouvernement qui gouverne, des Français qui travaillent sérieusement pour maintenir le présent et préparer l’avenir. »
Président Giscard d’Estaing à Autun, le 31 octobre 1980
* « Le retour de la Chine sur la scène mondiale, parmi les grandes puissances, d’une Chine animée par la volonté d’aider les États et les peuples dans leur lutte pour l’indépendance authentique et le progrès, favorise la paix car elle contribue à un meilleur équilibre du monde. »
Président Giscard d’Estaing à Pékin le 15 octobre 1980
* « L’évolution de la Chine aura une influence considérable sur le monde à venir. La France estime qu’une Chine active, participant pleinement aux responsabilités internationales, constitue un facteur de paix et d’équilibre dans le monde. Il existe, pour l’essentiel, entre la France et la Chine une large convergence de vues sur les principes fondamentaux qui doivent présider au règlement des problèmes actuels… L’une et l’autre souhaitent que s’affirme l’existence d’un monde multipolaire où la Chine et l’Europe sont appelées à exercer un rôle croissant. »
Président Giscard d’Estaing
devant le conseil des ministres du 23 octobre 1980
* « La paix mondiale est un tout indissociable et les événements survenus dans diverses régions sont liés les uns aux autres. »
M. Zhao Zyang recevant le Président français à Pékin, le 15 octobre
* « La France est une nation européenne. Elle contribue par son propre effort de défense à la sécurité en Europe, et elle n’ignore pas que sa propre sécurité s’inscrit dans ce cadre. »
* « Notre doctrine n’a pas changé : nous refusons la bataille nucléaire. »
* « Le déploiement actuel des bâtiments français à proximité du détroit d’Ormuz est la marque que la France n’abandonnera pas ses responsabilités dans le maintien de la liberté des communications vitales. »
M. Joël Le Theule, le 23 octobre 1980 à l’Assemblée nationale
* « La polyvalence n’est pas l’objectif numéro un, mais il est intéressant d’observer comment une unité spécifique peut être amenée à travailler avec d’autres. Chaque grande unité a sa mission et sa caractéristique et elle doit faire un effort d’adaptation pour coordonner ses actions avec d’autres unités. »
M. Joël Le Theule, le 9 octobre 1980, aux manœuvres
de la 27e Division alpine avec le 1er Corps d’armée
* « Plus que jamais peut-être, la paix repose sur le dialogue et sur le développement des initiatives régionales. »
M. Jean-François Poncet recevant le chef
de la diplomatie marocaine le 30 octobre 1980
* « L’Alliance atlantique ne pourra plus limiter son attention à la zone géographique définie dans le traité si elle veut continuer à protéger, comme elle a su le faire dans le passé, les intérêts vitaux de ses membres. »
M. Luns, secrétaire générale de l’Otan, le 25 octobre 1980
* « Le principe-clef d’une détente réelle n’est autre que la réciprocité. Dans tous les domaines, ou presque, ce principe est bafoué par les Soviétiques avec un cynisme désarmant. Leur conception est manifestement celle d’une détente à sens unique. Pour qu’une conférence comme celle de Madrid ait un sens, il faudrait préalablement que les troupes soviétiques se retirent d’Afghanistan… »
Manifeste du Comité des intellectuels
pour l’Europe des libertés, 22 octobre 1980
* « Le commandement américain pour la défense aérienne à Colorado Springs a connu 151 fausses alertes nucléaires au cours des derniers dix-huit mois. »
Rapport du Congrès américain, fin octobre 1980