Marine - Plein feu sur le missile antinavire - Le lancement du sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) l'Inflexible
On peut être étonné par l’intérêt soudain qui se manifeste pour le missile anti-navire. Il n’est pas une revue, un hebdomadaire, un quotidien qui n’ait brutalement découvert que le missile était redoutable, surtout quand il vole au ras de l’eau. Il aura suffi pour cela qu’un Exocet, dans sa version air-mer (AM-39), désempare un navire doté de moyens de défense antiaérienne (NDLR : référence à l’attaque du destroyer anglais HMS Sheffield par deux Dassault Super-Étendard argentins armés de missiles Exocet durant la guerre des Malouines en mai 1982).
On a pu lire que cet événement sonnait le glas des navires de surface, que l’on était à un tournant décisif de la guerre navale et qu’il serait temps de tout changer : les armes déjà périmées, la conception des navires trop vulnérables, les tactiques mal adaptées… Il faut raison garder !
Combien de tournants aussi fondamentaux n’ont-ils pas défrayé la chronique en leur temps : la vapeur, la cuirasse, la torpille, le radar, le porte-aéronefs, le sous-marin nucléaire…
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