Marine - Commandant et juriste (I)
Il fut un temps où l’on prenait son premier commandement de bâtiment de guerre avec une haute idée et un modeste bagage sur le droit maritime, peut-être parce que la mer était le royaume d’une minorité de professionnels qui en acceptaient les lois « naturelles » et ne ressentaient pas, au fond, le besoin d’un arsenal juridique puisque la liberté des mers existait presque sans partage et que la force avait réglé dans les siècles passés les conflits issus des rivalités d’intérêt entre les rares et puissantes nations maritimes.
Certes il y aura toujours sur mer des zones et des circonstances où la solitude sera reine.
Mais le souci d’organiser la liberté des mers dans un contexte de développement rapide des pays à vocation maritime, de découvertes des multiples richesses et possibilités qu’offrent les océans a amené à codifier et à rassembler ce qui, peu à peu, sous forme de conventions variées formait le « tissu bigarré » de la législation concernant les affaires de la mer.
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