Depuis quelques mois, la revue s'est attachée à étudier les problèmes des rapports de la défense militaire, et en particulier ceux posés par l'existence des armes nucléaires, avec l'éthique et la morale. C'est ainsi que nous avons publié « Pacifisme et idéologies » de Philippe Forget en juillet 1983, dans le même numéro « Les évêques allemands et américains et la promotion de la paix », en août/'septembre « Les églises protestantes et l'arme nucléaire » du pasteur Collange. Aujourd'hui, nous redonnons la parole au père Coste pour commenter le très récent document adopté le 8 novembre à Lourdes par l'Assemblée plénière de l'épiscopat français sous le titre « Gagner la paix ». Lire les premières lignes
Cet article est tiré d'une conférence que l'auteur, ancien commandant en chef Otan du théâtre Centre Europe, a prononcé il y a un an devant un auditoire britannique.
Les deux auteurs, l'un français déjà bien connu pour ses études avec Sam Cohen sur l'arme à rayonnement renforcé dite « bombe à neutrons » et l'autre scientifique américain, présentent ici ce qu'ils pensent être les possibilités ouvertes par la décision du président Reagan de pousser les études sur les armes à faisceaux dirigés. Ils en tirent des conséquences sur les stratégies qui s'ajoutent à celles qu'à leur avis l'arme à rayonnement renforcé peut produire de son côté. Bien des objections faites au système High Frontier dans l'article de Georges Outrey publié en mai 1982 paraissent pouvoir s'appliquer à la thèse qui est présentée ici et qui est une pièce de plus versée à un débat qui ne fait que s'amorcer.
L'auteur aborde ici les relations de domination-dépendance que l'Union soviétique exploite dans le Tiers-Monde grâce à ses relations commerciales.
L'auteur traite ici d'une institution mal connue de l'islam contemporain, dont l'activité risque de devenir fort importante dans quelques années.
Malheureusement pour lui, le Liban reste au premier plan de l'actualité. Dans notre dernier numéro, Jacques Vernant avait apporté ses réflexions sur les caractères internes et externes du monde libanais. Dans cet article, l'auteur, avec sa grande connaissance de l'Orient, étudie la refonte des structures de l'État libanais qui pourrait amener la réconciliation nationale. Lire les premières lignes
L'auteur nous ramène dans une région du monde chargée d'histoire, dont il fait apparaître les grandes constantes et les facteurs d'évolution. Dans la situation actuelle, chargée d'instabilité, la France a un rôle important à jouer, que les événements récents se sont chargés de nous rappeler. Lire les premières lignes
À partir de l'ouvrage d'André Glucksmann, La force du vertige, récemment publié aux Éditions Grasset. Lire les premières lignes
À partir de l'ouvrage de Georges Sokoloff, L’économie de la détente : l'URSS et le capital occidental, publiés aux Presses de la Fondation nationale des sciences politiques. Lire les premières lignes
Trois titres d’ouvrages en anglais dont les thèses se recoupent et sont à certains égards complémentaires, sur d’autres points contradictoires, un quatrième, l’Annuaire de poche du SIPRI pour 1983, publié pour la première fois en français, voilà de quoi animer, enrichir, éclairer le débat sur l’évolution de la stratégie occidentale et le rôle qu’y jouent les euromissiles (1). Ces ouvrages, bien différents les uns des autres, ont en commun qu’ils sont le produit d’une réflexion collective, qui débouche soit sur un rapport de synthèse (c’est le cas du rapport du groupe de Harvard sur les implications de l’arme nucléaire et de la première partie de l’ouvrage sur la dissuasion classique en Europe) sur une série d’études individuelles traitant des divers aspects d’un même problème. Lire les premières lignes
Chroniques
Le Honduras, le Salvador et le Nicaragua en Amérique centrale ; le Tchad, l’Angola, la Namibie et l’Éthiopie en Afrique ; le Liban, l’Iran et l’Irak au Moyen-Orient ; l’Afghanistan et la péninsule indochinoise en Asie… La carte des conflits montre que le monde vit dans un temps de profondes tensions, et que l’on ne peut taxer de pessimisme ceux qui, à l’image de M. François Mitterrand, pensent que 1984 sera une année difficile. Lire les premières lignes
• La Military Review, journal professionnel de l’armée de terre américaine, dans son numéro de septembre 1983, publie un article du major Henry L. Thomson intitulé « Sleep loss and its effect in combat » (la perte de sommeil et ses effets au combat). Lire les premières lignes
Nous laisserons délibérément de côté les scénarios de guerre nucléaire dont la télévision et les magazines se sont montrés friands au cours de ces dernières semaines. Est-il bien sage et bien sain de jouer ainsi avec les nerfs de l’opinion ? N’est-ce pas proprement l’égarer ou, à tout le moins, la rendre moins réceptive à des propos plus sensés ? Certes, il ne s’agit pas d’endormir le pays dans l’ignorance des menaces ou des dangers existants mais le recours à de tels procédés nous apparaît bien moins comme une manière d’informer qu’une perversion de l’esprit. Fort heureusement l’actualité nous a offert d’autres sujets de réflexion, à commencer par la très nette déclaration de l’épiscopat français intitulée « gagner la paix ». Lire les premières lignes
Le concept de la Défense populaire généralisée (DPG), élaboré par les autorités yougoslaves au lendemain de l’invasion de la Tchécoslovaquie par les forces du Pacte de Varsovie, a, depuis 1969, date de sa définition, donné lieu à diverses expérimentations tactiques sur le terrain. Le dernier exercice de grande ampleur mettant en œuvre des éléments multiples composants de la DPG, s’était déroulé en République de Serbie en 1976, sous le nom de Golija. Lire la suite
Le progrès scientifique et technique n’a pas seulement pour conséquence l’amélioration qualitative des armements ou la mise en service de nouveaux systèmes, mais ceux-ci peuvent conduire à infléchir le concept d’emploi des forces et parfois même peser sur les concepts stratégiques en vigueur. Lire les premières lignes
Le 30e anniversaire de la Commission armées-jeunesse (CAJ) a été marqué, le 17 novembre 1983, par une cérémonie réunissant à l’Hôtel de Brienne, autour du ministre de la Défense et des secrétaires d’État auprès des ministres de l’Éducation nationale et de la Défense, les anciens et actuels présidents, secrétaires généraux et membres de la commission que le général de division Raymond Boissau, président en exercice de la commission, a présenté ainsi : Lire les premières lignes
Il fut un temps où l’on prenait son premier commandement de bâtiment de guerre avec une haute idée et un modeste bagage sur le droit maritime, peut-être parce que la mer était le royaume d’une minorité de professionnels qui en acceptaient les lois « naturelles » et ne ressentaient pas, au fond, le besoin d’un arsenal juridique puisque la liberté des mers existait presque sans partage et que la force avait réglé dans les siècles passés les conflits issus des rivalités d’intérêt entre les rares et puissantes nations maritimes. Lire les premières lignes
Le 9 octobre 1983 devait être brillamment célébré à Salon-de-Provence un anniversaire peu banal : celui des Équipes de présentation de l’Armée de l’air (EPAA). Triple anniversaire plutôt, puisque 1983 représente : Lire les premières lignes
Les événements, qui se sont déroulés dans le nord du continent africain et qui ont conduit à « figer » pour ainsi dire les crises, comme au Sahara occidental, au Tchad, dans la corne orientale de l’Afrique, voire au Soudan et en Ouganda, le jeu solitaire et déstabilisateur d’un État membre de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) retiennent l’attention de l’opinion ; ils la détournent de l’examen approfondi et critique d’une évolution qui s’est esquissée en Afrique du Sud. Aujourd’hui, cette évolution, qui cherchait à prendre forme depuis plusieurs années, est réelle : elle peut se diriger, selon la force ou la nature des pressions exercées sur Pretoria, soit vers une solution raisonnable du problème sud-africain, soit vers une aggravation de l’apartheid. Mais, la première option de l’alternative ne saurait être atteinte qu’à la condition que l’opinion, notamment en Afrique, ait pris conscience qu’une solution juste du problème sud-africain, c’est-à-dire une solution accordant les mêmes droits à toutes les communautés, ne pouvait être trouvée qu’après une évolution relativement lente du statut intérieur. Toute proposition, qui tendrait à amener rapidement l’élection du pouvoir par un suffrage universel étendu à toutes les communautés, manquerait de réalisme : elle entraînerait de toute évidence le raidissement de la communauté blanche, britishers compris, minorité qui dispose – pour longtemps encore – d’une nette supériorité dans le rapport des forces. Il n’est pas certain que, dans cette hypothèse qui est la moins favorable, une extension des activités terroristes permettrait de mieux équilibrer les chances. En revanche, il est vraisemblable que, si l’opinion oblige Pretoria à appliquer le « développement séparé » jusqu’aux plus extrêmes conséquences du système, en s’efforçant de sortir la situation politique des impasses dans lesquelles certains politiciens blancs chercheront a l’immobiliser, on parviendra, au terme de l’évolution, à l’égalité des droits puis à l’intégration progressive des communautés. Lire les premières lignes
* Lors de leur assemblée plénière, les évêques français ont adopté, le 8 novembre 1983 à Lourdes, un texte intitulé « Gagner la paix ». Nous en retiendrons ces passages : Lire la suite
Bibliographie
Ce livre est assez inhabituel du fait de sa construction. Il est en effet surtout constitué de déclarations faites par différentes personnalités, ces déclarations étant assez longues (certaines font plusieurs pages) et reliées entre elles par un texte où les auteurs expriment leur manière de voir les armées, en particulier la société militaire dont l’étude couvre en fait plus de la moitié de l’ouvrage. Lire la suite
Depuis Le Monde rompu, paru en 1976, l’on savait que Pierre Mayer est l’un des meilleurs observateurs de la scène internationale. Avec son second livre, La Métamorphose, cette réputation se trouve confirmée. Ce nouvel ouvrage résulte d’une étude sur le multilatéralisme et le bilatéralisme qui fut commandée à l’auteur par l’Institut français des relations internationales (Ifri). Lire la suite
Vingt ans après, on parle toujours avec malaise de la guerre d’Algérie. Tout y fut perdu. C’est injuste pour les soldats qui ont réussi, sur le plan militaire, une performance remarquable. Cela n’est pas assez souligné : aussi bien en Indochine qu’en Algérie, l’armée française a atteint un degré d’efficacité sans équivalent (à l’exception de l’armée britannique en Malaisie) et mis au point des techniques de combat dont les Américains auraient pu s’inspirer au Vietnam, cela leur aurait évité quelques mécomptes (que l’on songe aux dinassauts, qu’ils ont mis des années à découvrir). Lire la suite
Un « naufrage ordinaire » que celui de la Méduse ! sans nul doute Jean-Yves Blot a raison de l’annoncer dans le sous-titre de son ouvrage. Mais la chronique qu’il nous en fait est extraordinaire. Dans son livre de plus de 400 pages, d’une densité remarquable, aussi riche de détails sur la vie politique, économique, sociale de l’époque que d’évocations des personnages, protagonistes ou victimes du drame, Jean-Yves Blot nous fait revivre la vie quotidienne de ces très nombreux acteurs par lesquels s’est accompli le destin de la frégate. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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