Marine - Aspects navals du conflit Irak-Iran
Au plan strictement militaire, la guerre sur mer ne constitue qu’un élément secondaire du conflit Irak-Iran. Les combats entre bâtiments de guerre ont été peu nombreux et n’ont entraîné sur les flottes aucune destruction décisive. Cependant, la dimension navale du conflit a des répercussions stratégiques importantes tant sur le conflit lui-même que potentiellement sur l’approvisionnement pétrolier des pays occidentaux.
L’examen des forces aériennes et maritimes et celui des positions géographiques des deux belligérants montre clairement que sur mer, indépendamment de tout soutien extérieur, l’avantage devrait rester aux Iraniens.
L’Irak
La façade maritime irakienne extrêmement réduite, confinée au fond du golfe arabo-persique, a vu son importance économique considérablement réduite dès le début du conflit par la destruction des terminaux pétroliers d’El-Amaya et d’Al-Bakr. L’Irak ne peut plus donc utiliser la voie maritime pour l’exportation de son pétrole. L’hostilité de la Syrie d’Hafez el-Assad l’a réduit à utiliser l’oléoduc Kirkouk-Dortyol (Kirkouk étant une ville du Nord de l’Irak et Dortyol une ville du Nord de la Turquie) vers la Turquie dont les capacités sont relativement faibles (35 millions de tonnes par an).
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