Cet article est le texte d'une conférence prononcée le 7 février 1984 à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) par l'auteur en tant que président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas). Lire la suite
Dans notre numéro d'avril nous avons donné l'opinion d'un universitaire (Pascal Boniface) sur l'histoire assez embrouillée des négociations de Genève. L'auteur reprend ici ce problème en étudiant essentiellement la manière dont la question des Forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), c'est-à-dire essentiellement les SS-20 du côté soviétique, les Pershing II et les missiles de croisière du côté de l'Alliance atlantique, a modifié le cours des négociations stratégiques, les SALT en particulier. Il cherche aussi à déterminer les conditions d'une reprise des discussions.
L'auteur a écrit dans notre numéro de décembre 1983 un article sur les résultats de la réunion de Madrid sur la suite de la CSCE (Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe). Il analyse aujourd'hui les raisons qui ont poussé les États-Unis à quitter l'UNESCO, raisons qui ont été reprises dans des déclarations récentes, de M. Gregory Newell secrétaire d'État adjoint, lors d'une conférence de presse donnée le 2 mars 1984 à Caracas, et de l'ambassadeur Mme Jean Gérard devant un « panel » du Congrès le 8 mars 1984 à Washington. L'auteur, dans la seconde partie de son article, fait état des réponses de l’UNESCO aux attaques américaines et cherche à dégager les enjeux réels de cette crise. Lire les premières lignes
Spécialiste de l'URSS, l'auteur, en étudiant des textes soviétiques assez récents, cherche à définir ce qu'est la stratégie totale de l'Union soviétique, dont le domaine militaire n'est qu'une partie. Sa réflexion l'amènera, dans un second article, à montrer comment cette stratégie est conduite à travers le vaste monde en général et le Tiers-Monde en particulier (l'ensemble sera développé dans un ouvrage à paraître en 1984 sous le titre L'Engrenage.
L'auteur a écrit un livre intitulé La guerre navale, réflexions sur les affrontements navals et leur avenir (Puf) qui vient d'être traduit en anglais et publié à Londres sous le titre Naval Warfare Today and Tomorrow » par Basil Blackwell. Nous devons faire ici état d'une petite querelle d'experts. L'auteur, comme l'amiral Lacoste, parle de stratégie « navale ». Beaucoup de spécialistes préfèrent le terme plus général de stratégie « maritime ». Pour eux, en effet, le terme « naval » leur paraît réservé à ce qui flotte conformément à la vieille définition du décret de 1951 sur le service dans les forces maritimes où celles-ci sont définies comme composées de forces navales, de forces aéronavales et d'éléments terrestres. Dans la guerre sur mer bien d'autres éléments interviennent. Nous prendrons ici ces deux termes comme synonymes.
Sous ce titre un peu provocateur, l'auteur étudie les propositions faites par Robert McNamara dans l’hebdomadaire américain Newsweek du 5 décembre 1983. Certaines de ces propositions lui paraissent acceptables, d’autres dangereuses. Lire les premières lignes
La notion de crise pose des problèmes d'ordre interne qui sont d'abord juridiques. Cette étude montre cependant que l'on déborde facilement sur des questions d'ordre pratique qui sont fort importantes car elles mettent finalement en jeu la conception que nous avons de nos institutions et des droits de l'homme. Mais les solutions sont difficiles à trouver.
Dans ce court article, l'auteur nous décrit le rôle et les attributions de la Section technique de l'Armée de terre (STAT), organisme qui joue un rôle important dans la conception et la réalisation des matériels, en se trouvant à la charnière entre l'opérationnel, l'utilisateur et l'industriel constructeur.
À partir de l'ouvrage de Ferdinand Otto Miksche, Moskaus indirekte Strategie - Erfolge und Niederlage (Seewald, 1983, 432 pages). Lire les premières lignes
À partir de l'ouvrage du général Étienne Copel, Vaincre la guerre, une autre défense, une autre armée (Éditions Le Lieu Commun, 1984, 246 pages)
Chroniques
La crise mondiale n’aura pas seulement eu pour effet de nuire gravement au développement des nations, elle a également mis à mal les organisations internationales. L’endettement des pays les contraint à une lésine de leurs contributions aux organismes auxquels ils sont affiliés. L’Organisation de l’unité africaine (OUA) est en état de faillite, mais elle n’est pas seule et la Communauté européenne ne pourra probablement pas clore son exercice cette année. Lire la suite
Une remise en cause des stratégies nucléaires : c’est à coup sûr le thème qui a dominé la controverse au cours du mois de mars 1984 et c’est, du reste, le titre même d’un long article de Michel Tatu dans Le Monde du 27 mars. Notre confrère y fait le point sur ce qu’on a appelé la « guerre des étoiles » à la suite d’un éditorial de La Pravda sur ce sujet. Mais cette remise en cause du nucléaire a aussi été examinée à partir du livre du général Copel, ancien sous-chef d’état-major ayant démissionné en mars 1984, Vaincre la guerre. On verra enfin comment le Tiers-Monde se place désormais face aux grandes puissances dont il fut jadis les colonies. Lire les premières lignes
Le 27 décembre 1979, l’armée soviétique envahissait l’Afghanistan. Lire la suite
Exercice d’état-major, décidé par le Premier ministre, organisé par le Secrétariat général de la défense nationale (SGDN) et dont la préparation a réclamé une année de travail. Gymont 84 a revêtu durant les 3 jours de son déroulement une ampleur exceptionnelle puisqu’il a mis en jeu 13 ministères ou secrétariats d’État (1), les autorités civiles depuis le niveau gouvernemental jusqu’à ceux des zones de défense, des régions et des départements ainsi que les échelons correspondants de la chaîne de commandement militaire : commandants des régions militaires, des divisions militaires territoriales et délégués militaires. Lire les premières lignes
Du 12 au 16 mars 1984, le général Imbot, Chef d’état-major de l’Armée de terre (Cémat), a effectué un voyage officiel en Italie. Il a été reçu par M. Spadolini, ministre de la Défense et par le général Cappuzzo, Chef d’état-major de l’Armée de terre italienne. Il a visité l’École d’infanterie de Cesano et assisté à des présentations dynamiques et des exercices réalisés par la brigade parachutiste Folgore (combat en zone urbanisée à Villafranca in Lunigiana) et par les troupes amphibies dans la région de Venise (action de ratissage en zone lagunaire). Lire les premières lignes
Au plan strictement militaire, la guerre sur mer ne constitue qu’un élément secondaire du conflit Irak-Iran. Les combats entre bâtiments de guerre ont été peu nombreux et n’ont entraîné sur les flottes aucune destruction décisive. Cependant, la dimension navale du conflit a des répercussions stratégiques importantes tant sur le conflit lui-même que potentiellement sur l’approvisionnement pétrolier des pays occidentaux. Lire les premières lignes
Le 21 janvier 1984, l’Armée de l’air américaine a procédé au premier essai en vol d’un missile antisatellite Asat, lancé à partir d’un chasseur McDonnell Douglas F-15 Eagle. L’US Air Force (USAF) n’a donné aucune information sur la nature précise et les résultats de cet essai, se bornant à indiquer qu’il avait simplement pour but de tester le système de propulsion et de guidage du missile et ne visait pas à atteindre une cible. Cet événement aéronautique fournit une occasion de rappeler succinctement les raisons, la nature et le calendrier de réalisation de ce projet. Lire les premières lignes
La tactique du régime sud-africain, qui consiste à contraindre ses voisins à la défensive afin qu’ils soient amenés à le reconnaître et qu’ils n’apportent plus leur soutien à ses ennemis intérieurs, paraît avoir réussi, au moins en partie. Le gouvernement du Mozambique a consenti à négocier avec Pretoria, puis il a signé un accord avec un pouvoir dont il n’avait jamais accepté la légitimité. Ce seul fait est très important ; l’événement peut être considéré comme une victoire de M. Botha, le Premier ministre sud-africain. Toutefois, le contenu de l’accord sera difficile à respecter, d’un côté comme de l’autre, puisque les activités des mouvements concernés ne dépendent pas exclusivement des gouvernements signataires. Ces mouvements pourraient éventuellement s’appuyer sur des forces moins décelables : l’ANC (Congrès national africain, interdit en Afrique du Sud), parti plus ancien que le FRELIMO (Front de libération du Mozambique), et la RNM (1) ont développé, avec le temps, leur autonomie et affichent des exigences que leurs protecteurs respectifs auront sans doute du mal à contenir. Lire les premières lignes
• Les Français se sentent responsables de leur propre défense. Il n’y a dans mon pays ni sentiment neutraliste ni mouvement pacifiste puissants. La France a les moyens de sa défense. Ma conviction a toujours été que la paix, comme la liberté, n’est jamais donnée, qu’elle est une conquête permanente. Lire la suite
Bibliographie
Au sujet de ce problème de commerce Est-Ouest, si complexe et si controversé, notre ami Claude Lachaux nous apporte dans une collection destinée à la vulgarisation un petit livre qui n’en est pas moins très complet et excellemment présenté. Son propos était pourtant ambitieux, puisqu’il a voulu situer les échanges entre l’Est (les « Sept » du Pacte de Varsovie) et l’Ouest (les pays de l’Alliance atlantique pour l’essentiel) dans leur contexte non seulement économique, mais aussi historique, stratégique et politique. Lire la suite
Claude Bontems est professeur agrégé à la faculté de droit de Sceaux. Son livre paraît dans la collection « Perspectives internationales » que dirige aux Presses universitaires de France M. Charles Zorgbibe. C’est le point de vue d’un juriste que l’on cherchera donc dans cet ouvrage, plus que les éléments historiques, ethniques ou culturels du conflit du Sahara occidental. On y trouvera en effet une bonne analyse de l’avis rendu le 16 octobre 1975 par la Cour internationale de Justice (CIJ) de La Haye et une relation précise des débats auxquels le conflit a donné lieu sur la scène internationale, tant à l’ONU qu’à l’OUA (Organisation de l’unité africaine). Lire la suite
Ce livre collectif a été conçu et réalisé par Renata Fritsch-Bournazel, chargée de recherches au Centre d’études et de recherches internationales (Ceri) de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP). Spécialiste des rapports entre l’Allemagne et l’URSS, on lui doit deux ouvrages remarquables : Rapallo, naissance d’un mythe (Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1974, 260 pages) et L’Union soviétique et les Allemagne (Presses de la FNSP, 1979, 259 pages). Tous deux ont été traduits en Allemagne fédérale (RFA) où ils ont été accueillis très positivement par les spécialistes. Lire la suite
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