Le 21 juin dernier, dans l’amphithéâtre Louis de l’École Militaire, le Comité d’études de défense nationale présidé par le général Jean Richard et la Fondation pour les études de défense nationale dont le président est le général Fricaud-Chagnaud, ont organisé leur journée d’études annuelle sur le sujet : « Médias et défense ».

Pour traiter ce sujet important et difficile, il avait été fait appel à des personnalités particulièrement compétentes. M. René Rémond, président de la Fondation des sciences politiques et membre du conseil d’administration du comité et de la revue Défense Nationale en avait accepté l’animation. Les exposés de la matinée ont été demandés au professeur Raoul Girardet, à M. Jacques Martin, ministre plénipotentiaire, secrétaire général du ministère des Relations extérieures, et au général de Peyrelongue ⁽¹⁾, chef du service d’information et de relations publiques des armées (SIRPA). L’après-midi, devant les participants, une table ronde présidée par M. René Rémond a réuni M^me Humbertjean de la SOFRES, M. Jean Planchais, journaliste du Monde bien connu et auditeur de la 15^e session de l’Institut des hautes études de défense nationale, M. Thierry Pfister du cabinet du Premier ministre et M^me Lemaire représentant le ministère de l’Éducation nationale. M^me Michèle Cotta, président de la Haute autorité de l’audiovisuel, avait bien voulu honorer de sa présence une partie importante de cette table ronde et faire profiter les participants de sa profonde expérience.

Tout au long de cette journée, nous avons pu recueillir une très ample moisson d’opinions extrêmement diverses soit lors d’exposés soit lors des discussions qui ont suivi et qui ont été fort animées, quelquefois même sur un ton assez vif. Le résultat est un dossier impressionnant par sa valeur et son volume. Ce dernier nous a fait penser que, cette année, il serait préférable d’effectuer la publica­tion sur deux numéros de la revue, de manière à ne pas constituer un numéro un peu trop monolithique. La matière se prête d’ailleurs bien à une coupure. Notre numéro de novembre comprend ainsi les travaux de la matinée qui sont destinés essentiellement à donner des renseignements sur la manière dont les choses se passent, après que le professeur Girardet ait fait un certain nombre de constatations et posé certaines interrogations. Notre numéro de décembre donnera le déroulement de la table ronde de l’après-midi. ♦

(1) Le colonel de Peyrelongue a été promu général de brigade le 1^er juillet 1984, donc après notre journée d’études.