Institutions internationales - Faute de mieux l'Organisation de pays exportateur de pétrole (Opep) se dote de béquilles - L'Europe hésite à assurer son autonomie spatiale
Quel que soit leur intérêt, il n’est pas de notre ressort de traiter à cette place les crises que traversent deux de nos « institutions », considérées comme telles à des titres divers : Le Monde et la Régie Renault. Deux entreprises de référence, celle-ci dans le domaine industriel et social, celle-là en matière d’information. Peut-être ne suffit-il pas de dire qu’elles pâtissent de fautes de gestion, de toute manière leurs difficultés présentes accentuent le discrédit jeté sur toute notion de référence ou de modèle à une époque où s’aggravent les blocages de la bureaucratie.
On le verra d’ailleurs à propos de l’Opep dont les rouages se grippent au contact des réalités. Une analyse similaire pourrait être faite à propos de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) dont la complexité bureaucratique est d’un tel poids qu’elle accule l’organisation à l’impuissance au moment même où son rôle devrait être efficace et patent au Sahel. Cette distorsion entre les objectifs affichés et l’exécution des tâches n’est-elle pas un effet induit de la mobilité du secteur économique ? On ne gère pas le produit du travail humain en fonction de catégories préétablies.
Faute de mieux l’Opep se dote de béquilles
Il reste 89 % de l'article à lire