Secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense, chargée à ce titre de ces questions souvent complexes que sont les réserves, les écoles, la protection des populations, la féminisation, l'auteure s'intéresse en fait depuis de nombreuses années à cet esprit de défense qu'elle estime indispensable à la cohésion nationale. Elle nous fait part de ses réflexions sur ce sujet qui semble d'ailleurs avoir trouvé un regain d'intérêt auprès des Français. Lire les premières lignes
L'auteur a commandé il y a peu de temps la Force océanique stratégique (Fost) et les forces sous-marines : c'est dire combien il est au fait de la doctrine de dissuasion française. Des événements récents et diverses prises de position – en France comme à l'étranger – l'ont conduit à démontrer que cette dissuasion garde toute sa crédibilité, et la conservera encore longtemps si l'effort budgétaire nécessaire est soigneusement pris en compte dans une économie qui connaît et connaîtra des moments difficiles. Lire les premières lignes
Évoquant tous les problèmes d'armements, de surarmement, de prolifération nucléaire, de stratégies à scénarios divers et variés, qui semblent être la préoccupation majeure des hommes en cette fin de XXe siècle, alors que des millions d'êtres meurent de diverses faims, l'auteur nous invite à hausser le niveau de la réflexion et à réaliser combien il est devenu vital pour « l'humanité de se penser comme une » : l'arme nucléaire oblige la communauté humaine à se poser la question de sa survie, mais elle peut être, par l'effort de pensée collectif, la chance de cette survie. Lire les premières lignes
L'auteur fait ici part de ses réflexions sur les capacités militaires d'action extérieure des grandes puissances, c'est-à-dire des Nations qui, pour diverses raisons, sont susceptibles d'intervenir militairement hors d'Europe. Il montre en particulier que la France, en possession d'une telle capacité, peut participer à des négociations sur les affaires mondiales et avoir l'initiative d'actions destinées à sauvegarder la paix.
L'auteur traite des risques politiques liés aux événements internationaux, et de leur prise en compte d'une façon rationnelle et systématique par une gestion intégrée.
Dans deux articles précédents, l'auteur a décrit la situation de cette partie du monde en 1950 et en 1965, dates clés de l'évolution contemporaine de ce continent. Il nous donne ici une image de celui-ci en 1980.
L'auteur avait déjà écrit en octobre 1984 un article fort intéressant sur l'armée et les institutions en Thaïlande. Il nous apporte un complément d'informations très détaillé sur les événements qui se sont déroulés dans ce pays au cours de l'année 1984.
L'auteur traite ici d'un problème qui nous préoccupe de plus en plus, celui de la prolifération nucléaire. Tous les aspects de cette menace sont fort bien décrits, même les plus insidieux, et ce sont sans doute ceux-ci qui, dans l'avenir, seront les plus inquiétants. Toujours est-il qu'il ne semble pas, pour l'heure, y avoir de remède miracle, et la règle d'or, pour les pays occidentaux, est de rester vigilant.
À l’expert, fatigué par le déchiffrement des tableaux abstraits, précis et neutres de la Military Balance 1984/1985, récemment commentée par la revue Défense nationale, au lecteur justement inquiété par la présentation très technique de la « Soviet military power » faite en 1984 par le Pentagone (1), il est conseillé de se plonger dans le livre qu’Andrew Cockburn a consacré à « La menace : la machine de guerre soviétique » (Éditions Plon 1984 pour la traduction française). Il constitue un complément très salubre aux bilans abstraits des spécialistes, rappelant utilement que la menace n’est pas faite uniquement d’ordres de bataille et de quincaillerie, mais que sa valeur réelle tient à des hommes qui sont ou non aptes au combat, à des moteurs qui tournent ou qui tombent en panne, à des projectiles qui atteignent ou ratent leur cible. Les pessimistes trouveront dans ce livre sans nuances une source de réconfort. Mais l’antidote risque d’être dangereux si on ne prend garde aux excès et aux lacunes de la démonstration. Lire les premières lignes
Dans ce nouvel article sur la propulsion, l'auteur expose essentiellement les progrès réalisés ainsi que les axes de recherche dans le domaine des moteurs Diesel utilisés sur les matériels de l'Armée de terre. Ces propos trouvent ici une place fort judicieuse trois mois avant l'exposition de Satory.
Chroniques
Quel que soit leur intérêt, il n’est pas de notre ressort de traiter à cette place les crises que traversent deux de nos « institutions », considérées comme telles à des titres divers : Le Monde et la Régie Renault. Deux entreprises de référence, celle-ci dans le domaine industriel et social, celle-là en matière d’information. Peut-être ne suffit-il pas de dire qu’elles pâtissent de fautes de gestion, de toute manière leurs difficultés présentes accentuent le discrédit jeté sur toute notion de référence ou de modèle à une époque où s’aggravent les blocages de la bureaucratie. Lire les premières lignes
• Le numéro de janvier de la Revue des deux Mondes présente 3 articles traitant de problèmes de défense. Se référant à des déclarations de Richard De Lauer, ex-sous-secrétaire à la Défense américaine, le général Gallois réaffirme sa thèse de la « salve victorieuse » : à savoir la destruction sélective des forces de RFA et du Bénélux, grâce à la précision et à la miniaturisation des armes nucléaires soviétiques. Selon ces informations, les SS-22 et SS-23 atteindraient des précisions de trente mètres, pour des puissances comprises entre 0,1 et 5 kilotonnes. Lire les premières lignes
L’année commença dans l’émoi provoqué par la chute en Finlande d’un missile soviétique qui venait de survoler le territoire norvégien. Les informations les plus diverses furent alors diffusées avec l’inévitable scénario d’une catastrophe nucléaire accidentelle. Sans doute le Pentagone bénéficia-t-il de renseignements plus sérieux car à aucun moment les États-Unis ne cherchèrent à dramatiser l’incident qui. après tant d’autres du même ordre en Union soviétique même, ne fait qu’ajouter aux déboires de la technologie soviétique. Lire les premières lignes
Si la défense est bien la fonction essentielle des armées, celles-ci n’en ont pas moins été appelées de tout temps à prêter leur concours à des tâches non spécifiquement militaires, voire même à assumer complètement certaines d’entre elles. Lire les premières lignes
Le 8 novembre 1984, faisant suite aux accords signés par le ministre de la Défense avec d’autres ministères (Éducation nationale, Culture, Santé, Jeunesse et Sports) a été conclu un protocole entre la Défense et le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Lire la suite
Faisant suite aux 1ers essais qui se sont déroulés dans le sud de la France en 1983 avec le dirigeable Skyship 500, une série de tests complémentaires vient d’être imposée au nouveau Skyship 600, version améliorée du précédent, dernier né de la société Airship Industries. Financée par la Marine nationale, cette nouvelle évaluation du dirigeable britannique s’est déroulée récemment, d’abord en Bretagne depuis la base de Lanvéoc Poulmic, puis en 1re région maritime. Lire les premières lignes
Le 4 octobre 1957 l’Union soviétique lançait Spoutnik 1. L’ère des satellites commençait, les applications spatiales allaient suivre. On peut classer celles-ci en 2 grands volets : le 1er englobe la transmission d’informations sous diverses formes, telles les télécommunications et la télédistribution ; le 2nd est constitué par l’observation de la terre : la télédétection. Lire la suite
En voulant imposer la charia comme code civil et pénal d’une société soudanaise depuis longtemps politisée et divisée sur les plans ethniques, sociaux et religieux, le président Nemeiry a coupé le parti gouvernemental des racines que ses alliances avec des mouvements traditionnels lui permettaient de conserver dans la population. Pour certains, l’Union socialiste soudanaise ne demeure plus que l’instrument, pour ainsi dire séculier, des Frères musulmans, bien qu’elle s’en défende. Pour d’autres, en revanche, la politique qu’elle suit est dictée par l’évolution du monde qui l’entoure et par le souci de sauvegarder les privilèges du clan civil et militaire qui bénéficie de son régime et, de ce fait, lui reste fidèle ; les Frères musulmans ne seraient alors qu’un moyen de donner une expression religieuse à une pensée politique qui se veut conservatrice, destinée avant tout à soutenir une gestion des affaires de l’État qui pût tenir compte des intérêts de tous dans les remous d’une crise économique mondiale, doublée d’une crise politique devenue particulièrement tendue en Afrique et au Proche-Orient. Lire les premières lignes
* Les 7 et 8 janvier 1985, à Genève, le secrétaire d’État américain George Shultz et le ministre soviétique des Affaires étrangères, Andrei Gromyko, ont décidé de la reprise des négociations stratégiques. Dans le communiqué commun signé alors ils affirment que « l’objectif des négociations consistera à réaliser des accords effectifs destinés à prévenir une course aux armements dans l’espace et à mettre fin à cette course sur terre, à limiter et à réduire les armes nucléaires et à renforcer la stabilité stratégique ». Le 26 janvier 1985, Washington et Moscou annonçaient simultanément que ces négociations reprendraient le 12 mars 1985 à Genève. Lire la suite
Bibliographie
Nos lecteurs savent déjà que Jean-Pierre Péroncel-Hugoz écrit vrai : dans son Radeau de Mahomet, il brossait un tableau sans complaisance de l’intégrisme musulman (cf. revue Défense Nationale, juillet 1983). C’est du Liban qu’il nous parle ici, avec la même vigueur et la même franchise. Lire la suite
L’année 1984 aurait dû être celle d’une consécration internationale de Sekou Touré (président de la République de Guinée de 1958 à 1984), naguère « enfant terrible » de l’Afrique. L’homme du « non » à de Gaulle et qui avait transformé son pays en camp retranché. À partir de 1978, il avait renoué avec ses pairs africains et sillonné le monde. Sans nul doute, cette évolution positive fut-elle due, en grande partie, au fait que la Guinée ait rétabli ses rapports, en 1975, avec Paris. Rétablissement des relations diplomatiques auquel André Lewin a beaucoup contribué. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
La RDN vous invite dans cet espace à contribuer au « débat stratégique », vocation de la Revue. Cette contribution doit être constructive et doit viser à enrichir le débat abordé dans le dossier. C’est l’occasion d’apporter votre vision, complémentaire ou contradictoire. Vos réponses argumentées seront publiées sous votre nom après validation par la rédaction.
Aucune contribution n'a encore été apportée.
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...