Faits et dires
* Le combat sans relâche contre le terrorisme est une tâche que la communauté internationale dans son ensemble se doit d’entreprendre… Le terrorisme doit être combattu avec efficacité par une action résolue, tenace, discrète et patiente, combinant les mesures nationales et une coopération internationale.
Déclaration finale du Sommet de Tokyo, le 5 mai 1986
* Tchernobyl : cette tragédie renforce notre conviction que nos propositions sur la suppression complète des armes nucléaires, l’arrêt des expériences nucléaires, la création d’un système global de sécurité internationale, répondent aux exigences extrêmement sévères que l’âge nucléaire impose à la direction politique de tous les pays.
M. Gorbatchev, le 14 mai 1986
* Initiative de défense stratégique (IDS) : le problème tient au jugement qu’on peut porter sur cette initiative. Il s’agit d’un mouvement irréversible et qui me paraît justifié car l’URSS continue à développer ses programmes… Il serait donc irresponsable de rester au bord de la route. La France ne peut pas ne pas s’associer à cette grande recherche. Je ne la laisserai pas dehors et, de surcroît, j’approuve cette initiative sur le plan militaire.
Premier ministre Jacques Chirac, le 22 mai 1986
* La France est fidèle à ses alliances et loyale à ses obligations. Ce qui l’incite à éviter de s’insérer plus qu’il ne convient à un pays maître de ses actes dans des mécanismes où il ne serait pas en mesure de prendre une part entière et libre à la décision. Cela est vrai de la stratégie présente, il en serait de même pour toute autre.
Président François Mitterrand, le 27 mai 1986 à Coëtquidan
* Il n’est pas inutile de rappeler que la France est, avec les États-Unis et l’Union soviétique, une des trois seules puissances mondiales qui mettent en œuvre l’ensemble des trois composantes nucléaires… Chacune de ces composantes a une valeur ajoutée propre et, compte tenu des incertitudes ou des inquiétudes que l’on peut avoir sur le développement des défenses terminales de l’adversaire ou sur la vulnérabilité des sous-marins nucléaires, il ne faut figer aucune formule d’avenir.
Général Jean Saulnier, Chef d’état-major des armées, le 7 mai 1986
* Les quinze pays membres de l’Otan (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) ont accepté la modernisation par les États-Unis de leurs armes chimiques. Cette approbation a été faite le 15 mai 1986 par les ambassadeurs, et entérinée le 22 mai 1986 par les ministres de la Défense du comité des plans.