Défense dans le monde - L'URSS et la Mongolie - Corée du Nord, Corée du Sud : la politique des chiens de faïence
Dans son discours du 28 juillet 1986, prononcé à Vladivostok, M. Mikhaïl Gorbatchev avait déclaré que l’URSS et la Mongolie examinaient « la question du retrait d’une partie substantielle des troupes soviétiques de Mongolie ». Dans le courant du mois de janvier 1987, télévision et presse soviétiques ont par ailleurs repris l’annonce officielle faite par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, M. Guerassimov, selon laquelle seraient retirés, entre avril et juin 1987, les effectifs complets d’une division de fusiliers motorisés et quelques unités du contingent soviétique temporairement stationnés en Mongolie. Un communiqué identique du ministère de la Défense a été également diffusé par l’agence Tass (Agence télégraphique de l’Union soviétique).
Malgré l’éloignement de ce pays sous influence soviétique, il paraît intéressant d’examiner la portée de cette mesure, ses raisons et ses conséquences militaires.
Rappel historique
La Mongolie extérieure, province chinoise de 1691 à 1911, sous protectorat russe de 1912 à 1919, puis à nouveau chinoise, n’est devenue indépendante qu’en 1921, après la prise du pouvoir par un gouvernement populaire. Le 5 novembre de la même année était signé avec l’État soviétique un traité annulant tous les accords précédemment passés avec la Russie et établissant des relations d’amitié.
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