Armée de terre - La 27e Division alpine - Le Service militaire adapté
Née de la fusion des 17e et 27e Brigades alpines en 1976, la 27e Division alpine est intégrée à la force d’action rapide depuis 1983. Grande unité d’infanterie, elle rassemble près de 10 000 hommes dont 2 500 combattants à pied. Grande unité interarmes elle dispose de moyens d’appuis et de soutiens organiques : blindés, artillerie, génie, transmissions, circulation, transport, réparation. Grande unité polyvalente, elle est apte à combattre avec les formations du corps blindé mécanisé pour faciliter ou compléter leur action, avec les unités aéromobiles et les divisions légères blindées ou encore isolément. C’est, peut-être avant tout, une grande unité spécialisée qui s’entraîne en montagne et se prépare à combattre dans les terrains de parcours difficiles ou dans des conditions climatiques rigoureuses (en particulier neige et froid).
Historique
C’est en 1874, à Grenoble, qu’est créée la 27e Division d’infanterie pour assurer la défense des Alpes. Pendant la Grande Guerre, elle est successivement engagée dans les Vosges et en Picardie (1914-1915), en Champagne (1915), à Verdun (1916), à la Malmaison et dans les Flandres en 1917, pour terminer la guerre à nouveau en Champagne en 1918.
Lors de la déclaration de guerre en 1939, la division alpine fait partie de la 6e armée, chargée de défendre le front des Alpes. Elle tient le secteur Queyras-Ubaye. Réorganisée peu après, elle perd la 27e Demi-brigade (6e, 12e, 14e Bataillons) qui ira plus tard en Norvège. Elle-même rejoint le front de Lorraine (région de Bitche), ne laissant dans les Alpes que ses sections d’éclaireurs skieurs. En juin 1940, elle se bat sur l’Aisne puis sur l’Ourq, la Marne et la Seine. Après l’armistice, les troupes alpines vont fournir de nombreux cadres et combattants à la Résistance. Certains bataillons forment l’ossature de maquis importants tels les Glières (27e BCA, Bataillon de chasseurs alpins) et le Vercors (6e BCA).
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