Faits et dires
* Je souhaite plus d’échanges, plus de rencontres et finalement plus d’accords dans le domaine militaire. Si l’on coordonne l’ensemble des forces européennes, on peut arriver à une notion précise et pas seulement verbale d’une sorte de défense européenne, tout cela en jonction avec l’UEO (Union de l’Europe occidentale) qui, de ce point de vue, sera fort utile.
Président François Mitterrand, le 15 janvier 1987, à Londres.
* Deux principes régissent la sécurité des Européens : une guerre en Europe doit être rendue impossible à tout jamais ; la sécurité de l’Europe ne doit pas être découplée de celle des États-Unis. Le débat franco-allemand sur une défense commune avait commencé avant le Sommet de Reykjavik (1986) ; il peut en découler des impulsions nouvelles pour l’intégration.
Chancelier Helmut Kohl, le 24 janvier 1987, interview au Figaro.
* L’IDS (Initiative de défense stratégique) ira de l’avant. Je n’avais pas laissé l’URSS la condamner à Reykjavik, je ne vais pas la laisser faire maintenant ou plus tard.
Président Ronald Reagan, le 27 janvier 1987, discours sur l’état de l’Union.
* Nos recherches ont conduit dans certains secteurs à des succès dépassant les prévisions les plus optimistes et nous entrevoyons la possibilité d’un déploiement de la première phase d’une défense stratégique (IDS) plus tôt que ce que nous jugions possible auparavant. Nous avons maintenant un degré de confiance sans précédent dans la faisabilité d’une défense contre les missiles soviétiques, pour nous-mêmes et pour nos alliés.
M. Caspar Weinberger, le 22 janvier 1987, à Colorado Springs.