Faits et dires
* (Après 1870, 1914, 1939 et maints autres échecs de la dissuasion « conventionnelle »…), l’histoire semble bien nous enseigner que le souhait d’une Europe libérée des armes nucléaires n’est pas compatible avec l’aspiration à une Europe libérée de la guerre.
Général John R. Galvin, SACEUR, Commandant suprême des forces alliées en Europe (dans Europäische Wehrkunde 3/88)
* On m’a récemment remis le rapport d’une commission consultative bipartite … sur la nécessité d’une stratégie à long terme (coopération en recherche et développement, définition des systèmes d’armes et des forces destinés à être employés bien au-delà de la fin de ce siècle)… Je tiens à souligner que cette commission avait un caractère strictement consultatif et que nul ne saurait interpréter ce rapport comme un changement fondamental de la politique américaine envers l’Otan, notamment en ce qui concerne son lien avec nos armes stratégiques de dissuasion, lien auquel nous tenons absolument.
Frank C. Carlucci Secrétaire américain à la Défense
(dans Europäische Wehrkunde 3/88)
* Contribution des alliés européens à l’Otan. Ceux-ci fournissent (en temps de paix) : 90 % des troupes présentes en Europe occidentale, 85 % des chars, 95 % de l’artillerie, 80 % des avions tactiques. Leurs forces permanentes comptent 3 500 000 hommes (États-Unis 2 200 000). En mobilisation, ils mettent sur pied 7 000 000 hommes (États-Unis 3 700 000). Ils mettent à la disposition des alliés américains 900 installations militaires en temps de paix. La contribution logistique de la RFA (République fédérale d’Allemagne) au soutien des forces américaines en Europe représente 15 milliards de deutsche marks et 93 000 personnels.
Europäische Wehrkunde 3/88♦