L'Europe a besoin de garanties pour ses fournitures de matières premières – qui le nierait aujourd'hui ? – comme pour ses débouchés. L'Afrique en demande tout autant pour les recettes qu'elle tire de ses matières premières et pour les investissements qu'elle projette. Asseoir sur ces bases réalistes un nouveau contrat eurafricain avantagerait toutes les parties en cause. La question est d'actualité au moment où se négocie la prochaine convention d'association entre la Communauté économique européenne (CEE) et les pays d'Afrique situés au sud du Sahara, en remplacement de la deuxième Convention de Yaoundé bientôt caduque.