Faits et dires
* L’Union soviétique a décidé de réduire ses forces armées. D’ici deux ans, leur effectif numérique sera réduit de 500 000 hommes. Le volume des armements conventionnels sera également réduit de manière substantielle. Cela sera fait unilatéralement, sans relation avec les négociations de Vienne.
M. Mikhaïl Gorbatchev, le 7 décembre 1988, devant l’Assemblée générale de l’ONU
* Les réductions annoncées par l’URSS apportent une contribution positive au redressement de la situation actuelle et témoignent du sérieux qu’attache désormais le gouvernement soviétique à l’examen des déséquilibres classiques.
Le Conseil de l’Alliance atlantique, le 8 décembre 1988
* Les importantes décisions annoncées à New York par M. Mikhaïl Gorbatchev soulignent la volonté soviétique d’aller dans le sens d’un rééquilibrage des forces en Europe et sont de bon augure pour les négociations sur le désarmement conventionnel en Europe.
M. François Mitterrand, à Prague par la voix de son porte-parole, M. Hubert Védrine
* Il s’agit d’un pas important vers un meilleur équilibre des forces en Europe, compte tenu de la supériorité écrasante des forces soviétiques actuellement présentes en Europe.
Mme Margaret Thatcher, communiqué du 8 décembre 1988
* Le gouvernement fédéral allemand accorde une importance particulière au retrait annoncé de six divisions blindées soviétiques de Hongrie, de RDA et de Tchécoslovaquie.
Chancelier Helmut Kohl, par le biais de son porte-parole M. Friedhelm Ost
* C’est la traduction concrète de la volonté exprimée par Moscou d’adopter un dispositif militaire défensif.
M. Alfred Cahen, secrétaire général de l’UEO
* Notre confrère L’Événement du jeudi a publié le 22 décembre 1988 un sondage indiquant que 74 % des Français considèrent qu’une part trop importante des crédits est accordée à la défense. 60 % souhaiteraient que la France intègre un système de défense européen, contre 26 % qui entendent maintenir son indépendance. 57 % des personnes interrogées pensent qu’il conviendrait de diminuer le budget de la défense pour contribuer au désarmement général, contre 25 % qui y sont opposés. ♦