Institutions internationales - Le succès du Sommet de l'arche - Quelle diplomatie pour l'Organisation de l'unité africaine (OUA) ?
Le succès du Sommet de l’Arche
La concomitance cette année des fêtes du bicentenaire et du sommet des sept pays les plus industrialisés a conféré à celui-ci un éclat particulier. Peut-on pour autant, comme l’a fait notre confrère Le Monde, y voir la mise en place d’un directoire mondial ? Certes cette conférence de l’Arche [de La Défense, Paris] a notablement élargi le champ de ses préoccupations par rapport aux précédents rendez-vous. Il s’agit bien plus d’une meilleure prise en compte des sujets qu’affronte la communauté internationale que d’une volonté de les gérer. D’ailleurs, il n’est pas dans le rôle de telles réunions d’imposer des décisions qui auraient été prises en commun.
L’une des questions primordiales du temps présent est celle de la dette du Tiers-Monde. C’est pourquoi quatre pays du Sud prirent l’initiative de lancer un appel en vue d’organiser une conférence Nord-Sud. Cette démarche, émanant de l’Inde, de l’Égypte, du Sénégal et du Venezuela, se heurta à l’hostilité des pays anglo-saxons. Cette fin de non-recevoir n’a sans doute pas surpris le président Mitterrand qui sait qu’en de tels domaines la patience est de rigueur.
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