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  • Revue n° 519 Avril 1991
  • Armée de terre - La formation des sous-officiers de l'Armée de terre : une réforme à l'étude

Armée de terre - La formation des sous-officiers de l'Armée de terre : une réforme à l'étude

Alain Lavère, « Armée de terre - La formation des sous-officiers de l'Armée de terre : une réforme à l'étude  » Revue n° 519 Avril 1991 - p. 182-184

L’Armée de terre réunit chaque année une centaine de présidents des sous-officiers afin de leur présenter les études en cours à l’État-major de l’Armée de terre (EMAT).

Ce colloque est aussi une occasion de recueillir les avis de la corporation des sous-officiers sur les évolutions souhaitables concernant principalement leur déroulement de carrière et leurs conditions de travail. En 1989, lors du Xe colloque, un groupe de travail avait demandé d’étudier la réduction du nombre d’examens qui ponctuent aujourd’hui une carrière de sous-officier, perçue par la majorité d’entre eux comme une véritable course d’obstacles.

Course d’obstacles

En effet, dans le système actuel, 3 à 5 ans après leur formation initiale, ils doivent préparer, à titre individuel pendant un an, un premier examen : le Certificat militaire n° 2 (CM 2), 1re partie. Le succès à cet examen permet d’accéder l’année suivante au stage du CM 2, 2e partie, qui se déroule à l’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) de Saint-Maixent pendant trois semaines.

Ils préparent ensuite, en corps de troupe, l’unité de valeur n° 1 du Certificat technique n° 2, puis le CT 2 lui-même.

Chacune de ces quatre étapes comporte un risque d’échec et conditionne dans une large mesure la progression de carrière, les renouvellements de contrat, l’accès au statut de sous-officier de carrière et l’attribution de primes.

Un seul examen décisif

Il est prévu aujourd’hui de faire en sorte que le CM 2, 1re partie, et l’UV 1 du CT 2 soient regroupés en un seul examen décisif d’accès à une formation unique de perfectionnement.

Une partie des connaissances actuellement exigées pour le CM 2, 1re et 2e parties, notamment celles concernant les grands problèmes contemporains, les mathématiques et le français, seraient enseignées lors de la formation initiale. L’autre partie serait traitée lors du stage de perfectionnement, dont 30 % du programme seraient réservés à la pédagogie et aux connaissances militaires interarmes, le reste de l’horaire étant consacré à la formation de technicien par spécialité.

Les nouveaux brevets attribués seraient ainsi :

– pour la formation initiale : le Brevet de technicien de l’Armée de terre (BTAT) ;
– pour la formation de perfectionnement : le Brevet de technicien supérieur de l’Armée de terre (BTSAT).


Schéma - Cursus général

Ces appellations visent à replacer les brevets militaires dans la hiérarchie de ceux attribués dans l’Éducation nationale, même si la réforme ne débouche pas dans l’immédiat sur une véritable homologation des niveaux correspondants.

Les caractéristiques de ce nouveau cursus seraient donc essentiellement : d’instituer l’existence d’un examen décisif pour prétendre à la formation de perfectionnement ; de limiter l’absentéisme dans les corps de troupe ainsi que leurs charges de préparation des sous-officiers dans le cadre de leur cursus ; d’allonger la formation initiale, puisqu’elle inclurait une partie de l’actuel CM 2, dans le cadre d’une école unique – l’ENSOA – qui deviendrait un passage obligatoire pour tous les sous-officiers.

Trois formules sont envisagées pour cette formation initiale, chacune intégrant un stage en corps de troupe. C’est principalement la durée de ce stage – 1, 2 ou 4 mois – et sa place dans le cursus – au début, en cours ou à la fin – qui différencient les options.

Garanties et souhaits

Ces propositions ont été présentées par l’EMAT au XIe colloque des présidents des sous-officiers qui s’est tenu en janvier 1991.

Elles ont été étudiées par un groupe de travail qui les a approuvées globalement sous réserve de quelques garanties : le bénéfice de cours par correspondance pour l’année précédant l’examen d’accès au BTSAT et d’une période bloquée de préparation ; la possibilité de passer trois fois cet examen.

Le groupe a également souhaité voir le stage de perfectionnement se dérouler sans attente trop longue après le succès à l’examen d’accès et qu’il soit immédiatement sanctionné par le BTSAT ainsi que par la prime afférente.

En ce qui concerne la formation initiale, le groupe a marqué sa préférence pour la formule la plus longue : 10 mois avec un stage en corps de troupe de 2 mois en milieu de cursus. Le choix de l’arme et de la spécialité serait effectué par les élèves à la fin des 4 premiers mois en école, ce qui permettrait de les affecter, pour le stage de 2 mois en corps de troupe, dans l’arme et la spécialité choisies. Les 4 derniers mois à l’ENSOA seraient réservés à la formation purement sous-officier. Un contrat pour 5 ans serait signé lors du 7e mois de service.

Il est difficile de préjuger aujourd’hui de la prise en compte de ces recommandations, dont certaines sont très coûteuses, notamment celles concernant la formation initiale. En raison de la durée souhaitée, elle se traduirait par un « trou » de 400 sous-officiers en corps de troupe et par des travaux d’infrastructure importants à Saint-Maixent (de l’ordre de 40 millions de francs).

Reste à faire la balance entre le bénéfice réel escompté sur le plan de la qualité de la formation des sous-officiers liée à ces recommandations et leur coût : un arbitrage qui sera de toute façon contesté, mais dont le résultat est attendu dans les tout prochains mois. ♦

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