Défense en France - Commentaires sur quelques chiffres : le service national des étudiants de haut niveau ; les départs à la retraite des militaires
La chronique d’avril 1990, consacrée aux Élèves officiers de réserve, faisait état des efforts entrepris depuis 1988 par l’Armée de terre pour recruter des EOR de haut niveau. Cette action faisait suite au constat de désaffection des élites pour le service militaire, constat qui sera confirmé l’année suivante par le rapport Chauveau (1).
Dans la note ci-dessous, la Direction du personnel militaire de l’Armée de terre (DPMAT) fait mention des excellents résultats obtenus pour l’année 1990-1991, qui traduisent un changement d’état d’esprit de la part des directeurs et des élèves des grandes écoles. Comme l’indique cette note, il faut ajouter au recrutement dans celles-ci, pratiqué depuis longtemps par la Marine, les institutionnels (École polytechnique, École nationale d’administration [ENA], École nationale de la magistrature [ENM], École nationale supérieure de techniques avancées [ENSTA], École supérieure de police), ainsi que les brevetés de la Préparation militaire supérieure (PMS) dont 46 % ont atteint le niveau bac + 4 et 5. Si l’on ajoute à ce bilan les aspirants des professions médicales, les scientifiques du contingent, les juristes et les élèves officiers d’active, on arrive à 9 400 étudiants de haute qualification utilisés par les armées à leur niveau de compétence. En voici la répartition en 1990 :
Il reste 91 % de l'article à lire
Plan de l'article