Aéronautique - Spécificité des hélicoptères de l'Armée de l'air
Dès 1950 en Indochine, puis entre 1956 et 1962 dans les djebels algériens, des hommes et des femmes démontrèrent, jusqu’à l’ultime sacrifice, combien étaient précieuses pour les forces aériennes les capacités opérationnelles des voilures tournantes. À l’issue de cette période, la nécessité d’une structure mieux organisée, regroupant avions de transport et hélicoptères, s’imposa à l’Armée de l’air. Ces derniers allaient donc, à partir de 1964, faire partie intégrante du transport aérien militaire.
Aujourd’hui, le parc est composé d’environ 120 hélicoptères de 4 types différents, répartis en métropole et outre-mer. Ils sont mis en œuvre par des équipages et des mécaniciens dont les qualités premières sont la mobilité et la capacité d’adaptation, au service de la Défense. Opérant au sein de seize unités et détachements à travers le monde, ces appareils du Commandement du transport aérien militaire (Cotam) participent à un grand nombre de missions opérationnelles, à caractère tactique ou logistique, et de missions de service public.
L’essentiel de leur activité participe à la manœuvre de l’Armée de l’air : les missions des hélicoptères se sont rapidement étendues à la surveillance et à la protection des points sensibles, aux manœuvres tactiques des forces aériennes, aux évacuations sanitaires, primaires et secondaires, à la surveillance de l’espace aérien national, à la recherche et au sauvetage (Samar et Sater) au profit de l’Armée de l’air et de l’OACI (Organisation aérienne civile internationale), au transport logistique, aux missions à caractère humanitaire et, outre-mer, à l’aéromobilité et à l’appui des forces armées. Par la suite, l’évolution de ces missions s’est faite de manière progressive, avec d’une part la prise en compte de certaines menaces nouvelles, et d’autre part l’amélioration sensible des capacités tactiques des appareils à voilure tournante.
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