Il n'est plus opportun aujourd'hui de prononcer des plaidoyers pour l'introduction de l'informatique. Son apparition en force dans le monde de la recherche, de la production, de l'administration et de la politique rend cette démarche bien inutile. Mais il est encore temps de prendre sa défense pour rendre justice à ses mérites, parfois encore méconnus, et ramener à des proportions raisonnables l'étendue de ses échecs ou les craintes qu'elle peut susciter aujourd'hui. Après l'article du colonel Jean Mathiot paru en juillet 1972 et qui était un article d'initiation à l'emploi de l'informatique, celui d'un autre spécialiste, chef du Bureau organisation, méthodes et automatisation de l'Armée de terre (BOMAAT), s'attache à définir l'aide que le chef responsable de la décision peut attendre de l'informatique et quelles règles il doit respecter pour en faire bon usage.