Sciences et techniques - Énergie et mobilité
La situation que nous connaissons depuis quelques mois et qui est la conséquence de renchérissement du pétrole, mais aussi du renforcement de l’hypothèse selon laquelle les combustibles fossiles seraient plus près de leur épuisement qu’on ne le croyait jusqu’alors, a relancé les recherches sur l’exploitation des autres sources d’énergie.
Il faut cependant observer que l’exploitation des sources naturelles immédiatement accessibles est très ancienne, qu’il s’agisse du soleil, du vent, des marées, des chutes d’eau, etc. et que certaines sont encore exploitées. Mais la raison de leur abandon ou de leur désuétude est évidente : aucune d’entre elles n’est à la mesure des appétits en énergie du monde industriel moderne. Il n’est guère besoin d’une longue démonstration pour se convaincre que malgré les découvertes ou les progrès technologiques récents (cellules solaires, cycles thermodynamiques à basse température, aérodynamique des rotors, etc.) cette situation n’a pas sensiblement évolué, et qu’il ne peut s’agir que d’énergie d’appoint, d’application ponctuelle et en fin de compte marginale.
Il est plus raisonnable de tenir comme seule solution sérieuse à la crise probable de l’énergie, le développement de l’électronucléaire dans ses techniques actuelles jusqu’à la mise au point des surrégénérateurs qui permettront, sans doute, dans une ou deux décennies, d’arriver à une solution plus satisfaisante au plan de l’économie des matières fissiles.
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