Aéronautique - Le contrôle de gestion dans l'Armée de l'air
Avec le resserrement du dispositif, les contraintes budgétaires croissantes et les grandes réformes entreprises dans le cadre de la professionnalisation, l’avenir du ministère de la Défense s’annonce comme délicat, le « faire mieux avec moins » s’imposant à tous.
Or, dans un tel contexte, toute recherche de progrès passe nécessairement par des objectifs précisément définis, connus et acceptés, par une bonne maîtrise de l’action et par un traitement de l’information favorisant une détection rapide des écarts ou des dérives. C’est dans cet esprit que l’armée de l’air a estimé nécessaire de donner un nouvel élan à la démarche du contrôle de gestion, qui est apparue comme capable de fournir une réponse intéressante à une bonne partie des questions posées.
S’appuyant sur un audit de la fonction gestion effectué par le contrôle général des armées au cours des années 1992 et 1993 qui constatait que les moyens, mais aussi la pratique et, dans la plupart des cas, l’esprit qui doit présider à la mise en œuvre du contrôle de gestion, pouvaient être très sensiblement améliorés, le chef d’état-major de l’armée de l’air a décidé, par une directive du 22 septembre 1994, de prendre un certain nombre de mesures destinées « à assurer un suivi rigoureux et une gestion optimale des ressources qui, dans tous les domaines, conditionnent l’activité des forces ».
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