Dans cette défense et illustration de la langue française comme outil de cohésion sociale et vecteur d’une intelligence collective du monde, l’auteur montre en quoi la langue est un atout et un outil majeur de résilience du pays face aux enjeux de la mondialisation.
La langue française, outil majeur de résilience
The French Language, Major Tool of Resilience
In this defense and illustration of the French language as a tool for social cohesion and vector of global, collective intelligence, the author shows how language is an asset and a major tool of resilience of a country faced with the concerns of globalization.
La sécurité nationale demande aujourd’hui une approche globale qui inclut l’ensemble des paramètres touchant à l’organisation des sociétés complexes telles que la nôtre. La langue française est au cœur de cette sécurité, parce qu’elle est l’un des intérêts fondamentaux de la Nation et fait partie intégrante de ses éléments stratégiques. Elle n’est cependant jamais évoquée en tant que telle, or c’est un oubli majeur. Une société qui ne maîtrise plus sa langue n’a bientôt plus la maîtrise de son avenir.
Besoin d’élargir l’approche de la résilience à celle de la société
La résilience n’est pas seulement la capacité de revenir à la normale après un traumatisme, mais un mode de fonctionnement adaptable permanent qui permet d’absorber les crises au moindre coût, de limiter leur intensité voire même d’éviter qu’elles ne surgissent. Les travaux de recherche actuels s’appuient sur cet élargissement du concept qui correspond à une approche globale récente qu’on trouve dans d’autres domaines (par exemple, glissement de la notion de défense vers la notion de défense et de sécurité, continuité entre la sécurité intérieure et la sécurité extérieure d’un pays ou encore élargissement de la protection contre tout type de menaces en ce qui concerne les infrastructures critiques).
La résilience n’est donc plus seulement la capacité de réponse à une crise, elle devient la qualité du fonctionnement de la société, pas seulement en temps de crise, mais au quotidien, et constitue le socle de ses choix stratégiques. Il paraîtrait donc judicieux de penser en parallèle les deux aspects, en temps normal et en temps de crise.
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