Une analyse sans concession de la Loi de programmation militaire (LPM) pointe les défauts que l'auteur discerne dans l'architecture financière de la loi et dans les choix faits en matière de cohérence opérationnelle et de programmes d'armement.
Des conséquences opérationnelles et stratégiques de la LPM
Operational and strategic consequences of the LPM
An uncompromising analysis of the LPM points out the defects that the author discerns in the financial architecture of the law and the choices made in terms of operational consistency and weapons programs.
Il y a les discours et il y a les faits. Mais rarement, lors de la présentation d’une Loi de programmation militaire, les discours auront eu autant de mal à masquer les faits. Rarement, tant de voix se seront élevées, en dehors de l’institution obstinément muette, pour déplorer les graves conséquences de la nouvelle posture de défense. Car les faits sont là : poursuite de la déflation rapide des effectifs, forte diminution de nos capacités à agir militairement sur et à l’extérieur du territoire national. Les conséquences, opérationnelles et stratégiques, sont lourdes.
Malgré les discours rassurants, la défense n’a pas été préservée
Le budget de la défense n’a pas été préservé. Le ministre de la Défense est bien évidemment de bonne foi lorsqu’il dit s’être battu bec et ongle pour éviter le pire. Mais là n’est pas le problème. De ce combat présenté comme gagné, le budget ressort réduit et notre défense dégradée. Immanquablement, le budget de la défense va se trouver amputé de 1 à 3 milliards par an.
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