Formuler une politique de défense, c’est combiner trois exigences souvent contradictoires, celle du projet politique, celle de l’analyse stratégique et celle de la nécessité militaire. Définir une planification de défense, c’est accorder trois temps, le temps quinquennal de la légitimité politique, celui plus long des cycles industriels et celui imprévu des engagements opérationnels. Chacune de ces exigences et chacun de ces temps a sa propre logique et c’est au débat stratégique, à la stratégie industrielle et en final au travail parlementaire de pourvoir à leur nécessaire coordination. Aussi le résultat produit ne peut-il être qu’un compromis, le plus raisonnable possible, pour garantir la sécurité du territoire et la vie de la population, selon la formule rituelle ; on y ajoutera, pour préserver l’avenir du pays dans ces temps d’incertitude structurelle. Lire la suite

  p. 1-1

Dans ce tour d'horizon réaliste et détaillé, le président du comité militaire montre l'importance du chemin parcouru en direction de l'Europe de la défense et propose de profiter de la crise actuelle pour valider et consolider l'acquis. Lire les premières lignes

  p. 5-10

La concordance des temps politique, stratégique et budgétaire est l'un des enjeux de la planification de défense. Cinq traits marquent l'effort actuel : la réalité économique, les risques de la faiblesse militaire, la centralité capacitaire, la réassurance nucléaire et la valeur du personnel militaire. Lire les premières lignes

  p. 11-12

Planification de défense

L’auteur qui fut le rapporteur de la Commission du dernier Livre blanc expose les spécificités de l'exercice 2013, souligne les contraintes auxquelles est assujettie la constitution de l'appareil de défense ainsi que les difficultés de l'équation budgétaire. Il propose d'adapter le processus d'élaboration des futurs Livres blancs pour répondre aux évolutions rapides du paysage stratégique dans le contexte de la mondialisation. Lire les premières lignes

  p. 15-18

C'est à la lumière des nécessaires adaptations de l'appareil de défense effectuées à la suite des tournants straté­giques que furent l'établissement de la posture nucléaire et la fin de la guerre froide qu'on mesure la difficulté des exercices actuels, à dimension principalement budgétaire, qui déstabilisent un édifice de défense fragilisé. Lire les premières lignes

  p. 19-22

L’examen détaillé de la Loi de programmation militaire 2014-2019 montre à la fois la volonté de maintenir le modèle d'armée actuellement en vigueur mais aussi d'en limiter le coût de possession. Sa construction repose sur une contraction des effectifs et des formats mais aussi sur des paris à gagner. Cette loi est sans doute, selon l'auteur, une dernière tentative de maintenir à un niveau de cohérence suffisant la forte posture de défense qui caractérise la France. Lire les premières lignes

  p. 23-31

Une analyse sans concession de la Loi de programmation militaire (LPM) pointe les défauts que l'auteur discerne dans l'architecture financière de la loi et dans les choix faits en matière de cohérence opérationnelle et de programmes d'armement. Lire les premières lignes

  p. 32-36

Les auteurs plaident pour que l'État agisse en stratège en matière d'armement en actionnant tous les leviers qui sont à sa disposition et en façonnant une véritable politique industrielle de défense compétitive pour la France en Europe et dans le monde. Lire les premières lignes

  p. 37-40

Une solution pour surmonter les conséquences en matière militaire des temps de disette budgétaire des États-membres de l'Union européenne serait l'acquisition, la détention et la gestion par celle-ci de capacités de défense. Cet article en explore les conditions, les contraintes et les avantages. Lire les premières lignes

  p. 41-45

Fort d'une expérience de vingt-cinq ans dans les affaires de défense et de son expertise industrielle, l'auteur souligne l'importance de l'industrie dans la posture de défense de la France. Pour surmonter les contraintes actuelles, il appelle à une transformation profonde des relations État-industrie-armées. Il plaide pour une forte symbiose industrielle et esquisse des pratiques améliorées. Lire les premières lignes

  p. 46-52

Depuis la fin de la guerre froide, il n'y a pas d'autre horizon stratégique possible pour la France que la priorité donnée à la sécurité de l'Europe. Faute de pouvoir développer une politique militaire commune aux pays européens, sans craindre pour la sécurité intérieure et la sauvegarde de la population, c'est à une politique du Grand Large qu'appelle l'auteur pour y défendre les intérêts du pays. Lire les premières lignes

  p. 53-62

Il y a plus de vingt ans de cela, un auteur de mes amis écrivit les mémoires apocryphes d’un lointain parent, l’abbé Duvernet, enfermé à la Bastille pour mauvais esprit envers Louis XVI. Il imagina que le roi, cherchant à prévenir une révolution déjà faite dans les esprits, aurait eu l’idée de couvrir le royaume de lanternes et de cornets acoustiques et de faire ouvrir le courrier de la Poste. Mais la guerre des Farines faisait échouer le projet et le ministère Turgot se repliait sur l’expédient des lettres de cachets, faisant pendre deux adolescents pris au hasard parmi les émeutiers. Lire les premières lignes

  p. 132-132

Contrepoint

C'est ce pays émergent bien particulier que constitue le Brésil qu'un développement continu conduit aux premiers rangs des puissances du XXIe siècle. Son insertion sud-américaine et sud-atlantique d'un côté, sa participation active aux forums Sud-Sud de l'autre, le voue à la responsabilité stratégique qui passe par un solide appareil militaire. Lire les premières lignes

  p. 63-68

Repères - Opinions

Le commandant de la brigade Serval détaille les facteurs qui, à son niveau de commandant tactique, ont été déterminants pour le succès de cette campagne aéroterrestre inédite en milieu principalement désertique : un objectif précis, un commandement souple et réactif, des principes tactiques rigoureux, un déploiement de capacités-dés, des forces entraînées et manœuvrières, un tempo soutenu. Lire les premières lignes

  p. 71-74

S'adapter à l'adversaire, à ses modes de combat, le bousculer et garder l'initiative dans un espace immense et rugueux, paradis du tacticien mais enfer du logisticien ; tel était le défi militaire. Les leçons tirées de l'expérience de la brigade Serval sont nombreuses et privilégient la combinaison des tactiques de l'infanterie et de la mobilité de l’aérocombat. Lire les premières lignes

  p. 75-80

Vu du niveau naval tactico-opératif l'opération Harmattan a constitué une excellente démonstration de la flexi­bilité des structures de commandement, qu'elles soient otaniennes ou nationales, et de la grande complémentarité des modes d'engagement naval, aéroterrestre et aéromaritime. Cet art opératif des combinaisons tactiques est exposé ici par celui qui en conduisit l'action. Lire les premières lignes

  p. 81-85

La supériorité aérienne, l'un des piliers de la puissance militaire occidentale, est ici réévaluée à moyen terme. Elle pourrait s'éroder lentement voire être contestée sous l'effet de la diffusion des technologies critiques, du différentiel budgétaire d'investissements et de nouvelles fragilités, notamment en matière de contre-mesures. Lire les premières lignes

  p. 86-90

Vue par un industriel de référence, la montée en puissance des drones militaires de surveillance est l'histoire parallèle d'une expression de besoin militaire évolutive à la faveur des crises de ces dernières décennies et d'une réponse technologique de plus en plus sophistiquée qui débouche aujourd'hui sur un produit endurant, modulaire et simple de déploiement et d'emploi. C'est aussi l'histoire de la capacité de réponse de l'industrie française d'armement aux évolutions tactiques et techniques. Lire les premières lignes

  p. 91-95

Comment sélectionner, former, préparer les pilotes de drones armés ? Quelle organisation adopter pour inté­grer ces combattants qui sont hors du lieu de l'action dans le théâtre de l'engagement ? Comment prendre en compte la révolution qui se profile du fait aérien militaire ? Des réponses sont esquissées. Lire les premières lignes

  p. 96-102

Comment rendre plus cordiale encore les relations militaires franco-britanniques ? Comment synchroniser les préoccupations, les projets et accorder les visions stratégiques ? Comment nourrir une relation militaire bilatérale et en créditer la coopération européenne. Autant de questions abordées par l'auteur. Lire les premières lignes

  p. 103-106

La transformation de la Reichswehr en Wehrmacht est l'un des exemples les plus frappants d'une remontée en puissance militaire préparée dans ses moindres détails. Dans les temps de contrainte maximale, la préservation d'un outil de défense exige du militaire vision d'ensemble, capacité d'innovation et liberté d'entreprendre. Lire les premières lignes

  p. 107-112

L’arme nucléaire fait depuis le début partie intégrante de la posture militaire de la France. Soubassement de sa défense, sa détention n'est pas invalidée par les changements stratégiques du monde même si la doc­trine qui la sous-tend a vieilli. Critiquer la doctrine de la dissuasion, se dispenser d'en reformuler une, mais conserver l'arme nucléaire contre les incertitudes, telle est la conclusion faite ici par un expert. Lire les premières lignes

  p. 113-118

La crispation française sur le nucléaire s'explique selon l'auteur par le rôle particulier qu'il joue dans l'affirma­tion de la souveraineté et donc de l'identité française. Il l'explique par la spécificité historique et culturelle de la France. La place conférée au secret dans la culture nucléaire française en est l'illustration. Lire les premières lignes

  p. 119-126

Recensions

Paul Quilès, Bernard Norlain et Jean-Marie Collin : Arrêtez la bombe !  ; Le Cherche midi, 2013 ; 258 pages - Claude Le Borgne

Un ancien ministre de la Défense, un général d’armée aérienne, un expert en parlementarisme, voici un trio de choc. Il le fallait pour mettre les pieds dans le plat avec quelque chance d’être entendu. C’est qu’il s’agit de rien moins que la mise en cause d’un catéchisme imposé autour de Sa Sainteté la Bombe. Soyons, comme les auteurs, sérieux. Ils partagent leur propos en un plan rigoureux : état des lieux, ce qu’on dit de la bombe, comment s’en passer, que doit faire la France. Lire la suite

  p. 127-127

Grégoire Chamayou : Théorie du drone  ; La Fabrique Éditions, 2013 ; 364 pages - Audrey Hérisson

Théorie du drone est la théorie critique d’un « œil devenu arme ». Chercheur en philosophie au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Grégoire Chamayou a pour objectif, dans cet ouvrage, de fournir des outils discursifs « à ceux et à celles qui voudront s’opposer à la politique dont le drone est l’instrument ». Ce faisant, il est loin de se contenter d’un décryptage uniquement à charge. Ses apports analytiques sont d’une très grande richesse : il parcourt tour à tour les domaines de la tactique, de la psychologie, de l’éthique, du droit et de la philosophie politique, afin d’y mettre en balance les différentes thèses se rapportant à ces questions polémiques de la « dronisation » et de la guerre à distance. Lire la suite

  p. 128-129

Revue Défense Nationale - Novembre 2013 - n° 764

In this realistic and detailed horizon tour, the Chairman of the Military Committee demonstrates the importance of the path towards European defense and proposes to use the current crisis to validate and consolidate the benefits.

The consistency of political, strategic and budget time is one of the challenges of defense planning. Five features mark the current effort: economic reality, risks of military weakness, capable centrality, nuclear reinsurance, and the value of military personnel.

Defense Planning

The author, who was the author of the Commission of the last Livre blanc (white papers) sets out the specifics of the 2013 fiscal year, highlighting the constraints that are the subject of the defense apparatus constitution and the difficulties of the budgetary equation. It proposes to adapt the development process of future Livres blancs to respond to the rapid changes of the strategic landscape within the context of globalization.

It is the light of necessary adaptations to the defense apparatus that made following the strategic shifts that were the establishment of the Nuclear Posture Review, and at the end of the Cold War that one measures the difficulty of the current exercises, the main budget scope, that destabilizes a fragile defense structure.

The detailed review of the military planning law of 2014 – 2019 shows both the desire to maintain the current applicable army model but also to limit the cost of ownership of it. Its construction is based on a contraction of staff and formats, but also on gambles to win. This law is undoubtedly, according to the author, a last attempt to maintain a sufficient level of a consistently strong defense position that characterizes France.

An uncompromising analysis of the LPM points out the defects that the author discerns in the financial architecture of the law and the choices made in terms of operational consistency and weapons programs.

The authors argue for the State to act strategically with its armaments by pressing all the levers at its disposal and shaping a genuine industrial policy of competitive defense for France in Europe and in the world.

A solution to overcome the consequences of military services in a time of scarce budgets for the Member States of the Union European could be the acquisition, holding and management by the latter defense capabilities. This article explores the conditions, limitations, and benefits of this.

With experience consisting of twenty-five years in the defense business and his industrial expertise, the author stresses the importance of the industry in the defense position of France. In order to overcome the current constraints, it calls for a profound transformation of the U.S. military-industrial relations. It calls for a strong industrial symbiosis and a start on improved practices.

Since the end of the Cold War, there is no other possible strategic horizon for France than the priority it has given to Europe’s security. Unable to develop a common military policy to European countries, without fear for internal security and the protection of the population, it is a policy of the Grande Large called for by the author to defend the interests of the country.

Counterpoint

It is this very particular, emerging country that constitutes Brazil as a continuous development that led to the first ranks of powers of the twenty-first century. Its South American and South Atlantic insertion on one side, its active participation in South-South forums on the other side, these are dedicated to strategic responsibility that goes through a strong military.

Opinions and Viewpoints

The commander for the Serval brigade details the factors which, in its level of tactical command, were crucial to the success of this new air-land campaign in a mostly desert environment: a specific goal, a flexible and responsive commandment, tactical and rigorous principles, a deployment of key capabilities, and trained forces maneuverability, a sustained tempo.

Adapt to the opponent, to its manner of combat, the jostling to keep the initiative in a huge and rough space, tactician's paradise but hell to a logistics coordinator; such was the military challenge. Lessons learned from the Serval brigade are many and favor the combination of infantry tactics and mobility of air combat.

Seen from the naval tactical-operational level, Operation Harmattan was a great demonstration of the flexibility of command structures, whether national or in regards to NATO, and the great complementarity of naval, air-land, and air-sea modes of engagement. The operational art of tactical combinations is exposed here by one who took action in it.

Air superiority, one of the pillars of Western military power, is reassessed here as a medium element. It could slowly erode, or even be challenged as a result of the dissemination of critical technologies, budget differential investment and new vulnerabilities, particularly in terms of cons-measures.

Framed by a leading manufacturer, the rise of military surveillance drones is the parallel story of a military term evolutionary need for the crises of recent decades and increasingly sophisticated technological response to opens today on a tough, modular and simple product deployment and employment. It is also the story of the responsiveness of the French arms industry tactics and technical developments.

How does one select, train and prepare pilots of armed drones? What organization should be adopted to integrate these fighters who are outside the venue in the theater of commitment? How does one take into account the revolution looming as a result of aerial military forces? Responses to these questions are outlined within the text.

How to make even more cordial relations between Franco-British military? How to sync concerns, projects and give strategic visions? Ho to nourish a bilateral military relationship and credit European cooperation for it? These are a few of the many issues the author raises in this article.

The transformation of the Reichswehr in Wehrmacht is one of the most striking examples of a rise in military power, prepared in every detail. In times of high stress, the preservation of a defense tool requires a general military vision, innovation and entrepreneurial freedom.

Nuclear weapons have since the beginning made up an integral part of the French military position. A foundation of the country’s defense, ownership of these weapons is not invalidated by the world’s strategic changes, even if the doctrine that underlies it has aged. To criticize the doctrine on dissuasion, dispense the reformulation of one, but keep nuclear weapons to counter uncertainties – this is the conclusion drawn here by an expert.

The tension surrounding French nuclear power is explained according to the author, as it plays a special role in the sovereignty of the French nation, and in turns its identity. He explains its historical and cultural specificity to France, as well as the secrecy granted to French nuclear culture.

Book reviews

Paul Quilès, Bernard Norlain et Jean-Marie Collin : Arrêtez la bombe !  ; Le Cherche midi, 2013 ; 258 pages - Claude Le Borgne

Grégoire Chamayou : Théorie du drone  ; La Fabrique Éditions, 2013 ; 364 pages - Audrey Hérisson

Revue Défense Nationale - Novembre 2013 - n° 764

Formuler une politique de défense, c’est combiner trois exigences souvent contradictoires, celle du projet politique, celle de l’analyse stratégique et celle de la nécessité militaire. Définir une planification de défense, c’est accorder trois temps, le temps quinquennal de la légitimité politique, celui plus long des cycles industriels et celui imprévu des engagements opérationnels. Chacune de ces exigences et chacun de ces temps a sa propre logique et c’est au débat stratégique, à la stratégie industrielle et en final au travail parlementaire de pourvoir à leur nécessaire coordination. Aussi le résultat produit ne peut-il être qu’un compromis, le plus raisonnable possible, pour garantir la sécurité du territoire et la vie de la population, selon la formule rituelle ; on y ajoutera, pour préserver l’avenir du pays dans ces temps d’incertitude structurelle.

Chacun voit que l’exercice s’avère de plus en plus difficile pour de multiples raisons assez bien identifiées, au point que beaucoup pense que la démarche classique qui conduit à la Loi de programmation militaire est à bout de souffle et que c’est la dernière fois qu’on peut la pratiquer ainsi.

Pour le projet politique qui porte la légitimité démocratique, la difficulté réside dans l’articulation soignée entre engagements et priorités internes, d’ordre économique et social, et responsabilités externes, d’ordre européen et international. Pour l’analyse stratégique, c’est la question de la profondeur de champ qui pose problème : sécurité nationale, enjeux européens et méditerranéens, contribution à la paix et à la sécurité mondiales, responsabilités globales et rang international ; où placer le curseur ? Quant à la nécessité militaire qui vise les meilleurs effets opérationnels, les questions posées sont redoutables : comment produire une expression aussi précise et raisonnée que possible des besoins militaires, encadrer au mieux les coûts de possession des parcs d’armement et procéder à l’amélioration permanente des équipements en lien étroit avec les industriels ? C’est de la cohérence de cette démarche d’ensemble que dépendent notre posture de défense et notre efficacité opérationnelle.

Chacun regrettera que la construction européenne ne joue pas un rôle plus déterminant dans ce processus même si certains pensent qu’elle en a la capacité technique et politique. Chacun observera que malgré la complexité de ces démarches, la mise en œuvre militaire souvent artisanale de nos moyens existants a dernièrement produit des effets poli­tiques majeurs, que ce soit au large de la Somalie, de la Libye ou au Nord du Mali.

Le compromis soigneusement élaboré par la Loi de programmation pourra-t-il permettre de faire face à l’avenir ? La part de la richesse nationale consacrée à la sécurité du pays et à la défense de ses intérêts sera-t-elle suffisante ? Chacun le souhaite en espérant que la période de transition commencée il y a vingt ans conduise maintenant à un modèle d’armée, sans doute plus compact mais aussi plus souple, un modèle réactif et suffisamment doté pour faire face à l’incertitude stratégique ambiante.

Jean Dufourcq

Revue Défense Nationale - Novembre 2013 - n° 764

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