Depuis les années 1970, l’Iran investit avec détermination et méthode dans le développement d’un programme nucléaire, utilisant la nature intrinsèquement duale du cycle du combustible pour maintenir l’ambiguïté sur sa finalité. Si les Occidentaux refusent le « containment » d’un Iran nucléarisé, un renoncement de Téhéran à l’ensemble de ces activités est aussi illusoire. Un faisceau d’indices vient ici illustrer cette analyse.
Pourquoi l’Iran n’abandonnera jamais son programme nucléaire
Why Iran will never abandon its nuclear program
Since the 1970s, Iran has invested with determination and method in developing a nuclear program, using the inherently dual nature of the fuel cycle to maintain ambiguity about its purpose. If Westerners refuse the “containment” of a nuclear Iran, Tehran’s renouncement of these activities is illusory and unreal. This article is a source of evidence illustrating this analysis.
“Iran has gone nuclear. Nobody will be able to stop it”
Mahmoud Ahmadinejad, 8 avril 2013.
Depuis la mise au jour en 2002 puis en 2009, des sites nucléaires dissimulés de Natanz et de Qom-Fordo, l’Iran, engagé dans un bras de fer avec la communauté internationale, poursuit inéluctablement le développement de son programme nucléaire qu’il a commencé dans les années 1970 ; et ce, en violation des obligations qui lui incombent.
Si les Iraniens ne cessent d’afficher le caractère exclusivement pacifique de ce programme et en justifient le développement par des discours construits et cohérents, dans les faits, Téhéran entretient délibérément l’ambiguïté sur l’état final recherché (civil ou militaire) de ses activités nucléaires. Plus encore, il joue de ses silences et de ses manœuvres dilatoires pour alimenter la défiance et entraver le travail de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui n’est toujours pas en mesure de « conclure que toutes les matières nucléaires dans ce pays sont affectées à des activités pacifiques ».
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