En dressant le profil souhaitable du futur président afghan et en récapitulant l'ensemble des défis qu'il devra relever, on mesure l'ampleur de sa tâche et la nécessité pour la communauté internationale de continuer à s'investir au plan intérieur comme au plan régional pour porter ce pays vers un état plus stable et plus sûr.
L'Afghanistan au défi de la démocratie, de la sécurité et du bon voisinage en 2014
Afghanistan Challenged with Democracy, Security, and Good Neighborliness in 2014
By raising the desirable profile of the future Afghan president and by recapitulating the whole of the tasks that he must undertake, we measure the breadth of his task and the necessity of the international community to continue to invest itself in the interior plan like with the regional plan to bring this country towards a more stable and secure state.
« Mon peuple a souffert de tant d’ingérences étrangères, mais il est avide de liberté, il reste hospitalier et plein d’espoir ». Ambassadeur Massoud Khalili
Les prochaines élections en Afghanistan, prévues le 5 avril 2014, marquent une étape capitale qui signera le succès ou l’échec d’une décennie de présence internationale, caractérisée par une série d’acquis en matière de libertés individuelles, d’accès aux soins et à l’éducation, de droit des femmes et d’apprentissage de la démocratie.
La campagne électorale a néanmoins commencé dans la violence : les taliban cherchent à interrompre un processus électoral qu’ils ont d’emblée récusé. Ils ont ainsi lancé, très récemment, une attaque d’envergure dans la province de Kunar, tuant 21 soldats afghans et en capturant sept autres comme otages. Cette attaque, la plus meurtrière depuis plusieurs mois, a été un véritable électrochoc.
Il reste 92 % de l'article à lire