Le projet de défense antimissile balistique de l'Oran progresse, malgré la complexité technique des défis à relever, notamment dans l'organisation du commandement, avec le besoin d'avoir une approche commune entre tous les partenaires sur les objectifs de la DAMB.
La défense antimissile balistique de l'Otan, une réalité en devenir
NATO's Anti-ballistic Missile Defense System, a Reality in the Making
NATO's anti-ballistic missile defense system is progressing despite challenging technical complexities, that must be overcome, notably in the organisation of the command structure, necessitating a common approach among all partners on the objectives of the system.
À l’Otan, l’existence d’une défense antimissile balistique (DAMB) ne fait plus débat. De nombreuses études ont déjà été menées concernant la menace, les enjeux stratégiques, la faisabilité technique, la soutenabilité financière, les zones géographiques concernées, etc. En conséquence, les pays membres de l’Alliance ont décidé de se protéger collectivement de la menace balistique. Depuis, la DAMB de l’Alliance se matérialise étape après étape (rédaction de concepts, élaboration des premières briques opérationnelles…), menant à une capacité permanente d’interception qui sera disponible dès 2015. Il reste toutefois un sujet de controverse : la structure définitive du système de commandement de la DAMB de l’Otan. Le défi des Alliés sera de partager une vision commune concernant les objectifs politico-militaires, d’une part, et l’intégration des missions de défense aérienne et antimissile, d’autre part. Seule une structure de commandement unique permettra d’atteindre une efficacité optimale dans ce domaine clef de la défense collective de l’Alliance.
DAMB : la naissance d’un projet
La prolifération des missiles balistiques et des technologies associées a conduit l’Otan à prendre en compte cette menace. Les Alliés ont mené dès 2001 des études techniques et capacitaires pour la protection des forces expéditionnaires.
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