Selon des informations de presse du 4 février 1976, les 10 membres européens de l'Organisation militaire de l'Otan et la France, réunis à Rome, ont mis sur pied un groupe indépendant chargé d'harmoniser les plans d'équipement militaire à l'échelle européenne. La France semble confirmer ainsi deux positions anciennes : volonté de coopération européenne et refus d'adhésion à l'Eurogroupe, « inféodé à l'Otan ». Si ce nouveau groupe est effectivement maintenu hors de l'orbite de l'Otan, ce fait nouveau peut marquer un pas en avant sur l'indépendance européenne ; néanmoins, celle-ci ne saurait être atteinte qu’au sein du seul cadre internationalement légal : l'Union de l'Europe occidentale (UEO). Telle est la conclusion à laquelle conduit logiquement cette étude de l'UEO dont l'auteur a été pendant huit ans le secrétaire général adjoint.