Le Service du commissariat des armées (SCA), de création récente, est devenu un acteur central du soutien avec une démarche volontariste de modernisation et de rationalisation. Sa finalité est d’abord opérationnelle au service des forces avec une exigence accrue d’efficience et de qualité de service rendu.
Vers le Service du commissariat des armées du XXIe siècle
Toward the Armed forces commissary of the 21st century
The SCA (Service du commissariat des armées), created recently, has become a central supporting player with a voluntary approach toward modernization and rationalization. Its purpose is foremost operational to the service of the armed forces with a heightened demand for efficiency and quality of services performed.
La première transformation du SCA : genèse, réussites et limites
Créé au 1er janvier 2010, le Service du commissariat des armées (SCA) est l’héritier direct des commissariats d’armée (commissariats de l’Armée de terre, de la Marine, de l’Armée de l’air) ; il opère le soutien dans le domaine de l’Administration générale et des soutiens communs (AGSC) sous l’autorité du Chef d’état-major des armées (Cema). Il est le fruit de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) et du Livre blanc de 2008 qui visaient à réorganiser l’outil de défense autour de capacités opérationnelles préservées et rénovées, et à mutualiser les fonctions de soutien tout en supportant les déflations d’effectifs inscrites dans la Loi de programmation militaire (LPM) 2009-2014.
Rompant avec l’organisation territoriale qui caractérisait jusqu’alors l’administration militaire, le SCA s’est organisé autour de grandes chaînes « métiers » propres à lui permettre d’atteindre ses objectifs : l’interarmisation et la concentration des responsabilités et savoir-faire, selon une organisation fonctionnelle reposant sur des centres experts, génératrice de professionnalisation et d’économies d’échelles ; la mutualisation de l’ensemble des processus administratifs (hérités des commissariats d’armée existant avant le 1er janvier 2010) ; la modernisation financière, par la mise en place de nouveaux outils permettant notamment des restitutions financières améliorant le pilotage des ressources.
Il reste 85 % de l'article à lire