Le Service de protection radiologique des Armées est le « bras armé » du SSA pour toutes les questions liées au nucléaire et notamment pour le suivi du personnel affecté à l’ensemble des composantes de la dissuasion. Le SPRA constitue, de ce fait, un outil essentiel pour le bon fonctionnement des opérations.
Dissuasion : les missions du Service de protection radiologique des armées
Deterrence: Missions of the Armed Forces’ Radiological Protection Service
The armed forces’ radiological protection service is the strong arm of the forces’ medical service for all nuclear matters and especially for the long-term monitoring of personnel appointed to all elements of the deterrent. As such, the service is an essential tool serving successful operations.
La France, grâce à la dissuasion nucléaire nationale, est en mesure depuis plus de cinquante ans de mettre en œuvre à tout moment ses armements nucléaires. Elle est ainsi capable de faire subir des dommages inacceptables à un adversaire qui s’en prendrait à ses intérêts vitaux. Cette assurance repose sur deux composantes parfaitement complémentaires ; l’une est dite « aérienne » (force aérienne stratégique et force aéronavale nucléaire) et l’autre « océanique » (sous-marin nucléaire lanceur d’engins, SNLE).
Né le 1er février 1973 de la division « Hygiène atomique » du centre de recherche du Service de santé des armées (SSA), le Service de protection radiologique des armées (SPRA) répond à la nécessité, pour le ministre de la Défense, de se doter d’un expert médical dans sa fonction d’exploitation.
Le SPRA assure ainsi l’appui technique de tous les organismes du ministère dans le domaine de la radioprotection médicale, en situation normale ou dégradée. Cette expertise porte sur la réglementation, les mesures de prévention, le respect des procédures, la surveillance du personnel exposé aux rayonnements ionisants et des installations, et enfin sur l’intervention en situation d’urgence radiologique. À ces fins, cet établissement relevant directement de l’adjoint « Emploi » au directeur central du SSA est organisé en quatre divisions, chacune étant impliquée à son niveau dans la dissuasion : la division médicale, la division dosimétrie, la division contrôle et la division formation.
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