L’économie d’Israël
À bien des égards l’économie israélienne est particulière. Ce pays, relativement exigu, très faiblement pourvu d’eau, de ressources naturelles et énergétiques doit soutenir un effort de guerre permanent représentant près de 30 % du PNB.
Aussi, ne doit-on pas s’étonner que l’économie d’Israël soit très dépendante d’apports extérieurs. Son endettement est lourd (23 milliards de dollars, plus de 5 000 $ par habitant, record mondial).
Mais l’économie a su tirer parti de sa seule richesse : l’homme. L’agriculture y apparaît comme la première du monde pour sa croissance et sa productivité : 9 % par an. Quant à l’industrie, elle s’oriente de plus en plus vers les secteurs à forte valeur ajoutée basés sur la science.
Cet exposé clair, documenté, situe l’économie d’Israël dans son contexte historique, expose ses problèmes actuels et projette quelques vues sur l’avenir. Bien sûr l’auteur n’a pu traiter du plein impact de l’engagement israélien au Liban. Or, en dehors des pertes humaines, qui sont très lourdes pour Jérusalem, plus de 650 morts, le coût économique est dirimant : 3,2 Mds $. D’où l’austérité imposée par le gouvernement de M. Shimon Peres.