Jeanne d’Arc
La Grande Muette se serait-elle décidée à rompre son fameux silence ? À dire vrai, elle demeure encore discrète sur ses convictions ou ses conclusions quant à l’existence d’un risque d’insécurité pouvant provenir des Objets volants non identifiés.
Ce que nous apprenons ici c’est que, dès 1942, l’État-major interarmées et celui de l’Armée de l’Air aux États-Unis ont, par des directives classées « Secret ». provoqué la recherche du renseignement dans ce domaine : que, bien des années plus tard, dans l’Europe de l’Otan, seule la France a éprouvé un souci analogue et systématisé la collecte sur l’ensemble du territoire des faits impliquant des OVNI. Rien n’est connu – est-ce surprenant ? – de la position adoptée outre-rideau de fer à cet égard, cependant que l’ONU commence à y porter attention.
Sportif et curieux, J.-C. Bourret, ce journaliste que la télévision nous a rendu familier, a frappé en France à toutes les portes. De la gendarmerie, il a obtenu communication d’une trentaine de dossiers, choisis entre plusieurs centaines, relatant des apparitions visuelles étranges, parfois effrayantes, toujours inquiétantes pour les témoins, mais dont la matérialité objective n’est pas toujours évidente pour le lecteur.
Le Professeur Curien, patron du Cnes (Centre national d’études spatiales) et chargé à ce titre de l’étude scientifique de ces phénomènes, lui a accordé une intéressante interview, et l’a mis en contact avec le Gepan (Groupement d’étude des phénomènes aérospatiaux non identifiés) dont le souci essentiel est actuellement d’obtenir des procès-verbaux (PV) aussi circonstanciés et concrets que possible afin de donner aux chercheurs une matière exploitable scientifiquement.
Nous nous rallierons, pour conclure, à la position prudente exposée par le Professeur Curien : dans la documentation existante, nombre de dossiers peuvent trouver une explication scientifique, mais il en demeure d’inexplicables : ce serait une faute, à tous points de vue. de ne pas leur consacrer l’effort de recherche scientifique propre à les intégrer dans notre conception générale de l’univers, et, éventuellement à élargir celle-ci.
En se faisant le porte-parole de ceux qui y croient, J.-C. Bourret assume un rôle difficile, courageux et utile, à contre-courant d’une opinion le plus souvent sceptique et volontiers narquoise. ♦