La Vie en Jaune
« Français qui me lisez, ne cédez pas à votre esprit d’assimilation, qui ramène tout à vos manières d’être et de penser ! ». Cette requête de Paul Mus pourrait être adressée tout particulièrement aux auteurs de ce petit livre écrit par ailleurs dans un style alerte. On en apprend beaucoup plus sur les visiteurs que sur la Chine, explorée avec l’encadrement qui sied à des étrangers de marque ! Le mur des conventions n’a pas été percé. La recherche du contact avec la jeunesse chinoise n’a pas abouti.
Au fil des pages la désillusion puis l’agacement surgissent et parfois explosent. Les jeunes giscardiens espéraient « surprendre des cerveaux intacts parmi ces millions et ces millions d’autres cerveaux perpétuellement branchés sur les mêmes ondes, sur la même pensée… ». Ils n’ont pas su y découvrir beaucoup plus qu’un « étonnant maoïsme qui forge pour un quart de l’humanité cette vie en jaune, un jaune blafard, terne et amer ». ♦