Le socialisme réformiste
Ce petit ouvrage est à ranger parmi les incontestables réussites de cette collection bien connue des étudiants mais parfois inégale. L’auteur examine sur un certain nombre d’exemples précis – social-démocratie allemande de 1918 à 1920 et depuis l’accession au pouvoir de Willy Brandt, travaillistes anglais sous la conduite de MacDonald, d’Attlee et de Wilson, socialisme suédois au cours des cinquante dernières années – les réussites et les échecs du socialisme au pouvoir lorsqu’il renonce à la révolution pour essayer d’atteindre ses objectifs par des réformes.
Ce réformisme est-il en mesure de résoudre les problèmes qu’il fait immanquablement surgir : ceux des rapports de la classe ouvrière avec la nation, de l’État avec les classes possédantes et le syndicalisme ouvrier, de la nation en cause avec les autres Nations ? Et s’il est incapable de les résoudre, a-t-il des chances d’avenir ? Autant de questions qui sont en train, chez nous, de se placer au premier rang de l’actualité. ♦