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  • Revue n° 292 Août/Sept 1970
  • L’âme et l’action. Prémisses d’une philosophie de la psychanalyse

L’âme et l’action. Prémisses d’une philosophie de la psychanalyse

Jean Némo, « L’âme et l’action. Prémisses d’une philosophie de la psychanalyse  » Revue n° 292 Août/Sept 1970 - p. 1407-1408
Auteur(s) de l'ouvrage : Charles Baudoin Éditions du Mont Blanc, 1969 ; 197 pages

Cet ouvrage est le couronnement de l’œuvre du philosophe suisse, mort en 1963. Il apporte certainement un enrichissement de qualité à tous ceux qui ont, par goût ou par profession, à s’occuper de la conduite des hommes, parce qu’il leur ouvre sur la psychologie des aperçus synthétiques, dans un langage parfaitement clair et suivant un raisonnement d’une logique indiscutable.

Il serait téméraire de le résumer ; sa pensée est trop riche et trop multiple. En se bornant toutefois à l’essentiel, on peut dire que l’auteur part du principe que la psychologie est à la base de la science de l’action. Celle-ci est raisonnée et volontaire, mais elle obéit aussi à des pulsions inconscientes. Il faut donc bien voir la continuité entre le conscient et l’inconscient, en donnant sa part à l’un comme à l’autre. L’inconscient est primitif, s’il se situe aux frontières du psychique et du biologique comme à celles du psychique et du sociologique. Il renferme un acquis collectif, mais il est propre à chaque individu, présentant diverses formes progressives entre lesquelles il serait vain de vouloir définir des limites précises, qui permettent à la conscience d’émerger finalement. Nos désirs instinctifs s’expriment en tendances, écartées ou adoptées par la conscience ; elles se groupent en familles pour former des complexes à l’intérieur desquels chaque tendance est souvent accompagnée de la tendance contraire. Une tendance est une action à l’état potentiel ; mais étant plastique, elle est transformable. Toute action accomplit une tendance contrôlée à l’intérieur du complexe à laquelle elle appartient, et suppose la résolution d’un conflit par la volonté individuelle, qui, ayant mesuré le risque, décide, soit de réaliser l’objet du désir, soit de lui substituer un autre objet. Entre l’objet initial et l’objet-substitut, il existe évidemment des relations ; celles-ci permettent d’établir un classement par « systèmes symboliques ». Ainsi est-il possible d’étudier l’anatomie psychique comme on étudie l’anatomie biologique, à la fois par l’observation extérieure et par l’introspection, et de définir le caractère d’un sujet en distinguant ce qui provient de son tempérament, c’est-à-dire de l’ensemble de ses impulsions instinctives, et sa personnalité, c’est-à-dire sa capacité de les dominer par la volonté ; et par suite de distinguer des « types » à l’intérieur desquels peuvent être rangés les individus, cependant uniques et n’ayant pas d’exactes répliques parmi les autres hommes.

Ainsi, la psychologie, objet de connaissance, est-elle ou deviendra-t-elle une science, par l’exactitude de plus en plus grande de ses mesures et la détermination de plus en plus précise de ses lois. Mais elle reste du domaine des sciences humaines, en donnant à cet adjectif son sens exact : étude de l’homme. Elle est aux sciences humaines ce que la physique est aux sciences de la nature.

Sans avoir à prendre part entre les différentes écoles, il semble que chacun puisse souscrire à cette conclusion. ♦

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